mercredi 7 août 2013

L'autre Brad

Venus d'un petit village ariégeois, mon cousin Mathieu et sa copine Sophie sont passés me voir quelques jours le mois dernier. Et alors ? Alors, Mathieu n'a pas eu besoin de ma technique du tirage au sort pour choisir les films qu'il voulait voir. Parmi ceux-là, nous avons regardé ensemble Very bad trip. Une redif' pour moi, qui m'amène aujourd'hui à vous parler de l'un de ses protagonistes, jeune acteur qu'elle a placé sur le devant de la scène, j'ai nommé Bradley Cooper.

Allez savoir pourquoi: les filles l'aiment bien, en général, Bradley. Beau joueur, je dirais que je comprends. Pas tout à fait quarante ans et un talent qui commence à sérieusement s'affirmer: Brad le mérite. En fait, je ne m'intéresserais pas à lui s'il avait choisi d'enchaîner invariablement les rôles de beau gosse auxquels son allure semblait d'abord le destiner - d'où, oui, le titre de ma chronique, le parallèle avec Brad Pitt me paraissant prématuré, mais toutefois pertinent. J'ignore où en sera Bradley Cooper dans dix ans, mais j'ai l'impression que sa carrière décolle actuellement. Un film récent comme The place beyond the pines a attiré mon attention parce qu'il jouait dedans. D'après moi, selon l'expression actuelle, il est devenu bankable. Franchement, je sens encore en lui le potentiel d'une belle évolution.

À suivre, donc. Il faudra évidemment que les producteurs américains l’appellent pour des projets variés. Pour moi, le film de la révélation restera Happiness therapy, quand bien même c'est sa partenaire Jennifer Lawrence qui a eu l'Oscar - qu'elle mérite aussi, il est vrai. C'est probablement parce que cette histoire a su me toucher exactement au bon moment et au bon endroit que j'ai pu prêter plus d'attention au jeu du comédien. J'attends donc avec impatience d'avoir l'opportunité de le voir ailleurs pour une possible confirmation de son talent. Au même age à quelques semaines près, il a percé moins vite que Leonardo DiCaprio, mais rien ne me semble perdu pour lui. Prochaine étape: les retrouvailles avec Jennifer Lawrence dans Serena, le nouveau film américain de la réalisatrice danoise Susanne Bier (After the wedding). D'autres suivront, de nouveau devant la caméra de David O'Russell. Je vais surveiller ça de près ! 

1 commentaire:

Pascale a dit…

Oui Brad a beaucoup d'avenir, mais il faudrait qu'il se déshabille un peu plus !