31 ans aujourd'hui que le Mur de Berlin est tombé ! Je marque le coup en ouvrant la semaine avec un film allemand sur ce sujet historique majeur: De l'autre côté du mur. L'histoire se passe dans l'Allemagne de la fin des années 70, quand Nelly, une jeune veuve, passe à l'Ouest avec son jeune fils, Vassili. Ce qui était plus facile à dire qu'à faire...
Faute d'évoquer les essais clandestins réprimés à l'époque, le scénario aurait pu se focaliser sur les mille et une difficultés bureaucratiques naguère imposées aux Allemand(e)s de l'Est pour franchir la frontière. Mais non: De l'autre côté du mur choisit en fait d'inverser le propos. Arrivée dans un pays prétendument libre, l'héroïne qui a fui le régime autoritaire socialiste est accueillie dans un foyer et doit prouver qu'elle n'est pas... une espionne ! Pire, on l'interroge avec insistance sur les conditions exactes du décès de son mari, que les autorités suspectent d'être, lui aussi, un agent à la solde des Soviétiques. Résultat: Nelly devient parano et nous, spectateurs, commençons comme elle à douter de tout. Une très efficace montée de suspense ! Tout cela est vraiment bien ficelé, malgré quelques (petits) défauts...
J'ai notamment apprécié que le film ne néglige pas ses personnages secondaires. L'enfant de Nelly a un rôle important dans le déroulement de l'intrigue, ainsi que les deux hommes qu'elle rencontre, l'un réfugié dans le même centre de rétention, l'autre agent du contre-espionnage américain. Un atout: De l'autre côté du mur n'est pas manichéen. Par ailleurs, il est plutôt bien interprété: Jördis Triebel, l'actrice principale, a d'ailleurs décroché un Filmpreis - le César allemand - pour son rôle, mais elle n'est pas la seule à s'illustrer positivement. Pour l'anecdote, on notera qu'un comédien noir livre une prestation épatante: il est burkinabé, s'appelle Jacky Ido et est aussi slameur. Bon... je me tais afin de préserver votre (probable) bonne surprise. Seuls 73.262 Français ont daigné aller voir ce long-métrage en salles !
De l'autre côté du mur
Film allemand de Christian Schwochow (2013)
Quatre étoiles enthousiastes pour ce récit sérieux: il a su m'intéresser et m'ouvrir les yeux sur une facette assez méconnue de l'histoire allemande, ce qui est doublement bénéfique à ma "germanophilie". Plus dur, mais très instructif aussi, je recommande La révolution silencieuse.... où il est question du soulèvement hongrois de 1956. Pour le souvenir de l'après mur, mon chouchou reste Goodbye Lenin !
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NB: mon film du jour ne fait pas l'unanimité...
Vous pourrez donc lire d'autres avis chez Pascale, Dasola et Sentinelle.
Faute d'évoquer les essais clandestins réprimés à l'époque, le scénario aurait pu se focaliser sur les mille et une difficultés bureaucratiques naguère imposées aux Allemand(e)s de l'Est pour franchir la frontière. Mais non: De l'autre côté du mur choisit en fait d'inverser le propos. Arrivée dans un pays prétendument libre, l'héroïne qui a fui le régime autoritaire socialiste est accueillie dans un foyer et doit prouver qu'elle n'est pas... une espionne ! Pire, on l'interroge avec insistance sur les conditions exactes du décès de son mari, que les autorités suspectent d'être, lui aussi, un agent à la solde des Soviétiques. Résultat: Nelly devient parano et nous, spectateurs, commençons comme elle à douter de tout. Une très efficace montée de suspense ! Tout cela est vraiment bien ficelé, malgré quelques (petits) défauts...
J'ai notamment apprécié que le film ne néglige pas ses personnages secondaires. L'enfant de Nelly a un rôle important dans le déroulement de l'intrigue, ainsi que les deux hommes qu'elle rencontre, l'un réfugié dans le même centre de rétention, l'autre agent du contre-espionnage américain. Un atout: De l'autre côté du mur n'est pas manichéen. Par ailleurs, il est plutôt bien interprété: Jördis Triebel, l'actrice principale, a d'ailleurs décroché un Filmpreis - le César allemand - pour son rôle, mais elle n'est pas la seule à s'illustrer positivement. Pour l'anecdote, on notera qu'un comédien noir livre une prestation épatante: il est burkinabé, s'appelle Jacky Ido et est aussi slameur. Bon... je me tais afin de préserver votre (probable) bonne surprise. Seuls 73.262 Français ont daigné aller voir ce long-métrage en salles !
De l'autre côté du mur
Film allemand de Christian Schwochow (2013)
Quatre étoiles enthousiastes pour ce récit sérieux: il a su m'intéresser et m'ouvrir les yeux sur une facette assez méconnue de l'histoire allemande, ce qui est doublement bénéfique à ma "germanophilie". Plus dur, mais très instructif aussi, je recommande La révolution silencieuse.... où il est question du soulèvement hongrois de 1956. Pour le souvenir de l'après mur, mon chouchou reste Goodbye Lenin !
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NB: mon film du jour ne fait pas l'unanimité...
Vous pourrez donc lire d'autres avis chez Pascale, Dasola et Sentinelle.
20 commentaires:
Bof bof.
Mais si, mais si !
Pouh.
Allons !
Mouais.
M'enfin !
Grrrrr.
Oula !
Pfff.
Bah...
Gné ?
Rien.
Ah j'avais cru.
Que nenni.
Sûr ???
Oui.
Vrai ?
Vrai de vrai !
Hmmmm.
Eh...
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