Je ne le dirai jamais assez: le cinéma international est riche de films méconnus et de pépites cachées. J'en ai eu une nouvelle confirmation fin novembre, en découvrant - un peu par hasard - un moyen-métrage venu d'Afrique. À vrai dire, je ne savais même rien du réalisateur ! Comme quoi, parfois, s'intéresser à l'inconnu est un gage de plaisir...
Sorti en 1999, La petite vendeuse de soleil est une oeuvre posthume du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty (1945-1998). Considéré comme l'un des auteurs majeurs de sa génération, l'artiste évoque ici le parcours d'une jeune fille handicapée, élevée par une grand-mère aveugle et qui tient à travailler, en vendant des journaux à la criée. Sa conviction: "Ce que les garçons peuvent faire, les filles le peuvent aussi". Plus qu'un film militant lambda, cet opus est plutôt le portrait d'une gamine bien déterminée à avancer, malgré les inévitables coups du sort et les diverses injustices dont elle pourrait être la victime. Tourné à Dakar, il est dédié à ces enfants des rues dont l'Afrique regorge et qui, pour s'en sortir, ont pour eux le sens de la débrouille. Pas de misérabilisme: le scénario est porteur de valeurs contraires. Bref, cette perle est très recommandable (à toutes les générations) ! Même si je ne pense pas que beaucoup de cinémas la programment...
En toute logique, tout cela m'amène à vous parler aussi des conditions de ma propre découverte. Elles sortent du lot: si j'ai eu la chance d'apprécier La petite vendeuse de soleil sur grand écran, c'est en fait d'abord parce que le moyen-métrage a fait l'ouverture du Tympan dans l'oeil, un festival totalement dédié aux ciné-concerts, ouverture qui avait lieu à la Source, une salle de spectacles près de chez moi. Résultat: en guise de "bonus", j'ai pu profiter, dans un auditorium d'une grosse centaine de places, d'une superbe musique originale créée par le Trio Oriki et le chanteur Woz Kaly, lui aussi sénégalais. Évidemment, l'expérience live est on ne peut plus enthousiasmante ! Après une première tournée, j'espère donc pour eux que les artistes auront l'occasion de se produire devant de nombreux autres publics. Un point intéressant: dans le cadre d'un programme de coopération internationale, ils devraient prochainement le faire sur le sol africain. Plusieurs étapes sont même possibles si tout se passe comme prévu. Et moi ? Je reste à l'affût d'un album qui pourrait en garder la trace...
----------
En ai-je terminé ? Pas sûr...
Je n'ai pas de certitude, mais il se peut que je parle une seconde fois de cette belle aventure artistique. On verra bien (peut-être en 2022). D'ici là, je suis bien sûr à l'écoute de vos remarques et commentaires.
Sorti en 1999, La petite vendeuse de soleil est une oeuvre posthume du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty (1945-1998). Considéré comme l'un des auteurs majeurs de sa génération, l'artiste évoque ici le parcours d'une jeune fille handicapée, élevée par une grand-mère aveugle et qui tient à travailler, en vendant des journaux à la criée. Sa conviction: "Ce que les garçons peuvent faire, les filles le peuvent aussi". Plus qu'un film militant lambda, cet opus est plutôt le portrait d'une gamine bien déterminée à avancer, malgré les inévitables coups du sort et les diverses injustices dont elle pourrait être la victime. Tourné à Dakar, il est dédié à ces enfants des rues dont l'Afrique regorge et qui, pour s'en sortir, ont pour eux le sens de la débrouille. Pas de misérabilisme: le scénario est porteur de valeurs contraires. Bref, cette perle est très recommandable (à toutes les générations) ! Même si je ne pense pas que beaucoup de cinémas la programment...
En toute logique, tout cela m'amène à vous parler aussi des conditions de ma propre découverte. Elles sortent du lot: si j'ai eu la chance d'apprécier La petite vendeuse de soleil sur grand écran, c'est en fait d'abord parce que le moyen-métrage a fait l'ouverture du Tympan dans l'oeil, un festival totalement dédié aux ciné-concerts, ouverture qui avait lieu à la Source, une salle de spectacles près de chez moi. Résultat: en guise de "bonus", j'ai pu profiter, dans un auditorium d'une grosse centaine de places, d'une superbe musique originale créée par le Trio Oriki et le chanteur Woz Kaly, lui aussi sénégalais. Évidemment, l'expérience live est on ne peut plus enthousiasmante ! Après une première tournée, j'espère donc pour eux que les artistes auront l'occasion de se produire devant de nombreux autres publics. Un point intéressant: dans le cadre d'un programme de coopération internationale, ils devraient prochainement le faire sur le sol africain. Plusieurs étapes sont même possibles si tout se passe comme prévu. Et moi ? Je reste à l'affût d'un album qui pourrait en garder la trace...
----------
En ai-je terminé ? Pas sûr...
Je n'ai pas de certitude, mais il se peut que je parle une seconde fois de cette belle aventure artistique. On verra bien (peut-être en 2022). D'ici là, je suis bien sûr à l'écoute de vos remarques et commentaires.
4 commentaires:
Comme quoi il n’y a pas que les films Grand public qui sont dignes d’intérêt.
Merci pour la découverte.Je le note .
Cool ! Je ne sais pas si ce film est "grand public", mais il me semble vraiment très accessible. Je me dis même que c'est un chouette programme à montrer aux enfants.
Après, sans le concert, c'est sans doute différent. Cela doit continuer de valoir le détour, toutefois.
Oui c’est vrai les enfants devraient le voir et il est intéressant car hélas la misère infantile ne connaît pas de lieux ni d’époque.D’emblée ça m’a fait penser à La petite fille aux allumettes,par la présence de cette grand-mère même si on sort du registre des contes.
La jeune actrice est épatante et le film relativement optimiste: deux bonnes raisons de le montrer à nos petits.
Enregistrer un commentaire