Vous avez sans doute remarqué que j'aime parler des films rares. Aujourd'hui, dans ce registre, vous serez servis: j'ai choisi d'évoquer le tout premier Cyrano de Bergerac au format long-métrage. Détail amusant: la pièce a été créée le 28 décembre 1897, soit deux ans jour pour jour après la toute première projection publique de cinéma.
Le film que je veux vous présenter ce jeudi est un peu plus jeune. Sorti en 1923, il est donc muet, ce qui constitue une première source d'étonnement, dès lors qu'il s'agit de faire le portrait d'un personnage connu pour son éloquence. Cela dit, c'est sans nul doute visuellement que ce vieux Cyrano de Bergerac surprend le plus: comme les images choisies pour cette chronique en attestent, c'est un film en couleurs ! La pellicule a en effet été peinte dans son intégralité, par l'utilisation de pochoirs et donc à la main. De quoi renforcer encore les émotions qu'apporte la (re)découverte de cet immense classique du répertoire français. Et même si, cette fois, c'est un Italien qui tient la caméra...
Ai-je besoin d'en dire plus sur l'intrigue ? Pour ceux qui l'ignoreraient encore, toute l'affaire se déroule au 17ème siècle. Un gentilhomme manie avec autant d'aisance le verbe et l'épée, ce qui lui permet d'occire (ou au moins de ridiculiser) les fâcheux qui osent se moquer d'un nez qu'il a proéminent. Notre homme est secrètement amoureux de sa cousine et c'est son malheur: elle en aime un autre... ou fait comme si, ce qui revient quasiment au même. Cyrano de Bergerac est un drame dont je connais très bien les ressorts, mais il se trouve que je ne m'en lasse pas pour autant. Découvrir cette adaptation filmée a été pour moi un grand moment de plaisir et de cinéphilie ! J'ai même pu en profiter dans un cinéma ! Ces presque deux heures sont passées très vite. Je pense que je m'en souviendrai longtemps...
Cyrano de Bergerac
Film franco-italien d'Augusto Genina (1923)
Deux envies après avoir vu ce petit chef d'oeuvre: trouver l'occasion de revoir la pièce... et revoir aussi le film de Jean-Paul Rappeneau sorti en 1990, dix César 1991 et Gérard Depardieu dans le rôle-titre. D'après moi, le personnage lui-même reste sans véritable équivalent. Bon... les amoureux de films de capes et d'épées verront toutefois avec bonheur Les trois mousquetaires, Scaramouche ou Cartouche.
Le film que je veux vous présenter ce jeudi est un peu plus jeune. Sorti en 1923, il est donc muet, ce qui constitue une première source d'étonnement, dès lors qu'il s'agit de faire le portrait d'un personnage connu pour son éloquence. Cela dit, c'est sans nul doute visuellement que ce vieux Cyrano de Bergerac surprend le plus: comme les images choisies pour cette chronique en attestent, c'est un film en couleurs ! La pellicule a en effet été peinte dans son intégralité, par l'utilisation de pochoirs et donc à la main. De quoi renforcer encore les émotions qu'apporte la (re)découverte de cet immense classique du répertoire français. Et même si, cette fois, c'est un Italien qui tient la caméra...
Ai-je besoin d'en dire plus sur l'intrigue ? Pour ceux qui l'ignoreraient encore, toute l'affaire se déroule au 17ème siècle. Un gentilhomme manie avec autant d'aisance le verbe et l'épée, ce qui lui permet d'occire (ou au moins de ridiculiser) les fâcheux qui osent se moquer d'un nez qu'il a proéminent. Notre homme est secrètement amoureux de sa cousine et c'est son malheur: elle en aime un autre... ou fait comme si, ce qui revient quasiment au même. Cyrano de Bergerac est un drame dont je connais très bien les ressorts, mais il se trouve que je ne m'en lasse pas pour autant. Découvrir cette adaptation filmée a été pour moi un grand moment de plaisir et de cinéphilie ! J'ai même pu en profiter dans un cinéma ! Ces presque deux heures sont passées très vite. Je pense que je m'en souviendrai longtemps...
Cyrano de Bergerac
Film franco-italien d'Augusto Genina (1923)
Deux envies après avoir vu ce petit chef d'oeuvre: trouver l'occasion de revoir la pièce... et revoir aussi le film de Jean-Paul Rappeneau sorti en 1990, dix César 1991 et Gérard Depardieu dans le rôle-titre. D'après moi, le personnage lui-même reste sans véritable équivalent. Bon... les amoureux de films de capes et d'épées verront toutefois avec bonheur Les trois mousquetaires, Scaramouche ou Cartouche.
8 commentaires:
Savinien Hercule de Cyrano de Bergerac est un de mes héros. J'ai lu et relu la pièce. Et même lu ses ecrits sur la lune enfin... a propos... je ne suis pas allée sur la lune pour lire.
Certaines tirades (celle des non merci je la vénère) sont indépassables.
Le film de Rappeneau est un chef d'oeuvre aussi. Avoir réussi à s'éloigner du théâtre filmé pour en faire un film d'action et d'amour sans toucher une virgule !!!
J'ai vu la version des années 50 ou 60.
je l'ai vu deux fois au théâtre quand j'étais parigote avec Weber GÉNIAL.
Je ne connais pas cette version.
Tu as raison le personnage est sans équivalent.
J'admire ta curiosité... d'autant que je suis dans une phase de grande lassitude suite aux nombreux navets ou films médiocres vus ces derniers temps. Et ce n'est pas la BA de PATIENTS (peut être ratée... mais qui me fait fuir) qui va me faire me déplacer.
J'ai revu Midnight special hier. .. subjuguée.
Non seulement il corrige et modifie mais il doublonne.
@Pascale 1:
Ce Cyrano sans parole est épatant ! Les tirades, tu les connais, mais il faut dire qu'il fait aussi l'impasse sur quelques-unes. Je les entendais quand même !
Moi aussi, j'ai vu la version de Jacques Weber au théâtre... quand j'étais petit. J'en verrais volontiers quelques autres si l'occasion se présente. Et je finirai bien par revoir celle de not' Gégé national.
Merci d'aimer ma curiosité. J'ai eu de la chance que mon association puisse projeter le film !
@Pascale 2:
Ouais... du coup, je me suis permis d'effacer le doublon généré par ton crincrin infernal !
J'aurais bien aimé voir la version Bébel aussi.
Il pourrait même y avoir un film j'y retournerai.
Merci de m'avoir dédoublonnée.
Pas d'quoi pour le dédoublonnage. Je me suis dit que ce serait mieux.
Moi, j'aurais bien voulu voir la version Torreton qui, paraît-il, se déroulait dans un asile de fous.
Pour les fetes de fin d'année en 1960 la RTF proposa aux heureux détenteurs d'un poste de télévision "Cyrano de Bergerac" réalisé par Claude Barma, avec l'immense Daniel Sorano.
Au casting de ce theatre filmé on pouvait voir dans de seconds roles , Michel Galabru ou Philippe Noiret. Cette interprétation a fait date et marqua la carrière de notre ami Daniel à jamais. Il se fit d'ailleurs inhumé dans le costume du bouillant gascon.
A revoir en dvd dans la collection INA.
(Pour moi , la tirade de l'acte 4 scène 3 par Sorano, n'a jamais été égalée)
Je crois bien avoir aperçu des extraits de cette version.
Mais j'insiste: les tirades muettes de ce Cyrano des années 20, c'était quelque chose !
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