David Fincher n'est peut-être pas le plus prolifique des cinéastes hollywoodiens, mais j'aime assez ceux de ses films que j'ai déjà eu l'occasion de voir. C'est sur son nom et sa réputation que j'ai eu envie de m'en offrir un nouveau: Zodiac. Croyez-le ou non: je ne savais véritablement que très peu de choses sur le long-métrage auparavant. Pour info, je vous indiquerai simplement qu'il commence vers la fin des années 60, quand un tueur en série sème doucement la panique en Californie. Âmes sensibles, les premières scènes vous feront mal !
Par la suite, c'est plus facile à regarder. Plus qu'une longue litanie d'assassinats sordides, nous sommes invités à suivre le jeu de piste qui s'engage bientôt entre le meurtrier, la police et la presse. C'est d'ailleurs précisément aux journaux que le criminel fait l'aveu spontané de ses méfaits. L'originalité de la démarche tient au fait que cette confession est anticipée. Zodiac - c'est là le pseudonyme qu'il se donne - joue au chat et à la souris, revendiquant son "travail" et annonçant d'autres abominations. Sans toujours passer à l'acte...
Zodiac (le film) m'a semblé plus imaginatif qu'un énième thriller américain. Avec entre autres les bons Jack Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Robert Downey Jr. et Chloë Sevigny, la distribution a fière allure. J'imagine que la très importante quantité de dialogues prononcés pendant les deux heures et demie du long-métrage vous obligera inévitablement à rester concentrés sur l'écran. Vous aurez le temps d’échafauder des hypothèses et serez cueillis par surprise à la fin. Avant cela, n'oubliez surtout pas de jouir d'une admirable réalisation !
Zodiac
Film américain de David Fincher (2007)
Est-ce la patte de son auteur ? L'oeuvre d'aujourd'hui m'a donc paru singulière dans l'univers des polars "made in USA". Je ne vois guère d'autre film comparable, même si l'ambiance toute particulière a pu m'évoquer un Shutter Island - sorti plus tard, toutefois. À noter aussi que Zodiac s'inspire d'une histoire vraie et cite L'inspecteur Harry. Logique: le film de Don Siegel évoquait déjà le tueur du Zodiaque.
----------
Deux analyses à lire aussi...
Si vous voulez d'autres avis, je vous recommande un petit coup d'oeil sur "Le blog de Dasola" et chez Pascale ("Sur la route du cinéma").
Par la suite, c'est plus facile à regarder. Plus qu'une longue litanie d'assassinats sordides, nous sommes invités à suivre le jeu de piste qui s'engage bientôt entre le meurtrier, la police et la presse. C'est d'ailleurs précisément aux journaux que le criminel fait l'aveu spontané de ses méfaits. L'originalité de la démarche tient au fait que cette confession est anticipée. Zodiac - c'est là le pseudonyme qu'il se donne - joue au chat et à la souris, revendiquant son "travail" et annonçant d'autres abominations. Sans toujours passer à l'acte...
Zodiac (le film) m'a semblé plus imaginatif qu'un énième thriller américain. Avec entre autres les bons Jack Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Robert Downey Jr. et Chloë Sevigny, la distribution a fière allure. J'imagine que la très importante quantité de dialogues prononcés pendant les deux heures et demie du long-métrage vous obligera inévitablement à rester concentrés sur l'écran. Vous aurez le temps d’échafauder des hypothèses et serez cueillis par surprise à la fin. Avant cela, n'oubliez surtout pas de jouir d'une admirable réalisation !
Zodiac
Film américain de David Fincher (2007)
Est-ce la patte de son auteur ? L'oeuvre d'aujourd'hui m'a donc paru singulière dans l'univers des polars "made in USA". Je ne vois guère d'autre film comparable, même si l'ambiance toute particulière a pu m'évoquer un Shutter Island - sorti plus tard, toutefois. À noter aussi que Zodiac s'inspire d'une histoire vraie et cite L'inspecteur Harry. Logique: le film de Don Siegel évoquait déjà le tueur du Zodiaque.
----------
Deux analyses à lire aussi...
Si vous voulez d'autres avis, je vous recommande un petit coup d'oeil sur "Le blog de Dasola" et chez Pascale ("Sur la route du cinéma").
1 commentaire:
L'un de mes films préférés de Fincher. Quelques longueur mais une oeuvre particulièrement aboutit. Mon coup de coeur de l'année 2007.
Enregistrer un commentaire