Il y a des films que je vois venir. Et d'autres qui me tombent dessus. Celui d'aujourd'hui entre dans la seconde catégorie: c'est l'ami Eeguab qui m'a motivé à le regarder, alors que je ne l'avais pas "repéré". Merci à lui s'il lit cette chronique: son conseil - par blog interposé - était bon. L'été où mon père disparut vaut bien le détour, en effet !
Venu de Norvège et - apparemment - resté inédit dans les salles françaises, il adapte un roman de Per Petterson, publié en français chez Gallimard et Folio sous le titre Pas facile de voler des chevaux. Trond, retraité, croise le chemin d'un homme qui le replonge soudain dans ses souvenirs. Flash-back. 1948. Trond, ado, passe du temps avec son père dans un chalet forestier. Une situation presque idyllique bientôt ternie par un drame (et pas forcément le premier, en fait). Honnêtement, je n'ai pas très envie de vous en dire beaucoup plus. Même si suivre l'intrigue n'est pas évident, ses qualités esthétiques peuvent suffire à faire de L'été où mon père disparut un spectacle appréciable - et davantage si affinités. La nature y tient une place importante, en étant un peu plus qu'un simple décor ou "fond visuel". Le directeur photo du film a d'ailleurs été primé à la Berlinale 2019. Le reste est, je suppose, affaire de sensibilité pour une histoire relativement classique. Le livre est peut-être plus facile à dénicher...
L'été où mon père disparut
Film norvégien de Hans Petter Moland (2019)
Un beau et bon film, donc, découvert (in extremis) sur le replay d'Arte. J'y ai retrouvé un peu d'une grande beauté naturelle déjà mise à l'écran par le superbe Plus que jamais, vu fin novembre dernier. Les deux longs-métrages ont un acteur en commun: Bjorn Fløberg. Cela dit, celui d'aujourd'hui compte sur le Suédois Stellan Skarsgård pour sa tête d'affiche. NB: il m'a rappelé un bon film russe: Le retour.
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Et pour finir, tout naturellement...
Je tiens à rendre hommage à Eeguab et à sa cinéphilie très affutée.
Venu de Norvège et - apparemment - resté inédit dans les salles françaises, il adapte un roman de Per Petterson, publié en français chez Gallimard et Folio sous le titre Pas facile de voler des chevaux. Trond, retraité, croise le chemin d'un homme qui le replonge soudain dans ses souvenirs. Flash-back. 1948. Trond, ado, passe du temps avec son père dans un chalet forestier. Une situation presque idyllique bientôt ternie par un drame (et pas forcément le premier, en fait). Honnêtement, je n'ai pas très envie de vous en dire beaucoup plus. Même si suivre l'intrigue n'est pas évident, ses qualités esthétiques peuvent suffire à faire de L'été où mon père disparut un spectacle appréciable - et davantage si affinités. La nature y tient une place importante, en étant un peu plus qu'un simple décor ou "fond visuel". Le directeur photo du film a d'ailleurs été primé à la Berlinale 2019. Le reste est, je suppose, affaire de sensibilité pour une histoire relativement classique. Le livre est peut-être plus facile à dénicher...
L'été où mon père disparut
Film norvégien de Hans Petter Moland (2019)
Un beau et bon film, donc, découvert (in extremis) sur le replay d'Arte. J'y ai retrouvé un peu d'une grande beauté naturelle déjà mise à l'écran par le superbe Plus que jamais, vu fin novembre dernier. Les deux longs-métrages ont un acteur en commun: Bjorn Fløberg. Cela dit, celui d'aujourd'hui compte sur le Suédois Stellan Skarsgård pour sa tête d'affiche. NB: il m'a rappelé un bon film russe: Le retour.
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Et pour finir, tout naturellement...
Je tiens à rendre hommage à Eeguab et à sa cinéphilie très affutée.
2 commentaires:
Merci Martin, ça fait très plaisir. Oui les livres de Per Petterson se trouvent assez facilement, je pense. J'en ai lu cinq. Ces pays nordiques m'attirent toujours. J'ai chroniqué la plupart.
A propos du Caire j'avais beaucoup apprécié Le Caire confidentiel de ce même réalisateur maintenant suédois. . Et j'ai aimé cette semaine Godland dans un registre très Nord, bien sombre, un peu long et dont le cadrage m'a semblé un artifice. Mais le film vaut le détour.
A bientôt.
Tant mieux, l'ami !
Je vais essayer de voir cela en librairie, aussi. Je ne sais pas si d'autres des films de Petterson ont été adaptés en films.
Pour ce qui est du Caire, c'est un tout autre sujet. Je pense que je rattraperai "Le Caire confidentiel" un jour ou l'autre. En revanche, je ne suis pas sûr d'avoir le temps d'aller voir "Godland" au cinéma, mais ce n'est pas tout à fait exclu. À suivre... sur le moyen-long terme.
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