Avec un petit air de Lara Croft, Gabi mène une campagne scientifique dans une forêt, aux côtés du chef Winston. Ils ont perdu leur drone. Problème: baguenauder au milieu des arbres peut s'avérer dangereux. Séparée de son binôme et grièvement blessée par un piège disposé par Dieu-sait-qui, la jeune femme en fait l'amère expérience. Oups...
Sur fond de survivalisme, Gaia - du nom de la déesse-mère grecque - est parvenu à titiller ma curiosité. Ce n'est qu'une hypothèse formulée à l'aveuglette, mais il me paraît possible que ce maudit coronavirus ait empêché le film d'arriver jusqu'aux salles françaises. Je constate que, comme l'un des variants, il a fait route depuis l'Afrique du Sud. Quand mon opérateur Internet l'a diffusé, j'avoue être resté en extase devant le tout premier plan du long-métrage, où la canopée est filmée à l'envers jusqu'à ce que la caméra s'inverse et nous permette alors d'un peu mieux mesurer l'immensité des lieux. Je me suis aussitôt dit que, même si notre planète est fragile, Gabi et Winston, qu'on voit descendre un fleuve en canoë, étaient plus vulnérables encore. L'intrigue du film - que je garderai secrète - s'en trouve crédibilisée. Elle n'est pas toujours convaincante, mais a tout de même le mérite d'une certaine originalité. Et sa conclusion sur la jeune génération d'êtres humains est plutôt pessimiste - je m'attendais à autre chose. Grande ou petite, votre fibre écolo pourrait réellement s'en émouvoir.
Gaia
Film sud-africain de Jaco Bouwer (2021)
S'il ne m'avait pas attiré par sa nationalité, il me paraît très probable que cet opus n'aurait jamais rejoint la longue liste de mes envies. Disons qu'après dix films français successifs, son aspect "exotique" avait quelque chose de rafraîchissant - un peu comme pour Prospect. Je l'ai vu comparé avec Délivrance: cela me paraît un peu exagéré. Pour une nature bienveillante, on peut (re)voir La forêt d'émeraude !
Sur fond de survivalisme, Gaia - du nom de la déesse-mère grecque - est parvenu à titiller ma curiosité. Ce n'est qu'une hypothèse formulée à l'aveuglette, mais il me paraît possible que ce maudit coronavirus ait empêché le film d'arriver jusqu'aux salles françaises. Je constate que, comme l'un des variants, il a fait route depuis l'Afrique du Sud. Quand mon opérateur Internet l'a diffusé, j'avoue être resté en extase devant le tout premier plan du long-métrage, où la canopée est filmée à l'envers jusqu'à ce que la caméra s'inverse et nous permette alors d'un peu mieux mesurer l'immensité des lieux. Je me suis aussitôt dit que, même si notre planète est fragile, Gabi et Winston, qu'on voit descendre un fleuve en canoë, étaient plus vulnérables encore. L'intrigue du film - que je garderai secrète - s'en trouve crédibilisée. Elle n'est pas toujours convaincante, mais a tout de même le mérite d'une certaine originalité. Et sa conclusion sur la jeune génération d'êtres humains est plutôt pessimiste - je m'attendais à autre chose. Grande ou petite, votre fibre écolo pourrait réellement s'en émouvoir.
Gaia
Film sud-africain de Jaco Bouwer (2021)
S'il ne m'avait pas attiré par sa nationalité, il me paraît très probable que cet opus n'aurait jamais rejoint la longue liste de mes envies. Disons qu'après dix films français successifs, son aspect "exotique" avait quelque chose de rafraîchissant - un peu comme pour Prospect. Je l'ai vu comparé avec Délivrance: cela me paraît un peu exagéré. Pour une nature bienveillante, on peut (re)voir La forêt d'émeraude !
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