Vous vous souvenez ? Le tout premier film que je vous ai présenté cette année était le premier volet de A bread factory. Il m'aura fallu patienter près de deux mois pour que je puisse découvrir le second ! C'est avec curiosité que j'ai retrouvé Dorothea, Greta et les autres. Nous revoilà à Checkford, petite ville - imaginaire - des États-Unis...
Le centre culturel découvert au premier épisode est toujours ouvert. Comme précédemment, il demeure le centre névralgique des activités de la petite communauté. Cela étant souligné, cette fois, le scénario prend d'autres directions, tout en restant proche des personnages. Parce qu'ils sont nombreux, les récits s'enchevêtrent, d'autant plus qu'on parle encore de ceux qui étaient présents dans le premier opus et qui n'apparaissent plus physiquement dans ce nouveau film. Difficile de renouer tous les fils, à quelque huit semaines d'intervalle ! Tant pis: on peut aussi voir cette suite comme une oeuvre à part entière et se laisser guider là où la caméra veut nous accompagner...
Je dois bien dire de toute façon que A bread factory surprend souvent. Ici, la clientèle d'un bar nous offre une pure scène burlesque à grands renforts de claquettes. Là, des touristes descendent d'un bus et font des selfies en chantant, dans une ambiance de comédie musicale. Ailleurs, une comédienne débutante répète une tragédie grecque classique et, au moment de sa réplique, reste bouche bée devant le talent de sa partenaire. Tout cela nous dit-il quelque chose de ce que l'Amérique est devenue aujourd'hui ? Je n'ai pas de réponse définitive: c'est possible, oui, mais ça n'est pas forcément l'intention. Rien n'est asséné, dans ce récit. Tout est sujet à (ré)interprétation. Seule certitude: c'est une autre image que celles que les médias renvoient habituellement, d'où l'intérêt de voir aussi ce type de films. Las ! Nous n'étions que quatorze dans la salle, présentateur compris. Même un vendredi soir de pluie, c'est peu, pour une séance unique ! Sans porter le film aux nues, je suis ma foi bien content de l'avoir vu. Et j'ai adoré la fin, mélancolique mais digne d'une parade de cirque...
A bread factory - Un petit coin de paradis
Film américain de Patrick Wang (2018)
Désolé: comme la dernière fois, je suis en peine pour trouver un film comparable. Il faut que je voie d'autres oeuvres de John Cassavetes pour vérifier que les personnages y sont croqués avec une intensité équivalente - ce qu'Une femme sous influence me suggère, de fait. Bon... en attendant, je vous renvoie à Patrick Wang et à son film précédent: Les secrets des autres. Je n'ai pas dit mon dernier mot...
Le centre culturel découvert au premier épisode est toujours ouvert. Comme précédemment, il demeure le centre névralgique des activités de la petite communauté. Cela étant souligné, cette fois, le scénario prend d'autres directions, tout en restant proche des personnages. Parce qu'ils sont nombreux, les récits s'enchevêtrent, d'autant plus qu'on parle encore de ceux qui étaient présents dans le premier opus et qui n'apparaissent plus physiquement dans ce nouveau film. Difficile de renouer tous les fils, à quelque huit semaines d'intervalle ! Tant pis: on peut aussi voir cette suite comme une oeuvre à part entière et se laisser guider là où la caméra veut nous accompagner...
Je dois bien dire de toute façon que A bread factory surprend souvent. Ici, la clientèle d'un bar nous offre une pure scène burlesque à grands renforts de claquettes. Là, des touristes descendent d'un bus et font des selfies en chantant, dans une ambiance de comédie musicale. Ailleurs, une comédienne débutante répète une tragédie grecque classique et, au moment de sa réplique, reste bouche bée devant le talent de sa partenaire. Tout cela nous dit-il quelque chose de ce que l'Amérique est devenue aujourd'hui ? Je n'ai pas de réponse définitive: c'est possible, oui, mais ça n'est pas forcément l'intention. Rien n'est asséné, dans ce récit. Tout est sujet à (ré)interprétation. Seule certitude: c'est une autre image que celles que les médias renvoient habituellement, d'où l'intérêt de voir aussi ce type de films. Las ! Nous n'étions que quatorze dans la salle, présentateur compris. Même un vendredi soir de pluie, c'est peu, pour une séance unique ! Sans porter le film aux nues, je suis ma foi bien content de l'avoir vu. Et j'ai adoré la fin, mélancolique mais digne d'une parade de cirque...
A bread factory - Un petit coin de paradis
Film américain de Patrick Wang (2018)
Désolé: comme la dernière fois, je suis en peine pour trouver un film comparable. Il faut que je voie d'autres oeuvres de John Cassavetes pour vérifier que les personnages y sont croqués avec une intensité équivalente - ce qu'Une femme sous influence me suggère, de fait. Bon... en attendant, je vous renvoie à Patrick Wang et à son film précédent: Les secrets des autres. Je n'ai pas dit mon dernier mot...
4 commentaires:
Vu ni l'un ni l'autre :-('
Il n'a pas dû passer dans beaucoup de cinémas...
Si chez moi il y était mais je n'ai pas été tentée. Trop long et plusieurs semaines d'attente entre les 2... étrange concept.
Il semble que le réalisateur lui-même ait souhaité cette interruption.
Les deux films se complètent, mais ils ne se ressemblent pas tout à fait.
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