samedi 13 septembre 2008

Découverte bancaire

Le film est actuellement au cinéma si vous souhaitez le voir: il s'appelle Braquage à l'anglaise et, contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, il n'a rien à voir avec un autre long métrage sorti récemment et intitulé Braquage à l'italienne. J'ajouterai juste pour compléter ce propos liminaire que c'est un parfait hasard si je chronique aussi rapidement une deuxième histoire de vol de banque. Je n'avais même pas pensé voir ce film, jusqu'à ce qu'une sortie chez l'ami Philippe m'y conduise. Il y aurait eu d'autres possibilités, mais c'est donc bien celle-là qui fut finalement retenue après réflexion. Pas forcément mon premier choix, mais après tout, pourquoi pas ?

Un gars nommé Terry - alias Jason Statham, sur la photo - prépare donc un cambriolage bancaire, encouragé en cela par une femme fatale prénommée Martine. Si le coup est réussi, c'est la perspective de partir au soleil avec... une certaine aisance financière, disons. Sauf que ce que Terry ignore, et que le spectateur découvre rapidement avant lui, c'est qu'il y a autre chose à récupérer dans les coffres de la Lloyd's, à savoir des photos pour le moins compromettantes d'une princesse de sang royal. Début d'une histoire qui, en faisant intervenir mafieux et hauts responsables des services secrets, s'avère finalement plus complexe que prévu.

Il y a une chose que j'ai particulièrement appréciée dans ce Braquage à l'anglaise. L'intrigue étant censée se dérouler dans les années 70, l'atmosphère de l'époque m'a paru remarquablement rendue. Costumes et décors m'ont semblé à tout le moins convaincants pour créer l'atmosphère particulière de cette production britannique. Pour le reste, peut-être parce que je n'ai pas été très attentif, j'ai un peu perdu le fil de l'histoire. Ce n'est pas déplaisant, loin de là, mais c'est simplement un peu confus par moments. Et j'ai trouvé que la fin était un peu grotesque compte tenu des circonstances. Un mot encore pour signaler qu'en fin de compte, le film est un peu plus noir qu'il peut n'y paraître au départ. Le bilan reste mitigé pour ma part.

Aucun commentaire: