Autant le dire: je n'ai jamais lu le moindre livre de Christine Angot. J'ai tout d'abord eu du mal à supporter l'attitude erratique de l'autrice lors des (rares) plateaux télé qui me sont tombés sous les yeux. Certaines critiques m'ont ensuite paru très salées ou insultantes. C'est alors que j'ai enfin pu voir Un amour impossible. J'avais hâte...
Le roman éponyme, sorti en 2015 chez Flammarion, a reçu un accueil enthousiaste dans certains médias et vraiment rude auprès d'autres. Selon Wikipédia, il se serait vendu à quelque 150.000 exemplaires. Une petite précision: en bien ou en mal, Christine Angot est réputée pour ses autofictions. Je n'ai pas cherché à démêler le vrai du faux devant le film, mais je dois vous dire que cette histoire de femme m'a vraiment "embarqué". Virginie Efira y est pour beaucoup: le rôle de la mère de la romancière lui permet de déployer toute sa palette de jeu. Elle passe, sans difficulté apparente, du visage resplendissant de la femme passionnée à la triste mine de celle qu'on a délaissée. Cela dit, Un amour impossible est en fait un titre en trompe-l'oeil. L'héroïne tragique de ce terrible récit ne subit pas la seule violence révélée par le film (et le bouquin, je suppose). La clé de l'intrigue réside dans la grande ambiguïté d'un père que Niels Schneider incarne avec une force et un aplomb que je ne lui connaissais pas jusqu'alors. Bon ! Je préfère tenir secret ce que vous pourriez déjà avoir deviné...
Un amour impossible
Film français de Catherine Corsini (2018)
Quelle histoire ! Et quel beau film ! Je m'attendais à quelque chose d'assez puissant, mais pas véritablement à ce que j'ai vu, au final. Résultat: j'ai désormais bien envie de m'offrir le roman, à l'occasion. Et pourquoi pas un diptyque maternel avec La promesse de l'aube ? Le cinéma offre mille autres visages à celles qui donnent la vie. Exemple: je me souviens avec une grande émotion de Valley of love !
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Il me semble que la blogosphère a plutôt apprécié le film...
Vous pouvez en juger en parcourant les avis de Pascale, Dasola et Lui.
Le roman éponyme, sorti en 2015 chez Flammarion, a reçu un accueil enthousiaste dans certains médias et vraiment rude auprès d'autres. Selon Wikipédia, il se serait vendu à quelque 150.000 exemplaires. Une petite précision: en bien ou en mal, Christine Angot est réputée pour ses autofictions. Je n'ai pas cherché à démêler le vrai du faux devant le film, mais je dois vous dire que cette histoire de femme m'a vraiment "embarqué". Virginie Efira y est pour beaucoup: le rôle de la mère de la romancière lui permet de déployer toute sa palette de jeu. Elle passe, sans difficulté apparente, du visage resplendissant de la femme passionnée à la triste mine de celle qu'on a délaissée. Cela dit, Un amour impossible est en fait un titre en trompe-l'oeil. L'héroïne tragique de ce terrible récit ne subit pas la seule violence révélée par le film (et le bouquin, je suppose). La clé de l'intrigue réside dans la grande ambiguïté d'un père que Niels Schneider incarne avec une force et un aplomb que je ne lui connaissais pas jusqu'alors. Bon ! Je préfère tenir secret ce que vous pourriez déjà avoir deviné...
Un amour impossible
Film français de Catherine Corsini (2018)
Quelle histoire ! Et quel beau film ! Je m'attendais à quelque chose d'assez puissant, mais pas véritablement à ce que j'ai vu, au final. Résultat: j'ai désormais bien envie de m'offrir le roman, à l'occasion. Et pourquoi pas un diptyque maternel avec La promesse de l'aube ? Le cinéma offre mille autres visages à celles qui donnent la vie. Exemple: je me souviens avec une grande émotion de Valley of love !
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Il me semble que la blogosphère a plutôt apprécié le film...
Vous pouvez en juger en parcourant les avis de Pascale, Dasola et Lui.
2 commentaires:
Je n'ai jamais réussi à lire Christine Angot tant ses attitudes sont déplaisantes et même si je supporte mal le Angot basching dont elle fait l'objet. Mais bon les romans "réalistes" qui tournent autour du nombril de l'auteur ne m'intéressent guère. Il y a suffisamment à lire pour que je continue à me passer d'elle sans regret.
Mais rater un film avec Virginie Efira ? Impossible. Comme toujours elle est merveilleuse. Tout comme celui qui est aujourd'hui devenu son compagnon, Niels Schneider est un GRAND acteur encore trop discret. Dans Diamant noir, Sympathie pour le diable, Sentinelle, il est formidable.
Moi aussi, j'ai du mal avec Christine, mais franchement, certaines critiques que j'ai lues étaient d'une violence insupportable et inadmissible. Comme si les mecs avaient un compte à régler.
Virginie est superbe, dans ce film, et j'ose dire "à tous les sens du terme". Niels est assez bluffant aussi, mais un ton en-dessous (cela dit, c'est logique, je pense). Je ne me souviens plus dans quel film je l'ai découvert. Je n'aime pas beaucoup sa tête, ce qui est bête et peut-être injuste. Je vais essayer de voir d'autres de ses films, parce que là, pour le coup, il m'a tout de même fait bonne impression.
Ah ! Si ! Je l'avais bien aimé dans "Revenir".
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