L'heure est venue pour l'amie Joss de revenir en piste. La chronique qu'elle m'a proposée était un peu longue: je la publie en deux temps. Aujourd'hui, la première partie vous parlera d'un événement inédit auquel notre chère plume invitée a activement apporté son concours. La suite arrive dès demain, avec un court-métrage. Bonnes lectures !
En démarrant l'année 2018 pour le blog de Martin, je m'étais brièvement penchée sur la carrière cinématographique de Johnny Hallyday. Sorte d'hommage personnel. Et à travers lui, celle de l'image du bad boy de ses débuts dans la mouvance de l'inénarrable Easy rider s'était vite imposée l'image de la moto. Moi-même associée au lancement du premier French Riviera Motocycle Film Festival organisé à Nice les 2, 3 et 4 mars derniers, j'ai alors eu envie de vous entraîner vers ma propre sélection. Comme ça, au fil des mois, égrainer quelques-uns des excellents courts et longs-métrages de cette première édition, hors des grands circuits commerciaux.
Dans des genres extrêmement différents, je tenterai de vous faire partager mon émotion – éclectique – et ce fil conducteur qui m'est apparu à la fin du festival. D'une histoire à l'autre, d'une fiction à un documentaire, où la moto s'est faite tour à tour pilier ou prétexte, c'est le versant animalité qui m'a sauté aux yeux et aux tripes, l'instinct qui lie le corps à la tête et les entraîne tous deux vers une dimension inattendue. Sensualité, liberté, créativité, ingéniosité, spiritualité, "à la vie à la mort" comme on dit. Oui, c'est tout cela la moto. Le cinéma tente de le restituer et parfois même, il y parvient !
Dans The monkey and her driver (Le singe et sa pilote) du réalisateur américain Ned Thanhouser, un court de 23 minutes, la silhouette féminine qui fait corps avec sa pilote est la représentation presque caricaturale de mon propos, depuis ses sensations dans le panier du side-car jusqu'à ses sorties fracassantes, qui pourtant ne la détourneront jamais de leur objectif commun. Kendra et Betty constituent la seuel équipe 100% féminine des courses de side-cars nationales aux USA. Peinture à la fois physique et psychologique d'un duo extraordinaire.
Jusqu’à Il mago Mancini (Le mage Mancini, du réalisateur Jeffrey Zani, 1h03) qui dresse le portrait pas à pas du mécanicien préparateur Guido Mancini ayant aidé les débuts de cinq pilotes italiens parmi les plus talentueux de ces trente dernières années et sa rencontre avec la nouvelle génération. Le mage, celui qui porte l'action à sa dimension la plus abstraite. Et c'est bien de cela dont il s'agit puisqu'ici, les deux extrêmes se rejoignent, entre corporalité et spiritualité. Entre les deux, il y a tout cet éventail de sensations et d'émotions, d'échanges avec soi, entre soi et la moto, entre soi et les autres. Bref, dix-huit films, dont certains valent vraiment le détour, à deux ou quatre roues, et même à pied !
Aujourd'hui, avant de me lancer dans la présentation de l'un de mes films fétiches pour ce mois de mars, je vous annonce simplement qu'après trois jours de projections quasiment non-stop à l'Espace Magnan de Nice, qui exposait pour l'occasion un bel échantillon des clichés du photographe niçois Gérard Delio, connu des circuits français depuis près de quarante ans, trois films se sont vu décerner les prix:
- Long-métrage: Il mago Mancini (Jeffrey Zani / 2005)
- Court: Black lightning - The Rollie Free story (Zach Ziglow / 2011)
- Prix du public : Dream racer (Simon Lee / 2013)
À titre purement informatif, le Prix du public a été décerné au film le plus primé au monde parmi les films de moto et d'aventure, fictions ou documentaires (dix prix !). Si vous vous êtes déjà demandé ce que signifie vivre votre rêve, Dream racer vous apportera la réponse. Pour la première fois dans un long-métrage, ce film montre la légendaire course Paris-Dakar, maintenant exilée en Amérique du Sud, dans sa forme la plus pure. Pas de sponsors, pas d'équipe de plusieurs millions de dollars, pas même un mécanicien, mais juste un coureur, une moto, un cinéaste… et le monde entier !
