Elizabeth II a peut-être 90 ans et la couronne britannique sur la tête depuis plus de 64 printemps: n'empêche qu'au cinéma, les monarques d'outre-Manche ont le trône branlant et le pouvoir souvent contesté. Exemple aujourd'hui autour d'un film américain: Le bouffon du roi. L'un des très nombreux récits à la Robin des Bois du vieil Hollywood...
Nous revoilà donc au temps du Moyen-Âge, alors que le vil Roderick usurpe sans vergogne le titre de souverain, au détriment d'un bébé dont, comme il se doit, toute la royale famille a été assassinée. Cachés dans la forêt, quelques sujets loyalistes de sa Majesté résistent encore et toujours au félon, au péril de leur vie, bien sûr. Parmi eux, un chef de bande: Le Renard noir. C'est par surprise finalement que le récit se désintéresse vite de ce personnage archétypal. Fidèle à son titre (The court's jester en VO), le scénario préfère se consacrer à l'un de ses complices, un type assez maladroit et peu courageux, mais réglo. Le bouffon du roi, c'est lui, of course !
Pour vous donner une petite idée du truc, je vous révélerai simplement que le titulaire légitime du sceptre royal peut être reconnu... à la tâche de vin en forme de fleur d'aubépine de sa fesse gauche. Inutile de dire beaucoup plus, je pense: vous aurez compris seuls que ce (vrai) film de capes et d'épées tient aussi de la comédie. Bien sûr, sorti il y a soixante ans, il sent un peu la poussière. Maintenant, si vous êtes adeptes du genre, je pense qu'il vous plaira. Aux côtés des légendaires Angela Lansbury et Basil Rathbone, il est difficile de ne pas relever la performance clownesque de Danny Kaye. Le bouffon du roi lui doit beaucoup, ainsi qu'au couple qu'il forme ici avec la jolie Glynis Johns, de douze ans sa cadette. Une madeleine cinéphile et musicale, à savourer pour ce qu'elle est: une vraie rareté.
Le bouffon du roi
Film américain de Melvin Frank et Norman Panama (1956)
Oui, donc, bon... un ersatz de Robin des Bois avec une actrice principale vue ensuite dans Mary Poppins: le public visé est familial. Cela dit, j'ai pris un certain plaisir devant cette production ancienne. Elle m'a rappelé d'autres facéties, vues dans Le corsaire rouge notamment, ou dans La flèche et le flambeau. L'affiche française d'époque annonce "du comique à grand spectacle". Un peu exagéré...
Nous revoilà donc au temps du Moyen-Âge, alors que le vil Roderick usurpe sans vergogne le titre de souverain, au détriment d'un bébé dont, comme il se doit, toute la royale famille a été assassinée. Cachés dans la forêt, quelques sujets loyalistes de sa Majesté résistent encore et toujours au félon, au péril de leur vie, bien sûr. Parmi eux, un chef de bande: Le Renard noir. C'est par surprise finalement que le récit se désintéresse vite de ce personnage archétypal. Fidèle à son titre (The court's jester en VO), le scénario préfère se consacrer à l'un de ses complices, un type assez maladroit et peu courageux, mais réglo. Le bouffon du roi, c'est lui, of course !
Pour vous donner une petite idée du truc, je vous révélerai simplement que le titulaire légitime du sceptre royal peut être reconnu... à la tâche de vin en forme de fleur d'aubépine de sa fesse gauche. Inutile de dire beaucoup plus, je pense: vous aurez compris seuls que ce (vrai) film de capes et d'épées tient aussi de la comédie. Bien sûr, sorti il y a soixante ans, il sent un peu la poussière. Maintenant, si vous êtes adeptes du genre, je pense qu'il vous plaira. Aux côtés des légendaires Angela Lansbury et Basil Rathbone, il est difficile de ne pas relever la performance clownesque de Danny Kaye. Le bouffon du roi lui doit beaucoup, ainsi qu'au couple qu'il forme ici avec la jolie Glynis Johns, de douze ans sa cadette. Une madeleine cinéphile et musicale, à savourer pour ce qu'elle est: une vraie rareté.
Le bouffon du roi
Film américain de Melvin Frank et Norman Panama (1956)
Oui, donc, bon... un ersatz de Robin des Bois avec une actrice principale vue ensuite dans Mary Poppins: le public visé est familial. Cela dit, j'ai pris un certain plaisir devant cette production ancienne. Elle m'a rappelé d'autres facéties, vues dans Le corsaire rouge notamment, ou dans La flèche et le flambeau. L'affiche française d'époque annonce "du comique à grand spectacle". Un peu exagéré...
2 commentaires:
Moi aussi le mets sur le même plan que "le corsaire rouge" et Comme j'adore Danny Kay, tu penses bien que je l'ai regardé ces jours derniers ;)
Hé hé ! Les grands esprits se rencontrent ! Bon, moi, c'était mon tout premier Danny Kaye, mais je ne dirais pas non à l'opportunité d'en découvrir d'autres.
Enregistrer un commentaire