Une chronique de Martin
Je vous ai parlé mercredi d'un film de Pedro Almodovar. Pour finir cette semaine, en voici un autre: Volver. Le tout premier souvenir que j'ai attaché à ce long-métrage, c'est une expression spontanée de mon père: "Ça, c'est du cinéma !". Il était allé découvrir l'oeuvre en salles, ce qui n'a pas été pas mon cas. C'est une fois encore à Arte que je dois l'opportunité de l'avoir vue à mon tour. J'ajoute qu'effectivement, ça, c'est du cinéma ! Et même du bon, mes amis !

Le genre du long-métrage est à vrai dire difficile à définir exactement. Très ponctuellement, le scénario prête à sourire. L'avalanche de catastrophes qui accable d'emblée la pauvre Raimunda paraît juste incroyable ! Une tante qui décède brutalement, un mari assassiné enfermé dans le congélateur, une soeur qui croit communiquer avec l'esprit d'une mère défunte depuis quatre ans déjà, une fille terrorisée... ça fait beaucoup pour une seule femme. Du coup, et c'est bien ce qui est formidable avec Volver, le scénario va placer les autres personnages à égalité. L'histoire qui est racontée n'est pas celle d'une femme, mais celle de plusieurs femmes. Cannes ne s'y est pas trompée cette fois: le Festival a eu la bonne idée d'octroyer un Prix d'interprétation collectif à toutes les comédiennes de la distribution. Sans avoir peur de me tromper, je dirais volontiers que Pedro Almodovar les aime toutes. Oui, ça se sent !


Film espagnol de Pedro Almodovar (2009)
Il me restera désormais à parler de Tout sur ma mère, un autre film du même réalisateur que je prévois de voir prochainement. Je suis presque convaincu déjà que le cinéma de l'Espagnol ne ressemble finalement qu'à lui-même, ce qui me donne envie de m'y replonger rapidement. Patience, chers lecteurs: je n'ai pas aujourd'hui de film comparable à vous proposer. Laissez-moi le temps d'y repenser...
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Impatients ? J'ai une proposition à vous faire...
Vous pouvez de nouveau vous rendre sur deux des blogs dont je parle souvent ici: vous constaterez ainsi qu'Elle et Lui, les rédacteurs de "L'oeil sur l'écran", sont un peu moins enthousiastes que moi. Pascale, elle, l'est bien davantage, comme vous pourrez le remarquer grâce à sa chronique publiée sur son site "Sur la route du cinéma".
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