Et hop, trois films plutôt qu'un ! Aujourd'hui, je veux vous dire un mot de trois longs-métrages vus à la bibliothèque dont je vous parle parfois. Trois documentaires français qui parlent chacun d'une forme d'engagement. C'est l'intérêt de les regrouper, comme ils l'ont été dans mon cas les 10, 17 et 24 novembre (mois du film documentaire).
Les pépites
Film de Xavier de Lauzanne (2016)
J'avais vaguement entendu parler de ce premier film, qui, il y a donc deux ans, avait attiré quelque 197.000 spectateurs dans les salles françaises. Sujet: un couple, Marie-France et Christian des Pallières. Pourquoi eux ? Parce qu'un beau jour, un peu par hasard, ces Français ont découvert une décharge à ciel ouvert au Cambodge, lieu de vie d'innombrables enfants et familles. Le choc les a poussés à travailler pour créer une structure d'enseignement et une sorte de cantine. L'idée a fait boule de neige et aujourd'hui, grâce à une association baptisée Pour un sourire d'enfant, des milliers de jeunes de tous âges vont à l'école ou apprennent un métier. Je ne vous raconterai pas tout en détails, mais je tiens à vous dire que le film est une vraie bouffée d'optimisme. Sans taire le pire, il nous montre avant tout le meilleur !
Vincennes, l'université perdue
Film de Virginie Linhart (2016)
Que reste-t-il de mai 68 ? Si la thématique a assurément fait couler beaucoup d'encre cette année, anniversaire oblige, il me semble bien n'avoir jamais entendu parler de cette fameuse "université perdue". Construite rapidement et ouverte dès janvier 1969, cette structure d'enseignement s'adressait à tous, bacheliers ou non, étudiants ordinaires ou personnes déjà entrées dans la vie professionnelle. L'utopie contagieuse de quelques-un(e)s lui aura permis de survivre jusqu'en 1980, date à laquelle son campus - à l'américaine - fut rasé en 48 heures seulement, accusé qu'il était alors de favoriser le trafic de drogue. Bref... là aussi, je vous passe les détails: j'ajoute juste que la réalisatrice est aussi la fille d'un ancien prof et que son film délivre un témoignage très intéressant sur cette belle expérience pédagogique alternative, imparfaite oui, mais trop vite interrompue. Aujourd'hui, le nom de Vincennes subsiste, mais fondu dans Paris VIII.
L'éveil de la permaculture
Film d'Adrien Bellay (2017)
Précision liminaire: je me définis souvent comme écolo-sceptique. Relativement conscient des enjeux environnementaux, j'ai tendance non pas à nier la réalité des phénomènes, mais plutôt à attendre d'être sûr de la réelle efficacité d'une action avant de m'y engager pleinement. Il n'en reste pas moins que j'ai trouvé très intéressant d'en apprendre davantage sur cette nouvelle méthode de conception d'habitats et d'exploitations agricoles. Et bingo ! J'ai le sentiment d'avoir appris (et sans doute mieux compris) beaucoup de choses. Sincèrement, je trouve tout à fait pertinente et juste la démarche consistant à réfléchir à la préservation des ressources naturelles. Bémol: j'ai regretté que le film parle d'un simple choix de vie à faire et ne dise rien de la manière d'intégrer ceux qui y seraient réticents. J'ai aussi trouvé qu'il abusait des jolies images, oubliant que la nature n'est pas toujours bienveillante. Chipotages ? Le débat reste ouvert...
Une mini-conclusion ?
Que du bon: j'ai apprécié la diversité des documentaires présentés par "ma" bibliothèque cette année. Je m'autorise donc à vous rappeler aussi que, l'an passé, j'avais pu découvrir deux films de Jean Rouch. Certains cinéphiles vous certifieront que les productions de ce type deviennent de plus en plus intéressantes dans les salles. Le confirmer m'est difficile, car j'en vois finalement trop peu pour être objectif. Maintenant, comme vous l'avez compris, je reste vraiment intéressé. Plus tôt cette année, Makala, venu d'Afrique, m'a fort impressionné. Du coup, d'autres "docs" seront probablement évoqués ici à l'avenir. Bien sûr, si vous en avez déjà à me conseiller, n'hésitez surtout pas ! Dans ce registre aussi, je reste curieux de vos éventuels bons plans...
