Un avertissement: ma chronique d'aujourd'hui sera un peu différente des autres. Le dernier week-end de novembre, mon association a eu la chance de recevoir (pour la seconde fois) Paul Vecchiali, cinéaste français de 88 ans - et toujours actif, je précise ! Les 7 déserteurs est le premier des deux films qu'il a tournés à Pâques, cette année...
Comme son titre le suggère, le scénario tourne autour de personnes ayant fui la guerre, pour différentes raisons. Il est aussi le prétexte pour explorer un peu plus la nature de chacun et de rendre compte, tout au long du récit, de son rapport à la vie, à l'amour et à la mort. Seulement voilà... des dialogues, lors de la projection, nous n'avons entendu que les 24 premières minutes ! Gros moment de flottement quand, tout à coup, l'image a continué sans le son ! Après vérification rapide que cela ne correspondait pas à un choix de mise en scène audacieux, la lumière s'est rallumée. Les quelques essais techniques alors réalisés se sont avérés infructueux ! Mal partie, notre affaire...
Vous comprendrez que, du fait des circonstances, il m'est difficile d'évoquer Les 7 déserteurs comme je l'aurais fait d'un autre film, vu dans des conditions normales. Pourtant, je crois que cette séance restera longtemps dans ma mémoire: sans se départir d'un calme remarquable, Paul Vecchiali nous a en quelque sorte "sauvé la mise" en se proposant de reconstituer les dialogues sur les images muettes et de commenter ce qui, d'après lui, pouvait l'être. Quel aplomb ! Résultat: nous sommes tous (ou presque) restés dans nos fauteuils. Après cette incroyable projection, le réalisateur a encore consacré une petite heure à répondre à nos diverses remarques et questions. Résolument, il nous a donné envie de revoir - et de réentendre - comment il parle de la guerre, ce que j'espère pouvoir faire à l'avenir. Je ne pense pas pouvoir livrer un avis définitif, mais j'ai un a priori plutôt favorable. J'y reviendrai demain, pour vous parler également d'un second long-métrage de Paul Vecchiali. Wait and see... and hear.
Les 7 déserteurs ou la guerre en vrac
Film français de Paul Vecchiali (2018)
Comment puis-je noter un film dont on n'a entendu que le tout début ? J'agis purement au feeling, en mélangeant un peu mes impressions premières avec ce que j'ai ressenti lors de cette drôle d'expérience. Je vous rappelle qu'un autre film récent du cinéaste, Nuits blanches sur la jetée, est aussi sur le blog. Vous y retrouverez deux acteurs fidèles à Paul Vecchiali, Astrid Adverbe et Pascal Cervo. Et, demain...
Comme son titre le suggère, le scénario tourne autour de personnes ayant fui la guerre, pour différentes raisons. Il est aussi le prétexte pour explorer un peu plus la nature de chacun et de rendre compte, tout au long du récit, de son rapport à la vie, à l'amour et à la mort. Seulement voilà... des dialogues, lors de la projection, nous n'avons entendu que les 24 premières minutes ! Gros moment de flottement quand, tout à coup, l'image a continué sans le son ! Après vérification rapide que cela ne correspondait pas à un choix de mise en scène audacieux, la lumière s'est rallumée. Les quelques essais techniques alors réalisés se sont avérés infructueux ! Mal partie, notre affaire...
Vous comprendrez que, du fait des circonstances, il m'est difficile d'évoquer Les 7 déserteurs comme je l'aurais fait d'un autre film, vu dans des conditions normales. Pourtant, je crois que cette séance restera longtemps dans ma mémoire: sans se départir d'un calme remarquable, Paul Vecchiali nous a en quelque sorte "sauvé la mise" en se proposant de reconstituer les dialogues sur les images muettes et de commenter ce qui, d'après lui, pouvait l'être. Quel aplomb ! Résultat: nous sommes tous (ou presque) restés dans nos fauteuils. Après cette incroyable projection, le réalisateur a encore consacré une petite heure à répondre à nos diverses remarques et questions. Résolument, il nous a donné envie de revoir - et de réentendre - comment il parle de la guerre, ce que j'espère pouvoir faire à l'avenir. Je ne pense pas pouvoir livrer un avis définitif, mais j'ai un a priori plutôt favorable. J'y reviendrai demain, pour vous parler également d'un second long-métrage de Paul Vecchiali. Wait and see... and hear.
Les 7 déserteurs ou la guerre en vrac
Film français de Paul Vecchiali (2018)
Comment puis-je noter un film dont on n'a entendu que le tout début ? J'agis purement au feeling, en mélangeant un peu mes impressions premières avec ce que j'ai ressenti lors de cette drôle d'expérience. Je vous rappelle qu'un autre film récent du cinéaste, Nuits blanches sur la jetée, est aussi sur le blog. Vous y retrouverez deux acteurs fidèles à Paul Vecchiali, Astrid Adverbe et Pascal Cervo. Et, demain...
2 commentaires:
Ça a dû être un moment magnifique. Quel grand bonhomme.
Il faudrait que ça arrive aux oreilles de JP Jeunet... il y a eu un problème (résolu) durant la projection d'un de ses films. Il s'est déchaîné contre le projectionniste, le festival... où il ne mettra plus les pieds. C'était hard.
Y'a les stars et y'a les autres...
Récemment c'est le comportement de Niels Tavernier qui m'a sidérée...
C'est certain: j'ai trouvé Paul Vecchiali d'une grande générosité, sur le coup.
Il s'est montré vraiment montré très disponible pendant tout le week-end passé avec nous.
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