Je ne vais pas m'étendre sur La mutinerie. Au hasard d'un après-midi passé avec un ami et sa mère, j'ai découvert ce film de série B américain, avec Gene Hackman pour seul visage connu (de moi). L'argument tient en quelques mots: les prisonniers d'un pénitencier déclenchent une émeute pour "couvrir" leur tentative d'évasion. OK...
D'aucuns relèvent qu'en l'occurrence, les Blancs et les Noirs s'associent dans l'espoir d'une réussite commune, ce qui n'était pas... commun dans le cinéma américain de l'époque, à ce qu'il paraît. Le simple fait que le scénario s'inspire d'événements réels met à mal l'idée d'un film innovant et/ou audacieux. Bien que quelques gardiens professionnels et vrais détenus apparaissent à l'image, je n'ai rien vu d'épatant. Concrètement, La mutinerie reste un film de genre lambda, apprécié comme tel, mais qui, à mes yeux, n'est certainement pas un classique incontournable (comme le sont d'autres films consacrés à la prison). Détail amusant, même si logique: il n'y a pas le moindre rôle féminin !
Les personnages sont même un peu caricaturaux, dans l'ensemble. J'imagine que certains peuvent apprécier ce type de productions d'ambiance vintage, mais celle-ci manque quand même de tonus. Ouais... sous le soleil d'été de l'Arizona, j'en suis venu à me demander ce que le réalisateur - ou le producteur - souhaitait nous raconter. Admettons toujours que la faune ici réunie derrière les barreaux puisse inquiéter l'Américain ordinaire: tout cela reste d'un enjeu limité, d'autant que le résultat s'avère moyennement convaincant. Inédit en France, La mutinerie aurait tout aussi bien pu le rester. Vous pouvez penser le contraire et me trouver sévère, pour le coup...
La mutinerie
Film américain de Buzz Kulik (1969)
Deux étoiles, ça pique, mais ça ne me semble pas vraiment immérité. J'étais fatigué, ce jour-là, mais je n'ai pas vu grand-chose à l'écran qui m'aide à me sortir de cette douce torpeur. On peut se dire aussi que c'est en fait le genre du film lui-même qui ne me convient pas. Papillon, L'évadé d'Alcatraz, La grande évasion... il faudra (re)voir. Une chose est sûre à ce stade: je recommande vivement Les évadés !
D'aucuns relèvent qu'en l'occurrence, les Blancs et les Noirs s'associent dans l'espoir d'une réussite commune, ce qui n'était pas... commun dans le cinéma américain de l'époque, à ce qu'il paraît. Le simple fait que le scénario s'inspire d'événements réels met à mal l'idée d'un film innovant et/ou audacieux. Bien que quelques gardiens professionnels et vrais détenus apparaissent à l'image, je n'ai rien vu d'épatant. Concrètement, La mutinerie reste un film de genre lambda, apprécié comme tel, mais qui, à mes yeux, n'est certainement pas un classique incontournable (comme le sont d'autres films consacrés à la prison). Détail amusant, même si logique: il n'y a pas le moindre rôle féminin !
Les personnages sont même un peu caricaturaux, dans l'ensemble. J'imagine que certains peuvent apprécier ce type de productions d'ambiance vintage, mais celle-ci manque quand même de tonus. Ouais... sous le soleil d'été de l'Arizona, j'en suis venu à me demander ce que le réalisateur - ou le producteur - souhaitait nous raconter. Admettons toujours que la faune ici réunie derrière les barreaux puisse inquiéter l'Américain ordinaire: tout cela reste d'un enjeu limité, d'autant que le résultat s'avère moyennement convaincant. Inédit en France, La mutinerie aurait tout aussi bien pu le rester. Vous pouvez penser le contraire et me trouver sévère, pour le coup...
La mutinerie
Film américain de Buzz Kulik (1969)
Deux étoiles, ça pique, mais ça ne me semble pas vraiment immérité. J'étais fatigué, ce jour-là, mais je n'ai pas vu grand-chose à l'écran qui m'aide à me sortir de cette douce torpeur. On peut se dire aussi que c'est en fait le genre du film lui-même qui ne me convient pas. Papillon, L'évadé d'Alcatraz, La grande évasion... il faudra (re)voir. Une chose est sûre à ce stade: je recommande vivement Les évadés !
4 commentaires:
La 2ème photo parle pour le film...
Gene Hackman devait avoir des impôts à payer.
J'ai revu Les évadés la semaine dernière, quel chouette film.
Buzz Kulik le réalisateur, qui a débuté à la TV américaine et y a fait toute sa carriére, tout le monde ne peut pas s'appeler Spielberg, nous a quand meme donné sur grand écran un "Pancho villa" digne d'interet avec Robert Mitchum et Yul Brynner dans le role titre. Brynner qui pour l'anecdote laisse entrevoir sous son sombrero une tignasse bien réelle , n'oublions pas qu'il n'a jamais été chauve, sa célébre calvitie n'étant que sa marque de fabrique....
@Pascale:
Clair pour la deuxième photo ! Elle est un peu déformée, mais l'originale est du même acabit !
Je peux supposer que tu as raison pour Gene... et je te donne entièrement raison pour "Les évadés".
@CC Rider:
Vos connaissances m'épateront toujours. Et elles font mon bonheur radiophonique !
Qui sait ? Si je tombe un jour sur ce "Pancho Villa", nous en reparlerons peut-être...
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