Elle n'est pas la première à avoir agi de la sorte, mais la Commission européenne est si avide de normes qu'elle s'est penchée un beau jour sur... la courbure des bananes ! Je veux croire que de gros enjeux économiques en dépendent ! Et, dans ces cas-là, je suis convaincu que les lobbies entrent en piste pour orienter le ou les législateur(s)...
Leurs actions para-démocratiques sont placées au centre de mon film d'aujourd'hui. Après, franchement, c'est surtout pour Jessica Chastain que j'ai eu envie de regarder Miss Sloane à la télé, début octobre. Dans de très chics tailleurs, la belle interprète donc une lobbyiste particulièrement retorse, à qui un homme politique tout aussi matois propose de prendre fait et cause pour la liberté des ventes d'armes aux particuliers. Surprise: l'intéressée refuse, quitte son entreprise sans l'ombre d'un regret apparent... et s'engage illico pour la partie adverse ! Tout cela nous est raconté sous la forme de flashbacks consécutifs, entrecoupés de scènes de procès, la très digne militante des causes a priori désespérées répondant devant le Sénat américain d'accusations de corruption de parlementaires, dans un autre dossier !
Que dire ? Tout cela est cousu de fil blanc, mais oui, ça "fonctionne". Quelques acteurs inspirés - dont Mark Strong ci-dessus - font le job avec talent et on se laisse volontiers embarquer dans cette histoire. Bon... le suspense est tout relatif et, de fait, il ne s'agit finalement que d'une énième représentation de la lutte entre le bien et le mal. Tout cela est très américain, en somme, et je le dis en ayant noté que le film a aussi des producteurs français... et un réalisateur britannique ! Certes, si vous n'adhérez pas, cette partie d'échecs pourrait vous sembler longue: Miss Sloane dure plus de deux heures. Pour ma part, malgré une conclusion que j'ai trouvée vraiment tirée par les cheveux, j'ai en réalité trouvé ici le popcorn movie intelligent que j'étais venu chercher: c'est largement assez pour me satisfaire. Or, correctement accueilli par la critique, le film a fait flop, en France comme aux États-Unis. Il n'aurait donc pas volé une seconde chance...
Miss Sloane
Film américain de John Madden (2016)
Cet honorable divertissement aura suffi à mon bonheur d'un soir. C'est bavard, mais sincèrement très facile à suivre, sans avoir besoin d'être familier avec les plus sombres rouages du pouvoir politique. Toujours en coulisses, mais dans l'univers des banques, j'ai trouvé une atmosphère assez comparable dans le saisissant Margin call. Vous devez choisir un seul des deux films ? Je vous suggère le second.
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Les opinions sont finalement partagées...
Pascale n'a pas aimé le film, contrairement à Dasola, par exemple. Vous les mettrez peut-être d'accord en lisant aussi "L'oeil sur l'écran".
Leurs actions para-démocratiques sont placées au centre de mon film d'aujourd'hui. Après, franchement, c'est surtout pour Jessica Chastain que j'ai eu envie de regarder Miss Sloane à la télé, début octobre. Dans de très chics tailleurs, la belle interprète donc une lobbyiste particulièrement retorse, à qui un homme politique tout aussi matois propose de prendre fait et cause pour la liberté des ventes d'armes aux particuliers. Surprise: l'intéressée refuse, quitte son entreprise sans l'ombre d'un regret apparent... et s'engage illico pour la partie adverse ! Tout cela nous est raconté sous la forme de flashbacks consécutifs, entrecoupés de scènes de procès, la très digne militante des causes a priori désespérées répondant devant le Sénat américain d'accusations de corruption de parlementaires, dans un autre dossier !
Que dire ? Tout cela est cousu de fil blanc, mais oui, ça "fonctionne". Quelques acteurs inspirés - dont Mark Strong ci-dessus - font le job avec talent et on se laisse volontiers embarquer dans cette histoire. Bon... le suspense est tout relatif et, de fait, il ne s'agit finalement que d'une énième représentation de la lutte entre le bien et le mal. Tout cela est très américain, en somme, et je le dis en ayant noté que le film a aussi des producteurs français... et un réalisateur britannique ! Certes, si vous n'adhérez pas, cette partie d'échecs pourrait vous sembler longue: Miss Sloane dure plus de deux heures. Pour ma part, malgré une conclusion que j'ai trouvée vraiment tirée par les cheveux, j'ai en réalité trouvé ici le popcorn movie intelligent que j'étais venu chercher: c'est largement assez pour me satisfaire. Or, correctement accueilli par la critique, le film a fait flop, en France comme aux États-Unis. Il n'aurait donc pas volé une seconde chance...
Miss Sloane
Film américain de John Madden (2016)
Cet honorable divertissement aura suffi à mon bonheur d'un soir. C'est bavard, mais sincèrement très facile à suivre, sans avoir besoin d'être familier avec les plus sombres rouages du pouvoir politique. Toujours en coulisses, mais dans l'univers des banques, j'ai trouvé une atmosphère assez comparable dans le saisissant Margin call. Vous devez choisir un seul des deux films ? Je vous suggère le second.
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Les opinions sont finalement partagées...
Pascale n'a pas aimé le film, contrairement à Dasola, par exemple. Vous les mettrez peut-être d'accord en lisant aussi "L'oeil sur l'écran".
4 commentaires:
Ah non je n'ai pas aimé. Ni le film ni le personnage.
Et puis un film à la gloire du physique irréprochable de Jessica Chastain (sublime c'est incontestable,), ça na pas grand intérêt.
M'enfin ! Ce n'est pas seulement un film en l'honneur de Miss Chastain ! Mais je comprends ta remarque et c'est vrai que la belle Jessica est particulièrement à son avantage ici...
Et, effectivement, il n'est pas forcément nécessaire d'en rajouter !
Bonjour Martin, merci de m'avoir citée. J'ai trouvé que ce film se laissait voir et puis Jessica Chastain est à l'aise dans son rôle. Bonne après-midi.
Avec plaisir, Dasola. Nous sommes d'accord. Le film n'invente rien d'extraordinaire, mais il se laisse regarder sans déplaisir.
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