Ils sont forts, ces Anglais. Capables de planter l'Union européenne après d'interminables tractations, mais aussi de produire des films sociaux, engagés et engageants, très sympathiques. Je suis tombé sous le charme de The Duke sitôt après avoir vu la bande-annonce. Encore une histoire vraie, oui, mais intéressante ! Et bien racontée...
À l'heure où la France se divise sur la question des retraites, le film nous replonge dans le Newcastle (modeste) du début des années 1960. Kempton Bunton a atteint un certain âge et exerce la profession honorable de chauffeur de taxi. Son problème: il est très bavard ! Résultat: il déplaît aux clients et perd ce petit boulot pourtant utile. Au grand désarroi de Madame Bunton, notre ami Kempton relativise et reprend son combat... pour affranchir de la redevance télévisuelle les personnes âgées et les anciens combattants. Si vous ignorez jusqu'où il va aller pour se faire entendre, je préfère ne rien révéler. Vous serez de toute façon fixés dès le début de The Duke. C'est fou...
J'avais déjà croisé la route de Jim Broadbent, l'acteur qui tient le film sur ses épaules. Le personnage qu'il incarne est à la fois excentrique et tout à fait attachant. À 70 ans passés, une belle performance. Avec lui, d'autres comédiens britanniques dont j'ignorais tout jusqu'alors composent une troupe convaincante, où une Helen Mirren d'une belle justesse dans la drôlerie trône en majesté. Ajoutons à cela que le long-métrage, sans être très novateur, a deux ou trois idées originales dans la mise en scène et une jolie B.O. jazzy: je dis bingo. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et suis ressorti de la salle avec la banane (ou le smile, si vous tenez à un mot "couleur locale"). The Duke est un véritable bonbon, avec juste ce qu'il faut de sucre. Ah ! Rien ne vous interdira ensuite de réfléchir à la notion de justice !
The Duke
Film britannique de Roger Michell (2021)
Un coup de coeur instantané, qui m'a vraiment fait beaucoup de bien après une semaine assez intense. À voir en VO, si vous le pouvez. D'autres cinéastes britanniques montrent qu'on peut faire des films sociaux sans misérabilisme aucun: Ken Loach avec La part des anges et Matthew Warchus pour Pride me viennent rapidement à l'esprit comme exemples. Je suis sûr qu'il y en a plein d'autres. Que j'oublie...
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En attendant que ma lumière sa rallume...
Je peux toujours vous conseiller d'aller faire un p'tit tour chez Pascale.
À l'heure où la France se divise sur la question des retraites, le film nous replonge dans le Newcastle (modeste) du début des années 1960. Kempton Bunton a atteint un certain âge et exerce la profession honorable de chauffeur de taxi. Son problème: il est très bavard ! Résultat: il déplaît aux clients et perd ce petit boulot pourtant utile. Au grand désarroi de Madame Bunton, notre ami Kempton relativise et reprend son combat... pour affranchir de la redevance télévisuelle les personnes âgées et les anciens combattants. Si vous ignorez jusqu'où il va aller pour se faire entendre, je préfère ne rien révéler. Vous serez de toute façon fixés dès le début de The Duke. C'est fou...
J'avais déjà croisé la route de Jim Broadbent, l'acteur qui tient le film sur ses épaules. Le personnage qu'il incarne est à la fois excentrique et tout à fait attachant. À 70 ans passés, une belle performance. Avec lui, d'autres comédiens britanniques dont j'ignorais tout jusqu'alors composent une troupe convaincante, où une Helen Mirren d'une belle justesse dans la drôlerie trône en majesté. Ajoutons à cela que le long-métrage, sans être très novateur, a deux ou trois idées originales dans la mise en scène et une jolie B.O. jazzy: je dis bingo. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et suis ressorti de la salle avec la banane (ou le smile, si vous tenez à un mot "couleur locale"). The Duke est un véritable bonbon, avec juste ce qu'il faut de sucre. Ah ! Rien ne vous interdira ensuite de réfléchir à la notion de justice !
The Duke
Film britannique de Roger Michell (2021)
Un coup de coeur instantané, qui m'a vraiment fait beaucoup de bien après une semaine assez intense. À voir en VO, si vous le pouvez. D'autres cinéastes britanniques montrent qu'on peut faire des films sociaux sans misérabilisme aucun: Ken Loach avec La part des anges et Matthew Warchus pour Pride me viennent rapidement à l'esprit comme exemples. Je suis sûr qu'il y en a plein d'autres. Que j'oublie...
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En attendant que ma lumière sa rallume...
Je peux toujours vous conseiller d'aller faire un p'tit tour chez Pascale.
4 commentaires:
Bonsoir Martin K, même si j'ai trouvé que parfois le film manquait de rythme mais j'ai passé un très bon moment en compagnie de Jim Broadbent qui est irrésistible. Bonne soirée.
C'est un petit film, en fait, mais malgré ses quelques défauts, il reste vraiment sympa.
Bien apprécié le moment où il essaie d'aller honorer Jules César au Parlement...
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Je ne me souviens déjà plus de ce passage, mais garde le souvenir d'un film sympa.
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