Vous le savez peut-être: un épisode dérivé de la saga Star wars occupe les écrans français depuis pile une semaine. J'en reparlerai peut-être, mais, avant cela, j'en reviens à L'Empire contre-attaque. Cette suite directe du film fondateur sorti en 1977 est pour beaucoup le meilleur volet de l'ensemble ! Je m'y suis "replongé" avec bonheur...
C'est bon, vous êtes conscients des enjeux interstellaires ? Non ? Histoire de ne laisser personne à des années-lumière, je vais redire que toute cette série repose sur l'affrontement entre un régime autoritaire dominé par un monarque et les partisans d'une République défunte, que l'on appelle les Rebelles et qui se battent pour ramener la paix dans toute la galaxie. Bien qu'elle ait détruit l'arme de guerre la plus redoutable jamais construite par l'ennemi, cette résistance déterminée doit de nouveau l'affronter sur un bout de caillou givré perdu dans l'espace. L'Empire contre-attaque: tout est dans le titre ! On est reparti pour deux heures et une première bataille homérique...
Une part du plaisir que l'on prend à revoir ce long-métrage historique vient bien évidemment de nos retrouvailles avec ses personnages charismatiques: Luke, Leia, Han, Chewbacca, Vador et les autres. Avec Yoda, la saga en introduit un autre tout aussi iconique ! J'ajoute que nous ne sommes pas au bout de nos surprises, l'un des principes de Star wars étant de nous proposer un bestiaire d'une rare diversité. Mission accomplie dans L'Empire contre-attaque, qui sait développer intelligemment les thématiques de l'opus précédent, conçu au départ comme un film unique. On ne s'ennuie jamais, même si l'action peut apparaître - un peu - moins trépidante que dans le premier épisode...
Heureusement, l'humour à la sauce vintage est toujours de la partie ! J'ai volontairement regardé le film en VF pour retrouver les dialogues que j'avais appréciés adolescent, sur... mon enregistrement VHS. Très franchement, 38 ans après sa sortie, L'Empire contre-attaque reste un divertissement de haute tenue. Je dispose d'une version exempte de toute retouche numérique, ce qui n'altère pas le plaisir d'un énième visionnage. Au contraire: curieusement, tout me paraît plus authentique ainsi. Les artisans de la coulisse ont décroché l'Oscar du meilleur son, tandis que l'Académie honorait aussi les techniciens des effets visuels - du fait de leur "contribution spéciale" au cinéma !
Surprise: en son temps, le film reçut cependant un accueil critique mitigé. Le public, lui, fut fidèle au rendez-vous, le long-métrage récoltant quelque dix millions de dollars lors de son premier week-end d'exploitation, soit près du tiers du montant investi par George Lucas en sa qualité de coproducteur. Ces chiffres ont bien entendu explosé depuis et, fin 2010, L'Empire contre-attaque a été choisi pour être l'une des oeuvres conservées à la bibliothèque du Congrès américain. À mes yeux, il appartient au patrimoine cinématographique mondial. Mettre d'accord des générations d'admirateurs... ne croyez-vous pas que bien des blockbusters récents aimeraient pouvoir en dire autant ?
Star wars épisode V - L'Empire contre-attaque
Film américain d'Irvin Kershner (1980)
Il serait assez difficile de citer une liste complète des films influencés par le saga Star wars en général et/ou par cet opus en particulier. Franchement, si vous n'êtes pas encore familiers avec ces univers fantasmagoriques, autant reprendre les choses depuis le début et voir d'abord l'épisode IV (alias Un nouvel espoir). Cette première trilogie avait quand même de la gueule ! Suite et fin... euh... prochainement.
C'est bon, vous êtes conscients des enjeux interstellaires ? Non ? Histoire de ne laisser personne à des années-lumière, je vais redire que toute cette série repose sur l'affrontement entre un régime autoritaire dominé par un monarque et les partisans d'une République défunte, que l'on appelle les Rebelles et qui se battent pour ramener la paix dans toute la galaxie. Bien qu'elle ait détruit l'arme de guerre la plus redoutable jamais construite par l'ennemi, cette résistance déterminée doit de nouveau l'affronter sur un bout de caillou givré perdu dans l'espace. L'Empire contre-attaque: tout est dans le titre ! On est reparti pour deux heures et une première bataille homérique...
Heureusement, l'humour à la sauce vintage est toujours de la partie ! J'ai volontairement regardé le film en VF pour retrouver les dialogues que j'avais appréciés adolescent, sur... mon enregistrement VHS. Très franchement, 38 ans après sa sortie, L'Empire contre-attaque reste un divertissement de haute tenue. Je dispose d'une version exempte de toute retouche numérique, ce qui n'altère pas le plaisir d'un énième visionnage. Au contraire: curieusement, tout me paraît plus authentique ainsi. Les artisans de la coulisse ont décroché l'Oscar du meilleur son, tandis que l'Académie honorait aussi les techniciens des effets visuels - du fait de leur "contribution spéciale" au cinéma !
Star wars épisode V - L'Empire contre-attaque
Film américain d'Irvin Kershner (1980)
Il serait assez difficile de citer une liste complète des films influencés par le saga Star wars en général et/ou par cet opus en particulier. Franchement, si vous n'êtes pas encore familiers avec ces univers fantasmagoriques, autant reprendre les choses depuis le début et voir d'abord l'épisode IV (alias Un nouvel espoir). Cette première trilogie avait quand même de la gueule ! Suite et fin... euh... prochainement.
8 commentaires:
Mon épisode préféré d'une saga dont je suis fan. A chaque fois, j'ai à nouveau douze ans : c'est grave, tu crois, Martin ?
Je suis daccord avec tout.
Revu récemment, c'est un bonheur.
Moins de zim boum plus de profondeur.
Et ces personnages exceptionnels, inoubliables, irremplacables... malgré tous les efforts de la nouvelle génération.
Une madeleine de Proust, c'est sûr, même si je crois que je préfère le tout premier.
@Laurent:
Est-ce que c'est grave ? Sûrement pas ! Au contraire !
@Pascale:
Je te sais peu amatrice de la nouvelle génération.
Pour rester d'accord, disons que c'est incomparable... et puis voilà !
@Strum:
Le premier présente l'avantage de pouvoir être vu indépendamment.
Celui-là semble clairement avoir été conçu dès le départ pour avoir une suite (et fin).
Moi, en fait, je crois que je les aime autant l'un que l'autre.
Tu noteras que j'apprécie ses efforts (à la nouvelle génération). Rey est très bien mais ton Kylo est le plus fade méchant intergalactique. Flinn n'est pas terrible...
Je note, je note. Mais je ne trouve pas Kylo si fade que ça: pour moi, ce n'est qu'un méchant "par défaut". Un méchant qui hésite encore à l'être vraiment. On verra la suite. Il est entendu que ce n'est pas le même rôle d'Adam Driver, loin de là...
Évidemment, dans cette première trilogie, Vador, c'est quelque chose !
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