C'est la présidente de mon association qui m'a demandé si je pouvais regarder Takara - La nuit où j'ai nagé, dans l'idée de le présenter lors de l'une de nos soirées. J'ai donc pu le voir en "avant-première". J'ignore à quelle échelle il sera diffusé, mais il est sorti en salles mercredi dernier. C'est l'occasion de le découvrir à votre tour, donc...
Parlons peu, mais parlons bien: Takara... est un (tout) petit film. D'ailleurs, sa durée n'atteint même pas une heure vingt ! L'histoire elle-même est minimaliste: le scénario nous propose de suivre les pas d'un petit garçon, encore endormi quand son papa est parti travailler. Quand le gamin se réveille, on sait déjà que sa maison est entourée de neige et on se dit qu'il aurait tout intérêt à rester bien au chaud. Évidemment, c'est le contraire qui va arriver sous nos yeux, l'enfant préférant s'aventurer à l'extérieur que d'attendre sagement le retour de son père. Pas vraiment de quoi s'inquiéter pour autant: le film montre un môme futé, capable de s'en tirer sans adulte à ses côtés...
L'anecdote dit que cette histoire est née d'une rencontre impromptue entre un cinéaste français, très attiré par la neige, et un réalisateur japonais, qui souhaitait travailler avec un enfant. Bien que séparés par la haute barrière de la langue, Damien Manivel et Kohei Igarashi semblent être parvenus à s'entendre sur l'essentiel et ont su composer ce que j'appellerai volontiers une "bulle de savon cinématographique". Indiscutablement, Takara... est un film fragile, un geste artistique éphémère, d'autant plus finalement qu'il est... entièrement muet ! Seuls quelques sons nous parviennent, mais sans donner d'explication véritable aux images. De fait, ce n'est pas franchement nécessaire. De par sa grande sobriété, ce récit atteint presque une dimension universelle. Saura-t-il vous émouvoir ? Je vais vous laisser en juger...
Takara - La nuit où j'ai nagé
Film franco-japonais de D. Manivel et K. Igarashi (2018)
Je ne sais pas si les Japonais ont tendance à laisser leurs enfants livrés à eux-mêmes, mais c'était aussi le sujet de Nobody knows. C'est parce qu'il ne s'agit pas d'un drame que le film d'aujourd'hui parvient à se distinguer d'autres oeuvres que j'aurais pu citer aussi. Pour un regard occidental sur le Japon, De l'autre côté de la porte propose une expérience radicale ! Sans liens avec Cherry blossoms...
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Hop ! J'en profite pour avancer le Movie Challenge...
Je remplis donc aujourd'hui la case n°34: "C'est un film muet".
Parlons peu, mais parlons bien: Takara... est un (tout) petit film. D'ailleurs, sa durée n'atteint même pas une heure vingt ! L'histoire elle-même est minimaliste: le scénario nous propose de suivre les pas d'un petit garçon, encore endormi quand son papa est parti travailler. Quand le gamin se réveille, on sait déjà que sa maison est entourée de neige et on se dit qu'il aurait tout intérêt à rester bien au chaud. Évidemment, c'est le contraire qui va arriver sous nos yeux, l'enfant préférant s'aventurer à l'extérieur que d'attendre sagement le retour de son père. Pas vraiment de quoi s'inquiéter pour autant: le film montre un môme futé, capable de s'en tirer sans adulte à ses côtés...
L'anecdote dit que cette histoire est née d'une rencontre impromptue entre un cinéaste français, très attiré par la neige, et un réalisateur japonais, qui souhaitait travailler avec un enfant. Bien que séparés par la haute barrière de la langue, Damien Manivel et Kohei Igarashi semblent être parvenus à s'entendre sur l'essentiel et ont su composer ce que j'appellerai volontiers une "bulle de savon cinématographique". Indiscutablement, Takara... est un film fragile, un geste artistique éphémère, d'autant plus finalement qu'il est... entièrement muet ! Seuls quelques sons nous parviennent, mais sans donner d'explication véritable aux images. De fait, ce n'est pas franchement nécessaire. De par sa grande sobriété, ce récit atteint presque une dimension universelle. Saura-t-il vous émouvoir ? Je vais vous laisser en juger...
Takara - La nuit où j'ai nagé
Film franco-japonais de D. Manivel et K. Igarashi (2018)
Je ne sais pas si les Japonais ont tendance à laisser leurs enfants livrés à eux-mêmes, mais c'était aussi le sujet de Nobody knows. C'est parce qu'il ne s'agit pas d'un drame que le film d'aujourd'hui parvient à se distinguer d'autres oeuvres que j'aurais pu citer aussi. Pour un regard occidental sur le Japon, De l'autre côté de la porte propose une expérience radicale ! Sans liens avec Cherry blossoms...
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Hop ! J'en profite pour avancer le Movie Challenge...
Je remplis donc aujourd'hui la case n°34: "C'est un film muet".
2 commentaires:
Question enfants livrés à eux mêmes Le cahier et Nana m'ont suffisamment traumatisée. Pas sûre que je verrai celui-ci.
Au cas où, je te précise quand même que ce film n'a RIEN de traumatisant.
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