vendredi 1 mai 2020

Utopie

C'est amusant, quand on y pense: le 28 décembre 1895, l'un des films projetés au Salon indien du Grand Café de Paris montrait des ouvriers et travailleurs (des deux sexes) à la sortie de l'usine Lumière, à Lyon. En ce jour de Fête du travail, j'y vois le beau symbole d'un cinéma populaire, dont la motivation première serait... d'enchanter nos vies !

Et après tout, pourquoi ne pas redonner du sens au mot "utopie" ? "You may say I'm a dreamer", chantait John Lennon dans Imagine. Oui: vous pouvez dire que je suis un rêveur. À l'instar de l'ex-Beatles aux rondes lunettes, je suis sûr de ne pas être le seul. Je m'efforce toutefois de - bien - analyser le cinéma dans toutes ses dimensions. C'est pourquoi je tâche de ne jamais oublier que c'est aussi un boulot pour bon nombre de personnes, devant et surtout derrière la caméra. Les mots que je leur adresserai aujourd'hui: courage, bravo et merci !

----------
Et maintenant, que puis-je ajouter ?

Aujourd'hui ? Pas grand-chose. Rendez-vous dès demain avec un film. Je pense que je vais publier encore pas mal de nouvelles chroniques en mai et juin, mais plus forcément une par jour. Qui suivra verra...

4 commentaires:

Pascale a dit…

Vive le cinéma !

Martin a dit…

Oh oui, vive le cinéma !

cc rider a dit…

Croisons les doigts pour qu'au retour dans la vraie vie , les salles de cinéma retrouvent toutes leurs places, hélas les derniers rebondissements outre atlantique en plein confinement (voir le dossier, Universal vs Leader des salles américaines) ne nous laisse rien présager bon...

Martin a dit…

Il y a tellement de paramètres pour que les choses reprennent un cours normal que je suis d'accord avec vous pour dire qu'il y a des raisons d'être inquiets !

Cela dit, cette période sans salles de cinéma me donne un gros appétit de films et je me dis que le public pourrait suivre et aider l'industrie à se relever. Bien sûr que certains resteront sur le carreau et que ce sera encore dur pour tout le monde un bon moment. Mais je ne peux imaginer un monde sans salles de cinéma: il y a encore trop de gens qui les fréquentent. Peut-être qu'à l'avenir, il faudrait se montrer un peu plus ouverts que nous ne le sommes à d'autres filmographies étrangères...

C'est compliqué, assurément, mais je ne veux pas perdre espoir !