Autant vous prévenir: la chronique que vous allez lire aujourd'hui témoigne de mon opinion sur le premier film d'une série de deux. J'espère bientôt voir le second volet de A bread factory et compléter mon propos d'un autre texte: cet épisode est sorti en salles mercredi. Le premier, lui, y circule depuis le 28 novembre dernier. Faut suivre !
L'usine à pains du titre n'en est plus une: cet ancien site industriel d'une petite ville américaine est devenu une sorte de centre culturel. Quand le film démarre, ses deux gestionnaires, Dorothea et Greta, manifestent, de peur que leurs maigres subventions soient coupées. De fait, dans leur environnement immédiat, un couple d'artistes chinois s'est installé, qui semble devoir attirer l'essentiel des subsides publics. Pour parler de cette délicate situation, A bread factory multiplie les personnages, mais aussi du coup, les points de vue. Collée aux uns et aux autres, la caméra saisit mille instants de vie ordinaire dans la communauté: c'est un peu difficile de s'y retrouver au départ, mais c'est de plus en plus évident par la suite, à mesure que l'on arrive à (re)connaître et à apprécier les divers protagonistes.
Cerise sur le gâteau: non content d'être pertinent, le long-métrage fait également preuve d'une bonne dose d'humour, tout en évitant avec intelligence le piège de l'outrance démagogique. Je ne crois pas qu'il puisse faire l'unanimité, mais ce qu'il nous dit du vivre ensemble mérite le détour. Une fois pris à l'hameçon, je ne me suis pas ennuyé. C'est d'autant plus notable que le film a été tourné en 24 jours seulement, sauf erreur de ma part, et avec une économie de moyens admirable - et davantage d'acteurs que de techniciens, par exemple ! A bread factory démontre ainsi avec éclat que le cinéma américain n'a pas forcément besoin d'être spectaculaire pour être touchant. Promis: à présent, je vais tout faire pour vous voir la seconde partie et vous en reparler bientôt. Mon association pourrait bien m'y aider...
A bread factory - Ce qui nous unit
Film américain de Patrick Wang (2018)
Un petit film, nous sommes d'accord, mais auquel j'ai bien accroché. Dans un tout autre genre, je vous rappelle que le même cinéaste avait auparavant réalisé Les secrets des autres, une autre histoire de communauté (familiale élargie, cette fois), sur une tonalité franchement plus dramatique d'abord. Il a une jolie palette d'auteur ! Les relations humaines sont rarement filmées avec une telle justesse.
L'usine à pains du titre n'en est plus une: cet ancien site industriel d'une petite ville américaine est devenu une sorte de centre culturel. Quand le film démarre, ses deux gestionnaires, Dorothea et Greta, manifestent, de peur que leurs maigres subventions soient coupées. De fait, dans leur environnement immédiat, un couple d'artistes chinois s'est installé, qui semble devoir attirer l'essentiel des subsides publics. Pour parler de cette délicate situation, A bread factory multiplie les personnages, mais aussi du coup, les points de vue. Collée aux uns et aux autres, la caméra saisit mille instants de vie ordinaire dans la communauté: c'est un peu difficile de s'y retrouver au départ, mais c'est de plus en plus évident par la suite, à mesure que l'on arrive à (re)connaître et à apprécier les divers protagonistes.
Cerise sur le gâteau: non content d'être pertinent, le long-métrage fait également preuve d'une bonne dose d'humour, tout en évitant avec intelligence le piège de l'outrance démagogique. Je ne crois pas qu'il puisse faire l'unanimité, mais ce qu'il nous dit du vivre ensemble mérite le détour. Une fois pris à l'hameçon, je ne me suis pas ennuyé. C'est d'autant plus notable que le film a été tourné en 24 jours seulement, sauf erreur de ma part, et avec une économie de moyens admirable - et davantage d'acteurs que de techniciens, par exemple ! A bread factory démontre ainsi avec éclat que le cinéma américain n'a pas forcément besoin d'être spectaculaire pour être touchant. Promis: à présent, je vais tout faire pour vous voir la seconde partie et vous en reparler bientôt. Mon association pourrait bien m'y aider...
A bread factory - Ce qui nous unit
Film américain de Patrick Wang (2018)
Un petit film, nous sommes d'accord, mais auquel j'ai bien accroché. Dans un tout autre genre, je vous rappelle que le même cinéaste avait auparavant réalisé Les secrets des autres, une autre histoire de communauté (familiale élargie, cette fois), sur une tonalité franchement plus dramatique d'abord. Il a une jolie palette d'auteur ! Les relations humaines sont rarement filmées avec une telle justesse.
2 commentaires:
J'ai été tentée et puis plus.
S'il n'y avait eu qu"un épisode peut être... Donc je passe.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir le numéro 2...
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