Les pépites
Film de Xavier de Lauzanne (2016)
J'avais vaguement entendu parler de ce premier film, qui, il y a donc deux ans, avait attiré quelque 197.000 spectateurs dans les salles françaises. Sujet: un couple, Marie-France et Christian des Pallières. Pourquoi eux ? Parce qu'un beau jour, un peu par hasard, ces Français ont découvert une décharge à ciel ouvert au Cambodge, lieu de vie d'innombrables enfants et familles. Le choc les a poussés à travailler pour créer une structure d'enseignement et une sorte de cantine. L'idée a fait boule de neige et aujourd'hui, grâce à une association baptisée Pour un sourire d'enfant, des milliers de jeunes de tous âges vont à l'école ou apprennent un métier. Je ne vous raconterai pas tout en détails, mais je tiens à vous dire que le film est une vraie bouffée d'optimisme. Sans taire le pire, il nous montre avant tout le meilleur !
Vincennes, l'université perdue
Film de Virginie Linhart (2016)
Que reste-t-il de mai 68 ? Si la thématique a assurément fait couler beaucoup d'encre cette année, anniversaire oblige, il me semble bien n'avoir jamais entendu parler de cette fameuse "université perdue". Construite rapidement et ouverte dès janvier 1969, cette structure d'enseignement s'adressait à tous, bacheliers ou non, étudiants ordinaires ou personnes déjà entrées dans la vie professionnelle. L'utopie contagieuse de quelques-un(e)s lui aura permis de survivre jusqu'en 1980, date à laquelle son campus - à l'américaine - fut rasé en 48 heures seulement, accusé qu'il était alors de favoriser le trafic de drogue. Bref... là aussi, je vous passe les détails: j'ajoute juste que la réalisatrice est aussi la fille d'un ancien prof et que son film délivre un témoignage très intéressant sur cette belle expérience pédagogique alternative, imparfaite oui, mais trop vite interrompue. Aujourd'hui, le nom de Vincennes subsiste, mais fondu dans Paris VIII.
L'éveil de la permaculture
Film d'Adrien Bellay (2017)
Précision liminaire: je me définis souvent comme écolo-sceptique. Relativement conscient des enjeux environnementaux, j'ai tendance non pas à nier la réalité des phénomènes, mais plutôt à attendre d'être sûr de la réelle efficacité d'une action avant de m'y engager pleinement. Il n'en reste pas moins que j'ai trouvé très intéressant d'en apprendre davantage sur cette nouvelle méthode de conception d'habitats et d'exploitations agricoles. Et bingo ! J'ai le sentiment d'avoir appris (et sans doute mieux compris) beaucoup de choses. Sincèrement, je trouve tout à fait pertinente et juste la démarche consistant à réfléchir à la préservation des ressources naturelles. Bémol: j'ai regretté que le film parle d'un simple choix de vie à faire et ne dise rien de la manière d'intégrer ceux qui y seraient réticents. J'ai aussi trouvé qu'il abusait des jolies images, oubliant que la nature n'est pas toujours bienveillante. Chipotages ? Le débat reste ouvert...
Une mini-conclusion ?
Que du bon: j'ai apprécié la diversité des documentaires présentés par "ma" bibliothèque cette année. Je m'autorise donc à vous rappeler aussi que, l'an passé, j'avais pu découvrir deux films de Jean Rouch. Certains cinéphiles vous certifieront que les productions de ce type deviennent de plus en plus intéressantes dans les salles. Le confirmer m'est difficile, car j'en vois finalement trop peu pour être objectif. Maintenant, comme vous l'avez compris, je reste vraiment intéressé. Plus tôt cette année, Makala, venu d'Afrique, m'a fort impressionné. Du coup, d'autres "docs" seront probablement évoqués ici à l'avenir. Bien sûr, si vous en avez déjà à me conseiller, n'hésitez surtout pas ! Dans ce registre aussi, je reste curieux de vos éventuels bons plans...
2 commentaires:
Vu aucun. Mais effectivement les documentaires nous en apprennent beaucoup, nous poussent à la réflexion et parfois ils sont merveilleusement bien réalisés.
J'en ai tellement vus que je ne saurais lequel te conseiller.
Je me souviens de Swagger d'Olivier Badinet vraiment passionnant, et dans un tout autre style Jerry clowm rebelle de Gregory Monro TRES touchant et dont le seul défaut est d'être trop court.
Pas de merveille de réalisation ici, mais des thématiques intéressantes.
Je continue de préférer la fiction, mais c'est toujours sympa d'apprendre de nouvelles choses.
Et, tu l'auras compris, ces trois documentaires témoignaient de diverses formes d'engagement.
Enregistrer un commentaire