Vous l'aurez constaté (et je l'ai déjà dit): les films de science-fiction ne m'intéressent que très rarement. Je ne suis allé voir The creator qu'après en avoir entendu parler comme d'un long-métrage atypique parmi les dizaines du genre qui déferlent sur les écrans chaque année. Et en notant que plusieurs critiques ont vanté sa direction artistique !
The creator est de fait un beau film. Il imagine le monde de 2060. L'intelligence artificielle a une place si importante dans la technologie que des robots ultra-perfectionnés peuvent accompagner les êtres humains dans chaque étape de leur vie (ce qui est utile et agréable). Cette relation équilibrée peut aussi être une rivalité, dans le domaine sportif notamment. Une opposition qui, un beau jour, devient néfaste lorsque l'IA... envoie une bombe atomique au coeur de Los Angeles. Cinq ans plus tard, une guerre oppose les États-Unis, bien déterminés à tourner le dos à ces innovations, et un continent de Nouvelle Asie soucieux de continuer à les utiliser / développer. Un point de départ intéressant pour un scénario qui est aussi celui d'un blockbuster assumé et, c'est vrai, franchement spectaculaire sur grand écran. John David Washington - fils de Denzel - se montre assez convaincant dans la peau du G.I. idéaliste soumis à des logiques contradictoires...
The creator est de fait un beau film. Il imagine le monde de 2060. L'intelligence artificielle a une place si importante dans la technologie que des robots ultra-perfectionnés peuvent accompagner les êtres humains dans chaque étape de leur vie (ce qui est utile et agréable). Cette relation équilibrée peut aussi être une rivalité, dans le domaine sportif notamment. Une opposition qui, un beau jour, devient néfaste lorsque l'IA... envoie une bombe atomique au coeur de Los Angeles. Cinq ans plus tard, une guerre oppose les États-Unis, bien déterminés à tourner le dos à ces innovations, et un continent de Nouvelle Asie soucieux de continuer à les utiliser / développer. Un point de départ intéressant pour un scénario qui est aussi celui d'un blockbuster assumé et, c'est vrai, franchement spectaculaire sur grand écran. John David Washington - fils de Denzel - se montre assez convaincant dans la peau du G.I. idéaliste soumis à des logiques contradictoires...
Efficace, le film n'est pas exempt de tout cliché: on n'échappera pas aux militaires hyper-bourrins, aux enfants innocents ou aux moines bouddhistes non-violents - et même si certains sont des machines. C'est pourquoi The creator reste en fait très américain "dans l'âme". L'emballage est plutôt attrayant, certes, et le cadeau qu'il renferme vaut bien les six euros que j'ai dépensés un samedi pour le découvrir. Après, je ne pense pas avoir vu le film ULTIME sur l'intelligence artificielle. Et d'ailleurs, autant le souligner: d'autres l'ont précédé pour en parler de manière (au moins aussi) pertinente. Ce reproche n'est en fait qu'un bémol: j'ai passé un bon moment face à l'écran. Certains annoncent déjà une suite, mais il me paraît bien inutile d'attendre pour voir cet opus qui, malgré deux ou trois faiblesses narratives, fait le job par lui-même. Les vrais amateurs du genre devraient l'apprécier. Et les autres se décider avec la bande-annonce !
The creator
Film américain de Gareth Edwards (2023)
Une relative bonne surprise à mes yeux, venue d'un cinéaste anglais passé par la case Star wars (cf. Rogue one) et qui, ici, s'auto-produit. Bon... d'aucuns trouveront peut-être que son quatrième long-métrage croule sous les références, de 2001 : l'odyssée de l'espace à Avatar premier du nom, en passant par d'autres comme Blade runner. Sincèrement, cela ne me choque pas: j'en ai bien eu pour mon argent.
Film américain de Gareth Edwards (2023)
Une relative bonne surprise à mes yeux, venue d'un cinéaste anglais passé par la case Star wars (cf. Rogue one) et qui, ici, s'auto-produit. Bon... d'aucuns trouveront peut-être que son quatrième long-métrage croule sous les références, de 2001 : l'odyssée de l'espace à Avatar premier du nom, en passant par d'autres comme Blade runner. Sincèrement, cela ne me choque pas: j'en ai bien eu pour mon argent.
2 commentaires:
J'ai détesté. J'aurais mis des bulles. Mais je n'ai pas perdu mon temps à en parler.
J'ai trouvé ça laid, incompréhensible, bruyant, sans intérêt.
Comme on dit dans ces cas-là: au suivant !
Enregistrer un commentaire