Une chronique de Martin
Mes plus grandes frustrations au cinéma ? Je crois qu'elles sont toujours venues de films dont j'espérais beaucoup et que je n'ai finalement pas trouvés si extraordinaires. Je suis en fait moins déçu après m'être infligé un long-métrage insignifiant quand je m'y étais plus ou moins préparé. L'indifférence: c'est le sentiment qui domine alors, plus que le désappointement. Tamara, qu'un couple d'amis m'a proposé de regarder il y a quelques jours, fait partie de ces projets dont je n'attendais rien et qui ont confirmé leur totale (!) vacuité. Limite, ça me fait plus rire qu'autre chose. Un peu jaune, mais bon...
Tamara, c'est le prénom de cette (jolie ?) fille, que le film présente d'abord dans des habits plutôt moches et avec des cheveux gras, donc la peau d'une lycéenne martyrisée par ses "copains" de classe. Superbe ! La comédienne choisie ayant 25 ans, le réalisme prend d'emblée un bon coup dans les dents. C'est encore pire après, quand, persécutée par ses condisciples, la pauvre fille est tuée à la suite d'une blague qui tourne mal. Le crescendo du grand n'importe quoi atteint des sommets quand, enterrée dans la forêt, elle revient d'entre les morts, timidité en moins. L'heure de la vengeance a sonné et il n'y aura pas de quartier ! Mon dieu, ça fait trop peur... ou pas.
Soyons clair: je suis tout sauf un inconditionnel des slasher movies, ces films où il est question d'un tueur venu sauvagement assassiner la moitié du casting à grands coups de couteau, de hache ou de robot ménager. Tamara ne partait donc pas gagnant, je dois l'admettre. Mais même en m'efforçant d'être tolérant à l'égard du genre, je n'ai pas pu éviter de voir l'extrême faiblesse de ce qui me fut ici proposé. VF de pacotille, effets visuels et sonores éculés, scénario vu et revu cent fois, acteurs inexpressifs au possible ou au contraire emmêlés dans la caricature: un modèle de kitscherie. Bon, ça confirme finalement aussi ce que je disais: mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Tamara
Film américain de Jeremy Haft (2005)
Vérification faite, même la bande annonce du film est prévisible ! Maintenant, vous le connaissez, le réalisateur ? Pas moi. Son film a coûté 3,5 millions de dollars et en a rapporté à peine 210.000. Oups ! Il semblerait que le (courageux) éditeur du DVD, lui, ait souhaité limiter les frais, préférant plutôt mettre en avant le scénariste, Jeffrey Reddick, auteur des trois premiers épisodes de Destination finale, série a priori un poil mieux réussie. Vu à quel point j'ai trouvé tout ça bien pathétique, j'avoue: je n'ai pas trop envie de vérifier...
Tamara, c'est le prénom de cette (jolie ?) fille, que le film présente d'abord dans des habits plutôt moches et avec des cheveux gras, donc la peau d'une lycéenne martyrisée par ses "copains" de classe. Superbe ! La comédienne choisie ayant 25 ans, le réalisme prend d'emblée un bon coup dans les dents. C'est encore pire après, quand, persécutée par ses condisciples, la pauvre fille est tuée à la suite d'une blague qui tourne mal. Le crescendo du grand n'importe quoi atteint des sommets quand, enterrée dans la forêt, elle revient d'entre les morts, timidité en moins. L'heure de la vengeance a sonné et il n'y aura pas de quartier ! Mon dieu, ça fait trop peur... ou pas.
Soyons clair: je suis tout sauf un inconditionnel des slasher movies, ces films où il est question d'un tueur venu sauvagement assassiner la moitié du casting à grands coups de couteau, de hache ou de robot ménager. Tamara ne partait donc pas gagnant, je dois l'admettre. Mais même en m'efforçant d'être tolérant à l'égard du genre, je n'ai pas pu éviter de voir l'extrême faiblesse de ce qui me fut ici proposé. VF de pacotille, effets visuels et sonores éculés, scénario vu et revu cent fois, acteurs inexpressifs au possible ou au contraire emmêlés dans la caricature: un modèle de kitscherie. Bon, ça confirme finalement aussi ce que je disais: mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Tamara
Film américain de Jeremy Haft (2005)
Vérification faite, même la bande annonce du film est prévisible ! Maintenant, vous le connaissez, le réalisateur ? Pas moi. Son film a coûté 3,5 millions de dollars et en a rapporté à peine 210.000. Oups ! Il semblerait que le (courageux) éditeur du DVD, lui, ait souhaité limiter les frais, préférant plutôt mettre en avant le scénariste, Jeffrey Reddick, auteur des trois premiers épisodes de Destination finale, série a priori un poil mieux réussie. Vu à quel point j'ai trouvé tout ça bien pathétique, j'avoue: je n'ai pas trop envie de vérifier...
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