"Il est important d'aller au-delà de ce qui paraît rassurant. De s'ouvrir à l'inconnu". Ce n'est certes pas moi qui le dis, mais je suis d'accord avec Tomm Moore, coréalisateur du dessin animé Le peuple loup. Sortie en octobre, cette pure merveille visuelle puise son inspiration dans de vieilles légendes irlandaises. Retour prévu au 17ème siècle...
Hommes et femmes parmi les plus pauvres, les habitants de Kilkenny ne voient pas forcément d'un bon oeil l'installation de colons anglais au coeur de leur petit village. Certains considèrent le Lord Protecteur qui les gouverne comme un véritable despote. C'est dans ce contexte tendu qu'un brave type, le bien nommé Bill Goodfellowe, est chargé d'abattre les loups qui, à ce que l'on dit, prolifèrent dans la forêt voisine. Le chasseur élève une fille, Robyne, inconsciente du danger et, par conséquent, déterminée à accompagner son père à la chasse. Ce qu'elle fait en lui désobéissant... au point de tomber nez à nez avec une drôle de gamine sauvage. Au vu de la première image choisie pour illustrer ma chronique, je pense que vous aurez compris qu'ensuite, elle n'aura pas tellement à le regretter ! Encore heureux...
Riche de mille petits détails, Le peuple loup s'adresse principalement au jeune public, ce qui ne m'a pas empêché de l'apprécier beaucoup. Tomm Moore fait oeuvre de pédagogie: "J'espère que les enfants ressentiront ce lien avec la nature, mais aussi un peu de crainte". J'aime tout à la fois sa démarche et son explication: "Il peut être bon de prendre conscience que la nature n'est pas juste cette chose bienveillante et douce, mais aussi une force impressionnante (...). Elle est capable de bien des choses que beaucoup ignorent". Pas faux. Pour illustrer ce propos, l'artiste et son équipe technique donnent vie à un univers très coloré, sur la base d'importantes études de terrain. Kilkenny est d'ailleurs la ville d'origine des deux auteurs principaux. D'après ce que j'ai ensuite pu lire par ailleurs, leur intention commune était de dépasser l'imagerie des contes de fées et d'aborder le sujet du rapport de l'homme à son environnement de manière complexe. Soyez rassurés, au besoin: il n'est cependant pas interdit de rêver. Bref, si le film tente vos bambins, vous feriez bien d'y aller avec eux !
Le peuple loup
Film irlandais de Tomm Moore et Ross Stewart (2021)
Une très belle occasion de rappeler que le loup est plutôt inoffensif pour l'homme, tout en s'amusant des mythes qu'il continue d'inspirer. Tomm Moore indique avoir découvert le cinéma de Hayao Miyazaki sur le tard, mais admet un lien possible avec Princesse Mononoké. Faute d'avoir revu ce film, j'en suggère deux autres pour une plongée dans la nature: Le jour des corneilles et/ou Les enfants de la mer...
Hommes et femmes parmi les plus pauvres, les habitants de Kilkenny ne voient pas forcément d'un bon oeil l'installation de colons anglais au coeur de leur petit village. Certains considèrent le Lord Protecteur qui les gouverne comme un véritable despote. C'est dans ce contexte tendu qu'un brave type, le bien nommé Bill Goodfellowe, est chargé d'abattre les loups qui, à ce que l'on dit, prolifèrent dans la forêt voisine. Le chasseur élève une fille, Robyne, inconsciente du danger et, par conséquent, déterminée à accompagner son père à la chasse. Ce qu'elle fait en lui désobéissant... au point de tomber nez à nez avec une drôle de gamine sauvage. Au vu de la première image choisie pour illustrer ma chronique, je pense que vous aurez compris qu'ensuite, elle n'aura pas tellement à le regretter ! Encore heureux...
Riche de mille petits détails, Le peuple loup s'adresse principalement au jeune public, ce qui ne m'a pas empêché de l'apprécier beaucoup. Tomm Moore fait oeuvre de pédagogie: "J'espère que les enfants ressentiront ce lien avec la nature, mais aussi un peu de crainte". J'aime tout à la fois sa démarche et son explication: "Il peut être bon de prendre conscience que la nature n'est pas juste cette chose bienveillante et douce, mais aussi une force impressionnante (...). Elle est capable de bien des choses que beaucoup ignorent". Pas faux. Pour illustrer ce propos, l'artiste et son équipe technique donnent vie à un univers très coloré, sur la base d'importantes études de terrain. Kilkenny est d'ailleurs la ville d'origine des deux auteurs principaux. D'après ce que j'ai ensuite pu lire par ailleurs, leur intention commune était de dépasser l'imagerie des contes de fées et d'aborder le sujet du rapport de l'homme à son environnement de manière complexe. Soyez rassurés, au besoin: il n'est cependant pas interdit de rêver. Bref, si le film tente vos bambins, vous feriez bien d'y aller avec eux !
Le peuple loup
Film irlandais de Tomm Moore et Ross Stewart (2021)
Une très belle occasion de rappeler que le loup est plutôt inoffensif pour l'homme, tout en s'amusant des mythes qu'il continue d'inspirer. Tomm Moore indique avoir découvert le cinéma de Hayao Miyazaki sur le tard, mais admet un lien possible avec Princesse Mononoké. Faute d'avoir revu ce film, j'en suggère deux autres pour une plongée dans la nature: Le jour des corneilles et/ou Les enfants de la mer...
2 commentaires:
Elles ont l'air bien mignonnes ces petites chasseuses.
Seule la blondinette est chasseuse, en vérité. Et encore, parce qu'elle désobéit !
La rouquine, elle, vit dans la forêt. Je te laisse éventuellement découvrir comment et avec qui.
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