1862. Avec son fils dans les bagages, une jeune veuve britannique débarque au Royaume de Siam (la Thaïlande actuelle) dans l'objectif de donner des cours aux enfants du souverain, Rama IV Mongkut. Cette histoire vraie a été adaptée en comédie musicale à Broadway en 1951. Le cinéma s'en est emparé un peu plus de cinq ans plus tard.
Sur scène ou sur écran, Le roi et moi a connu un succès retentissant avec le même acteur: Yul Brynner. Quant à la toute première héroïne des planches, une dénommée Gertrude Lawrence, elle était décédée quand le septième art a pointé le bout de son nez. Son rôle est passé entre les mains de la belle Deborah Kerr - qui, elle aussi, avait quitté son pays natal (l'Écosse) pour faire carrière. Bref... il serait honnête qu'à ce stade, je vous prévienne que le film accuse le poids des ans. Voilà, c'est fait. Hop hop hop ! Attendez ! je veux ajouter au passage que, derrière sa patine ancienne, ce long-métrage garde du charme. Vu qu'il est coloré et sucré, je l'ai trouvé bien réussi. Dans son genre !
Si vous n'aimez pas la guimauve, vous pouvez sans doute y renoncer sans état d'âme. Toujours là ? Parfait. J'en profite donc pour préciser que Le roi et moi a évidemment gardé quelque chose de ses origines scéniques: on y retrouve plusieurs scènes chantées et/ou dansées. Véritable clou du spectacle: l'une des chorégraphies dure une dizaine de minutes... et, à vrai dire, c'est un pur ravissement pour les yeux. Autre point intéressant: la fin, que j'ai trouvée assez surprenante. Pour l'anecdote, le film fut un temps interdit en Thaïlande, accusé qu'il était de révisionnisme historique à l'égard de Rama IV Mongkut. Aujourd'hui et surtout vu d'Europe, ce prétendu crime de lèse-majesté apparaît dérisoire: en tout cas, je doute fort qu'il vous préoccupe. J'imagine qu'on peut juste considérer qu'il y prescription, désormais...
Le roi et moi
Film américain de Walter Lang (1956)
Le pari vintage est gagné: ce long-métrage m'a plu, dans l'ensemble. Si son scénario vous parle, c'est peut-être parce que vous avez eu l'opportunité de voir... le remake: Anna et le roi, sorti en salles courant 1999 et déjà chroniqué sur Mille et une bobines, en mars dernier ! Je n'ai guère trouvé d'autre film comparable pour le côté "exotique". Du coup, si vous avez des idées, je suis à votre écoute...
Sur scène ou sur écran, Le roi et moi a connu un succès retentissant avec le même acteur: Yul Brynner. Quant à la toute première héroïne des planches, une dénommée Gertrude Lawrence, elle était décédée quand le septième art a pointé le bout de son nez. Son rôle est passé entre les mains de la belle Deborah Kerr - qui, elle aussi, avait quitté son pays natal (l'Écosse) pour faire carrière. Bref... il serait honnête qu'à ce stade, je vous prévienne que le film accuse le poids des ans. Voilà, c'est fait. Hop hop hop ! Attendez ! je veux ajouter au passage que, derrière sa patine ancienne, ce long-métrage garde du charme. Vu qu'il est coloré et sucré, je l'ai trouvé bien réussi. Dans son genre !
Si vous n'aimez pas la guimauve, vous pouvez sans doute y renoncer sans état d'âme. Toujours là ? Parfait. J'en profite donc pour préciser que Le roi et moi a évidemment gardé quelque chose de ses origines scéniques: on y retrouve plusieurs scènes chantées et/ou dansées. Véritable clou du spectacle: l'une des chorégraphies dure une dizaine de minutes... et, à vrai dire, c'est un pur ravissement pour les yeux. Autre point intéressant: la fin, que j'ai trouvée assez surprenante. Pour l'anecdote, le film fut un temps interdit en Thaïlande, accusé qu'il était de révisionnisme historique à l'égard de Rama IV Mongkut. Aujourd'hui et surtout vu d'Europe, ce prétendu crime de lèse-majesté apparaît dérisoire: en tout cas, je doute fort qu'il vous préoccupe. J'imagine qu'on peut juste considérer qu'il y prescription, désormais...
Le roi et moi
Film américain de Walter Lang (1956)
Le pari vintage est gagné: ce long-métrage m'a plu, dans l'ensemble. Si son scénario vous parle, c'est peut-être parce que vous avez eu l'opportunité de voir... le remake: Anna et le roi, sorti en salles courant 1999 et déjà chroniqué sur Mille et une bobines, en mars dernier ! Je n'ai guère trouvé d'autre film comparable pour le côté "exotique". Du coup, si vous avez des idées, je suis à votre écoute...
6 commentaires:
Une curiosité,... en 1972 Yull Brynner reprendra le role dans la série TV "Anna et le roi" ,Samantha Eggar jouera elle , l'institutrice. Comme quelques années aprés Judy Foster dans un remake au cinéma qui lui aussi sera interdit en thailande.
J'ai vu la version Deborah et la version Jodie. Magnifiquement kitsch. Presque des petits plaisirs coupables. Un mix entre Sissi, Mary Poppins et La mélodie du bonheur.
@CC Rider:
Moi qui n'avais vu Yul Brynner qu'en premier des sept mercenaires, je dois dire que ça décoiffe ! Hum...
J'ignorais que la version avec Jodie Foster avait également été interdite en Thaïlande. Merci de l'avoir précisé.
@Pascale:
Magnifiquement kitsch, oui, c'est exactement ça. L'idéal pour un après-midi de Noël avec un chocolat chaud !
Ça décoiffe :-))))))
J'ai l'impression que ma vanne est passé d'un cheveu...
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