Agnès Varda, épisode 3: pour clore ma mini-rétrospective, j'ai choisi de regarder La Pointe Courte, le tout premier film de la cinéaste. J'imagine qu'on peut parler d'une oeuvre de jeunesse: la réalisatrice n'avait encore que 27 ans lorsque ce fameux opus est sorti en salles. D'aucuns y voient aujourd'hui le point de départ de la Nouvelle Vague !
Sans nécessairement oser m'aventurer à confirmer, je dis volontiers que j'ai eu l'impression de voir deux films réunis en un. La jonction s'opère avec Philippe Noiret, qui débutait ici au cinéma (à 25 ans). Sans que le scénario lui donne un nom, il est ce jeune homme revenu à Sète, dans le quartier de son enfance, prendre un temps de repos. Là, une jeune femme - qu'incarne Silvia Monfort - vient le rejoindre et lui parler de leur amour qui, s'imagine-t-elle, pourrait finir bientôt. D'où la question: ce vilain pressentiment fondra-t-il au soleil du rivage méditerranéen ? Le film y répond, mais l'enjeu de La Pointe Courte semble aussi de faire le portrait bienveillant d'une petite communauté de pêcheurs. Il faut se souvenir qu'Agnès Varda avait elle-même vécu à Sète au cours des années 40: elle devait donc y avoir des repères suffisants pour ne pas en revenir qu'avec une banale carte postale. Cela n'a pas suffi à me passionner, mais cela ne veut surtout pas dire qu'il n'y a aucune bonne et/ou belle chose à "piocher" dans ce travail. À noter la participation du génial Alain Resnais en qualité de monteur.
La Pointe Courte
Film français d'Agnès Varda (1956)
Je n'ai pas (re)dit qu'avant ses débuts au cinéma, la cinéaste en herbe exerçait ses talents comme photographe professionnelle. Ses plans mobiles y gagnent bien sûr en intensité - et ses plans fixes, aussi. Résultat: même moins séduit que j'avais pu l'espérer, je dis bravo. D'ailleurs, j'ai même du mal à trouver un quelconque film comparable. Truffaut, Godard, Rohmer et Rivette avaient encore attendu un peu !
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Un autre avis chez mes petits camarades ?
Oui, du côté de "L'oeil sur l'écran". Mais il est plutôt proche du mien...
Sans nécessairement oser m'aventurer à confirmer, je dis volontiers que j'ai eu l'impression de voir deux films réunis en un. La jonction s'opère avec Philippe Noiret, qui débutait ici au cinéma (à 25 ans). Sans que le scénario lui donne un nom, il est ce jeune homme revenu à Sète, dans le quartier de son enfance, prendre un temps de repos. Là, une jeune femme - qu'incarne Silvia Monfort - vient le rejoindre et lui parler de leur amour qui, s'imagine-t-elle, pourrait finir bientôt. D'où la question: ce vilain pressentiment fondra-t-il au soleil du rivage méditerranéen ? Le film y répond, mais l'enjeu de La Pointe Courte semble aussi de faire le portrait bienveillant d'une petite communauté de pêcheurs. Il faut se souvenir qu'Agnès Varda avait elle-même vécu à Sète au cours des années 40: elle devait donc y avoir des repères suffisants pour ne pas en revenir qu'avec une banale carte postale. Cela n'a pas suffi à me passionner, mais cela ne veut surtout pas dire qu'il n'y a aucune bonne et/ou belle chose à "piocher" dans ce travail. À noter la participation du génial Alain Resnais en qualité de monteur.
La Pointe Courte
Film français d'Agnès Varda (1956)
Je n'ai pas (re)dit qu'avant ses débuts au cinéma, la cinéaste en herbe exerçait ses talents comme photographe professionnelle. Ses plans mobiles y gagnent bien sûr en intensité - et ses plans fixes, aussi. Résultat: même moins séduit que j'avais pu l'espérer, je dis bravo. D'ailleurs, j'ai même du mal à trouver un quelconque film comparable. Truffaut, Godard, Rohmer et Rivette avaient encore attendu un peu !
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Un autre avis chez mes petits camarades ?
Oui, du côté de "L'oeil sur l'écran". Mais il est plutôt proche du mien...
2 commentaires:
J'aimerais bien voir Philippe Noiret à 25 ans :-)
Il est ce genre d'acteurs dont on a l'impression qu'il a toujours été "vieux" (relativement et ce n'est pas du tout péjoratif).
Mais Sylvia Montfort ne m'a jamais plu. Un peu comme Anne Alvaro aujourd'hui. Des tragédiennes sans humour, ni recul.
Le bon Philippe avec une coupe au bol et sans barbe, ça surprend ! Mais cette voix...
Je ne connaissais pas Silvia (avec deux I) Monfort (avec un seul T). Je ne l'ai pas vraiment appréciée.
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