Qui est François Civil ? Peut-être bien le jeune acteur incontournable du moment, parmi les Français en tout cas. Après avoir tergiversé quelque temps, sans raison d'ailleurs, j'ai finalement vu le quatrième des films qui l'ont mis en vedette cette année: Deux moi. Il s'agissait pour moi de ne pas oublier (non plus) le réalisateur: Cédric Klapisch...
Devant sa caméra pour la seconde fois, François Civil devient Rémy, un Parisien stressé, simple employé d'un entrepôt de logistique bientôt remplacé par un robot et qui se retrouve un job en centre d'appel. Les fidèles de l'homme qui tient le caméra seront en terrain familier: cette chronique de la vie dans la capitale d'un trentenaire encore célibataire n'a pas des airs de déjà vu, mais une parenté indéniable avec le reste d'une filmographie que je juge cohérente. Encore me faut-il préciser, à l'instar d'autres habitués, que ce film d'aujourd'hui, déjà la treizième fiction de son auteur, a une facette un peu plus sombre que d'autres. Tout est relatif, bien évidemment...
En gros, vous pouvez retenir qu'il sera question d'interrogations existentielles et de séances chez le psy pour le protagoniste masculin principal, comme pour son alter ego féminin, Mélanie (Ana Girardot). Cédric Klapisch construit donc un récit en miroir, avec une justesse certaine et une bonne dose de tendresse pour ses personnages. D'aucuns diront sans doute que Deux moi repose sur une formule cinématographique rodée, sans surprise véritable. Bon... il y a du vrai dans ce constat. Cette impression est d'autant plus forte qu'une fois encore, on retrouve quelques-uns des grands habitués de l'univers klapischien - Zinedine Soualem ou Simon Abkarian, en l'occurrence. Interprètes des deux thérapeutes, Camille Cottin et François Berléand semblent, eux aussi, tout à fait à leur place dans cette représentation enjolivée de notre quotidien. Et Pierre Niney a une scène drolatique ! Bref, j'ai passé un bon moment, même si je peux bien comprendre qu'au goût de certain(e)s, ce cinéma-là soit un peu light. Je réponds qu'il n'a pas la prétention d'être autre chose. Une touchante modestie.
Deux moi
Film français de Cédric Klapisch (2019)
L'ami Cédric est resté fidèle à ses idées et inspirations anciennes. Bilan: il nous offre un nouvel opus sensible et finalement souriant. Revenu à Paris, j'espère que l'avenir nous permettra de le retrouver également en province, Ce qui nous lie restant dans ma mémoire comme un bon cru. Ceux qui n'aiment que la capitale se tourneront plutôt vers le bien nommé Paris. Et voir les deux ? C'est un bon plan !
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Et, histoire d'apporter un contrepoint...
Je vous recommande d'aller lire également la chronique de Pascale.
Devant sa caméra pour la seconde fois, François Civil devient Rémy, un Parisien stressé, simple employé d'un entrepôt de logistique bientôt remplacé par un robot et qui se retrouve un job en centre d'appel. Les fidèles de l'homme qui tient le caméra seront en terrain familier: cette chronique de la vie dans la capitale d'un trentenaire encore célibataire n'a pas des airs de déjà vu, mais une parenté indéniable avec le reste d'une filmographie que je juge cohérente. Encore me faut-il préciser, à l'instar d'autres habitués, que ce film d'aujourd'hui, déjà la treizième fiction de son auteur, a une facette un peu plus sombre que d'autres. Tout est relatif, bien évidemment...
En gros, vous pouvez retenir qu'il sera question d'interrogations existentielles et de séances chez le psy pour le protagoniste masculin principal, comme pour son alter ego féminin, Mélanie (Ana Girardot). Cédric Klapisch construit donc un récit en miroir, avec une justesse certaine et une bonne dose de tendresse pour ses personnages. D'aucuns diront sans doute que Deux moi repose sur une formule cinématographique rodée, sans surprise véritable. Bon... il y a du vrai dans ce constat. Cette impression est d'autant plus forte qu'une fois encore, on retrouve quelques-uns des grands habitués de l'univers klapischien - Zinedine Soualem ou Simon Abkarian, en l'occurrence. Interprètes des deux thérapeutes, Camille Cottin et François Berléand semblent, eux aussi, tout à fait à leur place dans cette représentation enjolivée de notre quotidien. Et Pierre Niney a une scène drolatique ! Bref, j'ai passé un bon moment, même si je peux bien comprendre qu'au goût de certain(e)s, ce cinéma-là soit un peu light. Je réponds qu'il n'a pas la prétention d'être autre chose. Une touchante modestie.
Deux moi
Film français de Cédric Klapisch (2019)
L'ami Cédric est resté fidèle à ses idées et inspirations anciennes. Bilan: il nous offre un nouvel opus sensible et finalement souriant. Revenu à Paris, j'espère que l'avenir nous permettra de le retrouver également en province, Ce qui nous lie restant dans ma mémoire comme un bon cru. Ceux qui n'aiment que la capitale se tourneront plutôt vers le bien nommé Paris. Et voir les deux ? C'est un bon plan !
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Et, histoire d'apporter un contrepoint...
Je vous recommande d'aller lire également la chronique de Pascale.
10 commentaires:
Et oui c'est LE film de l'année... et je suis totalement passée à côté.
C'est mou, banal.
Ana Girardot ne m'impressionne tjs pas c'est rien de le dire et son personnage de chercheuse qui doit animer une conférence on n'y croit pas une seconde, et j'ai trouvé François Civil pas très bon pour la 1ère fois.
Question réalisation, c'est très bien, très pro.
Sans doute n'ai-je pas envie de voir sur grand écran des personnages aussi ternes.
Et les psys... au secours !
Camille Cottin qui balance des phrases toutes faites et François Berléand qui pleurerait presque sur l'histoire de son patient...
Je me demande toujours autant où les réalisateurs ont observé leurs psy.
@Pascale 1:
Ce n'est PAS le film de l'année, mais c'est du Klapisch pur jus. Fidèle au réalisateur, je ne voulais pas manquer cet énième rendez-vous.
Ana n'est pas géniale dans ce rôle et c'est vrai que son jeu ne progresse pas beaucoup au fil des rôles. Petite déception pour ma part. Quant à François, il est un peu en service minimum, c'est vrai. J'espère qu'il va passer un cap et ne pas se contenter d'être l'éternel petit jeune sympa du cinéma français.
@Pascale 2:
Sur les personnages de pays, rien à dire. Ce n'est probablement pas réaliste, mais je m'en fiche un peu. Ce n'est là partie du film qui me plaît le plus. En personnage secondaire, j'ai bien aimé l'épicier joué par Simon Abkarian.
Je faisais référence aàla critique encartée.
Ah je suis satisfaite que tu sois d'accord avec l'interprétation vraiment planplan.
aàla... c'est mignon.
Ils ont quand même une place primordiale et les cas sont résolus en 6 mois.
Simon Abkarian pourrait jouer une chaise, il serait formidable.
@Pascale et la critique:
Je ne sais pas ce que tu lis, regardes et écoutes parmi toute la critique encartée, mais j'ai plutôt entendu parler d'un bon petit film que d'un chef d'oeuvres. Bref...
@Pascale et la mignonnitude:
On dit kawaï, en coréen ?
@Pascale, les psys et Simon:
Bah... pour les psys, ça reste du cinéma...
En revanche, je suis d'accord avec que tu dis de Simon. J'aime cet acteur !
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