Paris, de nos jours. Sam passe chez son ex pour récupérer certaines des affaires qu'il a laissées derrière lui. Une fête bat son plein. Franchement mal à l'aise, le jeune homme s'isole dans une chambre qu'il ferme à clé et s'endort. À son réveil, l'appartement s'est vidé. Répit trompeur: il y a du sang sur les murs... et des zombies en ville !
Les spécialistes disent que, ces dernières années, le cinéma de genre parvient tant bien que mal à percer en France. Un film original comme La nuit a dévoré le monde illustre bien ce phénomène récent. Faut-il s'en réjouir ? Je réponds oui, sans aucun doute, ne serait-ce que pour la diversité de ce qui peut nous être proposé sur les écrans. Cela dit, malgré ses qualités, le long-métrage dont je vous parle aujourd'hui ne m'a qu'à moitié emballé. Une fois lancé, ce huis-clos forcé réserve moins de rebondissements que je n'avais pu l'espérer. Anders Danielsen Lie n'est d'ailleurs pas le comédien le plus expressif de sa génération - il est né en 1979. Bilan: une (relative) déception...
Côté positif, la présence en fil rouge de Denis Lavant et le petit rôle confié à Golshifteh Farahani apportent au film un supplément d'âme appréciable. Les rares scènes extérieures, elles, amènent un regard sur la capitale dévastée plutôt convaincant, mais restent moins fortes que les séquences "entre les murs", où il me semble un peu plus facile de s'identifier à Sam, contraint à une pesante et inquiétante solitude. Vous pouvez l'imaginer: La nuit a dévoré le monde n'est pas un film bavard, mais ses rares dialogues ne sont pas inintéressants du tout. Malgré mes bémols, j'insiste volontiers pour dire que ce long-métrage a de vraies qualités et que les amateurs pourraient donc l'apprécier ! À noter que c'est aussi l'adaptation d'un roman du même nom, écrit par Pit Agarmen et publié en 2012 chez Robert Laffont. J'ai tout dit...
La nuit a dévoré le monde
Film français de Dominique Rocher (2018)
Un bilan en demi-teinte pour ce film: je préfère nettement l'humour improbable des zombies de Shaun of the dead ou la grande peur causée par ceux de Dernier train pour Busan (quelle efficacité !). Cependant, tout n'est pas à jeter et je suis convaincu que ce récit parisien trouvera des adeptes, peut-être attirés aussi par un joli titre et/ou une affiche remarquable. Moi, j'avais préféré Dans la brume...
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Histoire de confronter les points de vue...
Les spécialistes disent que, ces dernières années, le cinéma de genre parvient tant bien que mal à percer en France. Un film original comme La nuit a dévoré le monde illustre bien ce phénomène récent. Faut-il s'en réjouir ? Je réponds oui, sans aucun doute, ne serait-ce que pour la diversité de ce qui peut nous être proposé sur les écrans. Cela dit, malgré ses qualités, le long-métrage dont je vous parle aujourd'hui ne m'a qu'à moitié emballé. Une fois lancé, ce huis-clos forcé réserve moins de rebondissements que je n'avais pu l'espérer. Anders Danielsen Lie n'est d'ailleurs pas le comédien le plus expressif de sa génération - il est né en 1979. Bilan: une (relative) déception...
Côté positif, la présence en fil rouge de Denis Lavant et le petit rôle confié à Golshifteh Farahani apportent au film un supplément d'âme appréciable. Les rares scènes extérieures, elles, amènent un regard sur la capitale dévastée plutôt convaincant, mais restent moins fortes que les séquences "entre les murs", où il me semble un peu plus facile de s'identifier à Sam, contraint à une pesante et inquiétante solitude. Vous pouvez l'imaginer: La nuit a dévoré le monde n'est pas un film bavard, mais ses rares dialogues ne sont pas inintéressants du tout. Malgré mes bémols, j'insiste volontiers pour dire que ce long-métrage a de vraies qualités et que les amateurs pourraient donc l'apprécier ! À noter que c'est aussi l'adaptation d'un roman du même nom, écrit par Pit Agarmen et publié en 2012 chez Robert Laffont. J'ai tout dit...
La nuit a dévoré le monde
Film français de Dominique Rocher (2018)
Un bilan en demi-teinte pour ce film: je préfère nettement l'humour improbable des zombies de Shaun of the dead ou la grande peur causée par ceux de Dernier train pour Busan (quelle efficacité !). Cependant, tout n'est pas à jeter et je suis convaincu que ce récit parisien trouvera des adeptes, peut-être attirés aussi par un joli titre et/ou une affiche remarquable. Moi, j'avais préféré Dans la brume...
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Histoire de confronter les points de vue...
8 commentaires:
Ah moi j'ai plus aimé que toi et je trouve l'acteur formidable.
Denis Lavant dans son ascenseur est touchant.
Le titre est vraiment magnifique.
Les goûts et les couleurs... tu as vu l'affiche ?
L'affiche est incroyable.
On n'en voit plus beaucoup, des comme ça !
Les belles affiches c'est RARISSIME
Yep. Ce qui me donne envie de faire un top des plus belles. Un jour.
Oh oui, vas-y, collezitoi !
Yep. Dès que j'aurai un peu de temps pour m'y pencher sérieusement.
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