Les liens de sa famille avec l'industrie du cinéma sont incontestables. Léa Seydoux est-elle pour autant une banale fille à papa, sans mérite artistique particulier ? Pour mieux en juger, j'ai regardé Belle Épine. Elle avait 24 ans quand le film a été présenté au Festival de Cannes. C'était - déjà - sa treizième apparition sur grand écran. Un joli score !
Fin des seventies. Prudence a 16-17 ans et vit seule dans un appart' de la banlieue parisienne. Sa mère est morte, son père parti. L'ado sèche les cours et croise une autre fille, Maryline, voleuse à la tire. C'est ainsi qu'elle découvre l'existence d'un point de rassemblement nocturne pour les jeunes de la marge: le récent marché d'intérêt national de Rungis, théâtre alors de courses de motos clandestines. Prudence en oublierait presque son prénom ! Ce cinéma de la réalité reconstituée peut déplaire: les enjeux de Belle Épine sont modestes. Néanmoins, ce premier film d'une réalisatrice tout juste trentenaire reçut plutôt, à l'époque, un bon accueil. La jeune garde du cinéma français y est bien représentée avec notamment, outre Léa Seydoux, Anaïs Demoustier, Nicolas Maury, Swann Arlaud et Guillaume Gouix. Sombre, j'ai trouvé que le film rendait bien compte d'un mal-être fréquent - et à vrai dire insaisissable - chez les adultes en devenir. Coupée du glamour qu'elle peut incarner désormais, l'actrice principale montre d'assez belles qualités ! Il faudrait ne jamais juger trop vite...
Belle Épine
Film français de Rebecca Zlotowski (2010)
Anecdote: cet opus reçut un prix Louis-Delluc et valut à Léa Seydoux une nomination au César du meilleur espoir féminin. Il n'y a pas lieu d'en faire un incontournable, mais j'insiste: je l'ai plutôt apprécié. L'adolescence solitaire est aussi centrale dans Rosetta, un film social autrement plus intense (avec une impressionnante Émilie Dequenne) ! Mais, à la lisière de ce thème, je crois que ma préférence va à Ava...
Fin des seventies. Prudence a 16-17 ans et vit seule dans un appart' de la banlieue parisienne. Sa mère est morte, son père parti. L'ado sèche les cours et croise une autre fille, Maryline, voleuse à la tire. C'est ainsi qu'elle découvre l'existence d'un point de rassemblement nocturne pour les jeunes de la marge: le récent marché d'intérêt national de Rungis, théâtre alors de courses de motos clandestines. Prudence en oublierait presque son prénom ! Ce cinéma de la réalité reconstituée peut déplaire: les enjeux de Belle Épine sont modestes. Néanmoins, ce premier film d'une réalisatrice tout juste trentenaire reçut plutôt, à l'époque, un bon accueil. La jeune garde du cinéma français y est bien représentée avec notamment, outre Léa Seydoux, Anaïs Demoustier, Nicolas Maury, Swann Arlaud et Guillaume Gouix. Sombre, j'ai trouvé que le film rendait bien compte d'un mal-être fréquent - et à vrai dire insaisissable - chez les adultes en devenir. Coupée du glamour qu'elle peut incarner désormais, l'actrice principale montre d'assez belles qualités ! Il faudrait ne jamais juger trop vite...
Belle Épine
Film français de Rebecca Zlotowski (2010)
Anecdote: cet opus reçut un prix Louis-Delluc et valut à Léa Seydoux une nomination au César du meilleur espoir féminin. Il n'y a pas lieu d'en faire un incontournable, mais j'insiste: je l'ai plutôt apprécié. L'adolescence solitaire est aussi centrale dans Rosetta, un film social autrement plus intense (avec une impressionnante Émilie Dequenne) ! Mais, à la lisière de ce thème, je crois que ma préférence va à Ava...
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