Ce n'est peut-être pas vrai, mais j'ai l'impression que le grand public est un peu moins sévère qu'il ne l'a été jadis avec le cinéma français. Un genre me semble supporter les critiques les plus vives: la comédie. Est-ce parce que tous les plus gros succès en sont ? Possible. J'ai vu Retour chez ma mère à l'invitation de la mienne, sans conviction...
Au final, je ne me suis pas ennuyé et j'ai souri devant ce petit film ordinaire, d'allure presque théâtrale et quasi-calibré pour la télé. L'histoire s'inscrit dans une Marseille reproduite à Aix: Stéphanie, architecte, a dû vendre les parts de son cabinet et se retrouve donc au chômage, ce qui est d'autant plus difficile qu'elle ne touche rien. Vous l'aurez compris: bon gré mal gré, elle... retourne chez sa mère pour économiser un loyer et, idéalement, trouver un peu de réconfort. Le film tente de nous amuser avec les oppositions que révèle soudain cette cohabitation forcée et, de prime abord, y parvient plutôt bien. Après l'arrivée du frère, de la soeur et du beauf, ça se gâte un peu...
Soyons clair: le ping-pong Alexandra Lamy / Josiane Balasko fonctionne, tant il paraît crédible. C'est bien du côté des personnages secondaires - et surtout de leur écriture - que le bât blesse. J'ai eu quelque difficulté à y adhérer, même j'ai bien aimé l'idée de l'amant secret de la maman, le meilleur des ressorts comiques du scénario. L'impression (négative) que j'ai, c'est que ce genre de productions reste malgré tout assez simpliste. Je ne vois rien de très honteux dans ce cinéma, mais justement... je vois également peu de cinéma ! Retour chez ma mère s'appuie à 200% sur sa troupe de comédiens. Puisqu'il ne prend aucun risque de mise en scène, on ne perdra rien d'essentiel à attendre son passage sur la petite lucarne. Je note aussi que le film avait presque fait 2 millions d'entrées en cinq semaines...
Retour chez ma mère
Film français d'Eric Lavaine (2016)
Bref... les amateurs de grand cinéma peuvent se détourner. Il faut une dose de ma bienveillance coutumière pour aimer ce long-métrage ordinaire. Ce qui est sûr, c'est que j'ai vu pire ! Moins "franchouillard" que Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? et moins bobo-nombriliste que Les garçons et Guillaume, à table !, le film est dans la moyenne. Je préfère les rom' com', telles que La chance de ma vie notamment.
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Le film ne semble pas faire recette sur les blogs...
Parmi mes petits camarades, seule Dasola en a parlé... brièvement.
Au final, je ne me suis pas ennuyé et j'ai souri devant ce petit film ordinaire, d'allure presque théâtrale et quasi-calibré pour la télé. L'histoire s'inscrit dans une Marseille reproduite à Aix: Stéphanie, architecte, a dû vendre les parts de son cabinet et se retrouve donc au chômage, ce qui est d'autant plus difficile qu'elle ne touche rien. Vous l'aurez compris: bon gré mal gré, elle... retourne chez sa mère pour économiser un loyer et, idéalement, trouver un peu de réconfort. Le film tente de nous amuser avec les oppositions que révèle soudain cette cohabitation forcée et, de prime abord, y parvient plutôt bien. Après l'arrivée du frère, de la soeur et du beauf, ça se gâte un peu...
Soyons clair: le ping-pong Alexandra Lamy / Josiane Balasko fonctionne, tant il paraît crédible. C'est bien du côté des personnages secondaires - et surtout de leur écriture - que le bât blesse. J'ai eu quelque difficulté à y adhérer, même j'ai bien aimé l'idée de l'amant secret de la maman, le meilleur des ressorts comiques du scénario. L'impression (négative) que j'ai, c'est que ce genre de productions reste malgré tout assez simpliste. Je ne vois rien de très honteux dans ce cinéma, mais justement... je vois également peu de cinéma ! Retour chez ma mère s'appuie à 200% sur sa troupe de comédiens. Puisqu'il ne prend aucun risque de mise en scène, on ne perdra rien d'essentiel à attendre son passage sur la petite lucarne. Je note aussi que le film avait presque fait 2 millions d'entrées en cinq semaines...
Retour chez ma mère
Film français d'Eric Lavaine (2016)
Bref... les amateurs de grand cinéma peuvent se détourner. Il faut une dose de ma bienveillance coutumière pour aimer ce long-métrage ordinaire. Ce qui est sûr, c'est que j'ai vu pire ! Moins "franchouillard" que Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? et moins bobo-nombriliste que Les garçons et Guillaume, à table !, le film est dans la moyenne. Je préfère les rom' com', telles que La chance de ma vie notamment.
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Le film ne semble pas faire recette sur les blogs...
Parmi mes petits camarades, seule Dasola en a parlé... brièvement.
6 commentaires:
Bonjour Martin, je ne savais que le film avait fait 2 millions d'entrées, c'est justifié en partie car c'est un film sympa. Bon 14 juillet.
J'ai passé mon tour même si j'adore Balasko et que j'aime beaucoup Alexandra.
ça me semblait assez "facile" en effet mais il y a tant d'autres films en ce moment que je privilégie l'inédit.
Gros gros coup au cœur pour Viva dont je n'ai pas encore parlé.
@Dasola:
Film sympa, en effet, mais peut-être un peu trop insignifiant pour marquer durablement les esprits. Tu me diras qu'il en faut, des "comme ça", et tu auras bien raison.
@Pascale:
Comme je l'ai souligné, le tandem Josiane / Alexandra fonctionne bien et mérite assurément toute ta sympathie. Je ne pense pas que je serai allé voir le film seul, mais en famille, c'était un bon moment. D'autres priorités m'attendent également. À suivre...
Je n'ai pas vu le film. Je ne dis pas "encore" car franchement, avant même d'avoir lu ta chronique, je prévoyais largement de le voir un jour mais chez moi !... Pas eu envie du tout d'user la toile. Mais je ne doute pas que les deux ont pu faire du bon boulot. Ce qui m'intéresse, c'est ledit "effet boomerang" des populations revenant chez leurs parents. ET aussi que toi, tu aies vu le film avec ta propre maman. Ca, c'est le must, et ça donne un attrait considérable au moment. Je te comprends. Joss
De toute façon, à mon humble avis, le cinéma est TOUJOURS conçu pour être partagé.
Maintenant que tu réagis sur cette chronique, je me souviens de ton intérêt pour cette thématique des grands enfants de retour chez leurs parents. Dans le cas présent, c'est donc traité avec humour - et un tout petit peu de piquant.
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