mercredi 25 janvier 2023

Petit et grand

Il faudra que tôt ou tard, je consacre une chronique à George Lucas. L'année prochaine, peut-être, pour ses 80 ans - qu'il fêtera le 14 mai. Avant cela, je veux revenir ce jour sur un film qu'il a produit: Willow. Un (vague) souvenir d'enfance peut encore vous expliquer mon envie d'approcher à nouveau de son univers fantasmagorique. Et j'ai adoré !

Willow Ufgood est un jeune homme de la tribu des Nelwyns, un peuple de petite taille qui, dans son monde imaginaire, se méfie d'un autre plus grand - les Daïkinis. Ces derniers sont gouvernés par une reine maléfique, Bavmorda, entourés de mages qui ont prédit qu'un enfant tout juste né viendrait renverser la souveraine. La cruelle intéressée exige alors l'arrestation de tous les nourrissons et leur mise à mort. Or, il se trouve que Willow et sa famille en ont recueilli un et s'y sont attachés. Je vous passe quelques détails et vous crois assez futés pour imaginer la suite. Willow est à mes yeux un très chouette film classé au rayon heroic fantasy. En clair, l'incessante lutte du bien contre le mal prend place dans un vaste univers chevaleresque fantasmé, enrichi de personnages bigarrés et de monstres nombreux. Les effets spéciaux ? Ils restent parcimonieux. Certaines séquences paraissent un peu "moches" aujourd'hui, mais, le film a belle allure dans l'ensemble. Dès lors, ses deux heures dix passent vite et bien. Bon, il faudra qu'un jour, je prévoie également un top des années 80 !

Willow
Film américain de Ron Howard (1988)

Un parcours initiatique qui pourra plaire aux enfants, ados et adultes amoureux du cinéma US des eighties. Oui, oui, je me suis ré-ga-lé ! Aucun temps mort à déplorer et, au contraire, un vrai souffle épique porté par la musique du grand et regretté James Horner (1953-2015). Entendu: Le seigneur des anneaux est allé un bon cran au-dessus. Mais un film comme Eragon, lui, n'arrive jamais à de tels sommets...

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Si vous voulez aller plus loin...

Ideyvonne a rappelé la carrière de Dennis Murren, créateur des effets spéciaux. Benjamin, quant à lui, a évoqué le film dans son ensemble.

6 commentaires:

Pascale a dit…

Je reconnais ne l'avoir jamais vu. Je trouvais les images laides. Je ferai peut-être l'effort lors d'un prochain passage télé.

Martin a dit…

Je suis étonné. Laides, les images ? L'histoire est très prenante et le rythme soutenu pendant près de deux heures. J'espère que tu lui donneras sa chance, oui, car je crois franchement qu'il pourrait te surprendre agréablement.

ideyvonne a dit…

Je partage entièrement ton enthousiasme et je l'ai revu à la tv en décembre ;)

Benjamin a dit…

L'épée que Madmartigan fait tourner à bout de bras est dans ma collection de souvenirs d'enfant avide d'imaginaire.

Tu parles de Lucas, j'ai moi-même découvert une période que je n'avais encore pas vraiment explorée de Spielberg : E.T. que je n'avais jamais vu, les Goonies de Richard Donner (tout d'un coup j'ai un doute, si c'est lui) et L'aventure intérieure de Joe Dante. C'est la même période féconde à laquelle appartient Willow.

Martin a dit…

@Ideyvonne:

Ouais, je ne m'attendais pas à "re-aimer" autant. Il a super bien vieilli et je le "re-re-verrai" avec plaisir.

Martin a dit…

@Benjmain:

Oui, que du bon en cette période bénie du film de divertissement américain !
J'y ajouterai peut-être "Gremlins" (entre autres), même s'il est sans doute un peu moins enfantin.

Quel régal de revoir tous ces films ! Et quelle chance de pouvoir découvrir "E.T." !
Est-ce que cela veut dire que tu n'a jamais vu "Indiana Jones et le temple maudit" ? Ton avis m'intéresse(rait) !