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Salut, ami(e)s motard(e)s ou piétons, c'est de nouveau Martin ! Simplement pour vous confirmer que Joss revient donc dès demain avec un autre des films qui l'auront marquée pendant ces trois jours.
En démarrant l'année 2018 pour le blog de Martin, je m'étais brièvement penchée sur la carrière cinématographique de Johnny Hallyday. Sorte d'hommage personnel. Et à travers lui, celle de l'image du bad boy de ses débuts dans la mouvance de l'inénarrable Easy rider s'était vite imposée l'image de la moto. Moi-même associée au lancement du premier French Riviera Motocycle Film Festival organisé à Nice les 2, 3 et 4 mars derniers, j'ai alors eu envie de vous entraîner vers ma propre sélection. Comme ça, au fil des mois, égrainer quelques-uns des excellents courts et longs-métrages de cette première édition, hors des grands circuits commerciaux.
Dans des genres extrêmement différents, je tenterai de vous faire partager mon émotion – éclectique – et ce fil conducteur qui m'est apparu à la fin du festival. D'une histoire à l'autre, d'une fiction à un documentaire, où la moto s'est faite tour à tour pilier ou prétexte, c'est le versant animalité qui m'a sauté aux yeux et aux tripes, l'instinct qui lie le corps à la tête et les entraîne tous deux vers une dimension inattendue. Sensualité, liberté, créativité, ingéniosité, spiritualité, "à la vie à la mort" comme on dit. Oui, c'est tout cela la moto. Le cinéma tente de le restituer et parfois même, il y parvient !
Dans The monkey and her driver (Le singe et sa pilote) du réalisateur américain Ned Thanhouser, un court de 23 minutes, la silhouette féminine qui fait corps avec sa pilote est la représentation presque caricaturale de mon propos, depuis ses sensations dans le panier du side-car jusqu'à ses sorties fracassantes, qui pourtant ne la détourneront jamais de leur objectif commun. Kendra et Betty constituent la seuel équipe 100% féminine des courses de side-cars nationales aux USA. Peinture à la fois physique et psychologique d'un duo extraordinaire.
Jusqu’à Il mago Mancini (Le mage Mancini, du réalisateur Jeffrey Zani, 1h03) qui dresse le portrait pas à pas du mécanicien préparateur Guido Mancini ayant aidé les débuts de cinq pilotes italiens parmi les plus talentueux de ces trente dernières années et sa rencontre avec la nouvelle génération. Le mage, celui qui porte l'action à sa dimension la plus abstraite. Et c'est bien de cela dont il s'agit puisqu'ici, les deux extrêmes se rejoignent, entre corporalité et spiritualité. Entre les deux, il y a tout cet éventail de sensations et d'émotions, d'échanges avec soi, entre soi et la moto, entre soi et les autres. Bref, dix-huit films, dont certains valent vraiment le détour, à deux ou quatre roues, et même à pied !
Aujourd'hui, avant de me lancer dans la présentation de l'un de mes films fétiches pour ce mois de mars, je vous annonce simplement qu'après trois jours de projections quasiment non-stop à l'Espace Magnan de Nice, qui exposait pour l'occasion un bel échantillon des clichés du photographe niçois Gérard Delio, connu des circuits français depuis près de quarante ans, trois films se sont vu décerner les prix:
- Long-métrage: Il mago Mancini (Jeffrey Zani / 2005)
- Court: Black lightning - The Rollie Free story (Zach Ziglow / 2011)
- Prix du public : Dream racer (Simon Lee / 2013)
À titre purement informatif, le Prix du public a été décerné au film le plus primé au monde parmi les films de moto et d'aventure, fictions ou documentaires (dix prix !). Si vous vous êtes déjà demandé ce que signifie vivre votre rêve, Dream racer vous apportera la réponse. Pour la première fois dans un long-métrage, ce film montre la légendaire course Paris-Dakar, maintenant exilée en Amérique du Sud, dans sa forme la plus pure. Pas de sponsors, pas d'équipe de plusieurs millions de dollars, pas même un mécanicien, mais juste un coureur, une moto, un cinéaste… et le monde entier !
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Salut, ami(e)s motard(e)s ou piétons, c'est de nouveau Martin ! Simplement pour vous confirmer que Joss revient donc dès demain avec un autre des films qui l'auront marquée pendant ces trois jours.
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