"Au revoir, Robert... Parler de toi en quelques mots, c'est difficile. Une certitude: tu resteras mon Sundance Kid". C'est ce que j'ai écrit sur ma page Facebook après avoir appris la mort de Robert Redford. J'ai toujours supposé que la meilleure manière d'honorer la mémoire des acteurs était de voir (ou de revoir) leurs films. Sans en faire trop.
Robert, tout de même, avait assurément une place toute particulière dans nos coeurs. Sans doute parce que, héros et héraut du cinéma indépendant, il nous offrait la plus belle image possible de son pays. Je n'ai en réalité vu qu'une petite partie de sa longue filmographie. Devant et/ou derrière la caméra, l'ami Bob était souvent excellent. Sans en faire trop, lui non plus, et en partageant donc la lumière. Personnellement, c'est bien son rôle dans Butch Cassidy et le Kid dont je me souviens d'abord quand je repense à lui. Il avait 32 ans. Paul Newman, expliquait-il, l'avait pris sous son aile. Leur complicité évidente fait du film l'un de mes westerns de chevet. Une référence...
Je vous confirme bien évidemment que Redford n'était pas l'homme d'un seul film. Mais en fait, ce qui me vient rapidement à l'esprit quand je repense à lui dépasse même largement le cadre du cinéma. J'ai l'image d'un mec classe, tout simplement, dès le tout premier jour de sa carrière et jusqu'à ses toutes dernières apparitions publiques. Quand j'ai farfouillé sur le Web pour les photos, je n'ai rien trouvé d'outrageant ou de provocateur. Je n'ai pour ainsi dire vu qu'un type souriant. Cool. Visiblement heureux. OK, et alors ? Ça fait du bien. Cela laisse imaginer qu'il était dans la vie comme dans son travail. Meryl Streep l'a présenté comme "un lion". Calme et bienveillant, oui !
L'animal n'a pas croulé sous les récompenses et n'a jamais eu d'Oscar comme comédien, à l'exception d'une statuette d'honneur, en 2002. L'Académie lui en avait (tout de même !) octroyé une autre pour l'une de ses réalisations, Des gens comme les autres (1981). Un beau film dont j'aurais du mal à vous parler... vu que je dois encore le voir. Redford, pour moi, c'est Jeremiah Johnson, Nos plus belles années, L'arnaque et Out of Africa, notamment. Des personnages iconiques et des interprétations d'une grande justesse, presque à chaque fois. Peut-être parce que tout avait commencé au théâtre, en réalité. J'avoue être très peu au fait de ce début de carrière sur les planches !
Outre les quelques films déjà cités, j'ai aimé Robert dans Pieds nus dans le parc, Les hommes du président, L'affaire Chelsea Deardon, Spy game, Sous surveillance et enfin... Peter et Elliott le dragon. J'ai eu un jour la chance de rencontrer Sibylle Szaggars, son épouse. Elle avait accepté de me parler de sa propre carrière d'artiste peintre et d'évoquer La conspiration, l'un des films du Redford réalisateur. C'est un chouette souvenir, associé à celui de Gilles Jacob, président du Festival de Cannes, qui m'avait expliqué le peu de considérations pour l'acteur qu'avait eue certains journalistes lors de l'édition 1972. Politique des auteurs: ils voulaient parler à son ami, Sydney Pollack. Peut-être qu'on n'est jamais aussi aimé que lorsqu'on est parodié. L'hypothèse est une bonne excuse pour revoir La classe américaine...
Robert, tout de même, avait assurément une place toute particulière dans nos coeurs. Sans doute parce que, héros et héraut du cinéma indépendant, il nous offrait la plus belle image possible de son pays. Je n'ai en réalité vu qu'une petite partie de sa longue filmographie. Devant et/ou derrière la caméra, l'ami Bob était souvent excellent. Sans en faire trop, lui non plus, et en partageant donc la lumière. Personnellement, c'est bien son rôle dans Butch Cassidy et le Kid dont je me souviens d'abord quand je repense à lui. Il avait 32 ans. Paul Newman, expliquait-il, l'avait pris sous son aile. Leur complicité évidente fait du film l'un de mes westerns de chevet. Une référence...
Je vous confirme bien évidemment que Redford n'était pas l'homme d'un seul film. Mais en fait, ce qui me vient rapidement à l'esprit quand je repense à lui dépasse même largement le cadre du cinéma. J'ai l'image d'un mec classe, tout simplement, dès le tout premier jour de sa carrière et jusqu'à ses toutes dernières apparitions publiques. Quand j'ai farfouillé sur le Web pour les photos, je n'ai rien trouvé d'outrageant ou de provocateur. Je n'ai pour ainsi dire vu qu'un type souriant. Cool. Visiblement heureux. OK, et alors ? Ça fait du bien. Cela laisse imaginer qu'il était dans la vie comme dans son travail. Meryl Streep l'a présenté comme "un lion". Calme et bienveillant, oui !
L'animal n'a pas croulé sous les récompenses et n'a jamais eu d'Oscar comme comédien, à l'exception d'une statuette d'honneur, en 2002. L'Académie lui en avait (tout de même !) octroyé une autre pour l'une de ses réalisations, Des gens comme les autres (1981). Un beau film dont j'aurais du mal à vous parler... vu que je dois encore le voir. Redford, pour moi, c'est Jeremiah Johnson, Nos plus belles années, L'arnaque et Out of Africa, notamment. Des personnages iconiques et des interprétations d'une grande justesse, presque à chaque fois. Peut-être parce que tout avait commencé au théâtre, en réalité. J'avoue être très peu au fait de ce début de carrière sur les planches !
Outre les quelques films déjà cités, j'ai aimé Robert dans Pieds nus dans le parc, Les hommes du président, L'affaire Chelsea Deardon, Spy game, Sous surveillance et enfin... Peter et Elliott le dragon. J'ai eu un jour la chance de rencontrer Sibylle Szaggars, son épouse. Elle avait accepté de me parler de sa propre carrière d'artiste peintre et d'évoquer La conspiration, l'un des films du Redford réalisateur. C'est un chouette souvenir, associé à celui de Gilles Jacob, président du Festival de Cannes, qui m'avait expliqué le peu de considérations pour l'acteur qu'avait eue certains journalistes lors de l'édition 1972. Politique des auteurs: ils voulaient parler à son ami, Sydney Pollack. Peut-être qu'on n'est jamais aussi aimé que lorsqu'on est parodié. L'hypothèse est une bonne excuse pour revoir La classe américaine...
Tout a changé aujourd'hui, évidemment, et les hommages pleuvent. C'est légitime. "Nous sommes dans un monde où plus rien n'est fixe. Où tous les cadres sont balayés par une tempête sans précédent". Robert Redford disait cela et "Il est très important pour un Américain de comprendre le point de vue des autres, car nous avons une vision trop étroite du monde, parfois". Une très belle leçon d'humilité, non ? Il me semble qu'il faudra se souvenir de sa clairvoyance, également. Parce qu'il va s'agir à présent d'entretenir la mémoire de cet homme bon, connu aussi comme un ardent défenseur de notre vieille planète. C'était une part de mon objectif en évoquant Le cavalier électrique. C'est celui de Pascale, Dasola, Princécranoir et Vincent, entre autres. Au revoir, Robert... On se retrouvera bien vite, au détour d'un écran !
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