vendredi 30 mars 2018

Doubles noces

Au programme de ce jour: deux "vieux" films réunis en un diptyque. Le mariage étant leur thème commun, je trouve pertinent et sympa d'ainsi les mettre en parallèle. Cela peut aussi donner une petite idée de l'évolution des moeurs, mais ces deux longs-métrages sont d'un ton assez badin, pour le coup. À classer au rayon des comédies (légères) !

Mon épouse favorite
Film américain de Garson Kanin (1940)

Plutôt bien conservée pour son âge, cette très gentille petite bluette met en scène Cary Grant dans le rôle d'un avocat plaidant sa cause personnelle devant un tribunal. Objets de sa requête: le constat légal de son veuvage et l'obtention du droit de se remarier. Un juge autoritaire complique un peu la chose, mais cette courte obstruction n'a que peu de conséquences en comparaison du retour inattendu d'une première mariée bien vivante. Débute alors, pour le bigame malgré lui, une partie de cache-cache intime avec ses deux épouses légitimes. Mine de rien, à l'époque, c'était un sujet plutôt audacieux ! Quelque chose me dit que le scénariste, lui, a dû ruser pour passer entre les filets de la censure. Il en résulte un film daté, mais rigolo. Coup de coeur personnel pour Irene Dunne... et son art du come-back.

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Une petite anecdote ?
Un remake était prévu en 1962, avec pour vedette Marilyn Monroe. Cyd Charisse et Dean Martin n'ont pu le finir après la mort de la belle. Something's got to give est donc resté inachevé. Une autre version est finalement sortie un an plus tard, en 1963: Pousse-toi, chérie. Doris Day, Polly Bergen et James Garner occupent les rôles principaux.

Et un lien en bonus ?
Vous trouverez un autre avis sur le film du côté de "L'oeil sur l'écran".

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Le père de la mariée
Film américain de Vincente Minnelli (1950)

Cette fois, pas de ménage à trois, mais les profondes inquiétudes d'un papa dont la fille va convoler en justes noces ! Toute la question est bien sûr de savoir si elles sont légitimes ou non. On aurait envie d'y croire une seconde devant la mine déconfite d'un Spencer Tracy convaincant, mais, du haut de ses 18 ans, Liz Taylor est si décidée qu'on pensera plutôt le contraire. Cela dit, et ainsi que son titre l'indique on ne peut plus clairement, le film adopte le point de vue paternel. Rassurez-vous, jeunes gens: c'est bien sûr pour s'en moquer gentiment et donc rire tout au long de ses fameuses (més)aventures. Aujourd'hui, de fait, on ne peut décemment pas faire autre chose ! C'est à la toute fin que l'on pourra ensuite apprécier le côté guimauve de cette histoire, puisque, évidemment, tout est bien qui finit bien...

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Une petite anecdote ?

Oui ! La même (ou presque) ! Juste pour confirmer qu'un remake existe bel et bien, cette fois, sorti aux States le 20 décembre 1991. Avec, au tout premier rang du casting, Diane Keaton et Steve Martin. 

Et... autre chose ?

Non, désolé: je ne vois rien de particulier à ajouter à ce que j'ai écrit. Du coup, on se retrouvera ce week-end pour ma prochaine chronique !

4 commentaires:

Pascale a dit…

J'ai vu le 2ème et il faut être très indulgent. La présence d'acteurs aimés aident à cette indulgence.
Irene Dunne est moins connue que ses collègues de l'époque. Elle était la première à interpréter le rôle feminin de ELLE ET LUI 💖

Martin a dit…

"Mon épouse favorite" est meilleur, de toute façon. Plus moderne, disons.
Après, effectivement, je confirme: impossible de ne pas aimer le duo Liz Taylor / Stanley Kramer.

ideyvonne a dit…

Hé hé, j'ai vu les 2, c'est du vrai "entertainment" :)

Martin a dit…

Exactement. Je n'en attendais pas autre chose.
Et puis, bon, avec une telle galerie d'acteurs, c'est quand même plutôt sympa à regarder !