Je n'aime pas être sévère avec les premiers films d'un(e) cinéaste. Ainsi qu'on me l'a dit un jour, il est logique qu'ils soient "chargés" d'intentions, puisque leur auteur - ou autrice - n'a aucune certitude préalable de faire carrière (ou au moins de réaliser un second opus). J'aimerais être moins exigeant avec Aux jours qui viennent. Mais...
Laura, la trentaine, vit seule avec sa fille Lou depuis qu'elle a rompu avec le père, Joachim. Sa situation financière est vraiment difficile. Son ex ne la soutient absolument pas... et son ancienne belle-mère compatit vaguement, en ouvrant son porte-monnaie dans un soupir. Joachim, lui, fréquente désormais Shirine, et vit à ses crochets. Comme avec Laura auparavant, il témoigne d'un comportement jaloux, possessif et franchement instable. Aux jours qui viennent relève d'abord de l'étude de moeurs, actuelle... et plutôt bien ficelée !
Seul problème: quand le scénario rapproche les deux jeunes femmes dans une même peur liée à l'homme, le film prend des airs de thriller et oublie qu'il nous parlait d'emprise, au point de trouver des excuses au personnage masculin (manipulateur, oui, mais malade avant tout). Je vous avoue que j'ai eu un peu de mal à croire à cette histoire. Dommage, car ses interprètes sont bons, à commencer par les têtes d'affiche, Zita Hanrot et le désormais incontournable Bastien Bouillon. Le même éloge doit être fait à Alexia Chardard, que la promotion officielle du long-métrage néglige un peu trop, à mon humble avis. Mentions spéciales enfin pour saluer le petit rôle de Marianne Basler et l'incroyable prestation d'une formidable petite fille, Maya Hirsbein. Il y a de jolis moments dans ce film, y compris dans la représentation d'un amour naissant (et merci, notamment, à Aurélien Gabrielli !). Qu'il se passe à Nice n'apporte pas grand-chose, malheureusement. Aux jours qui viennent restera donc pour moi une petite déception. Cela dit, je souhaite le meilleur à sa jeune réalisatrice pour l'avenir...
Aux jours qui viennent
Film français de Nathalie Najem (2025)
Trois étoiles, c'est peu. Il est entendu que le sujet du long-métrage reste vraiment important (et donc pleinement légitime au cinéma). Mon vrai regret tient surtout au fait qu'une certaine invraisemblance entoure le parcours des protagonistes, un peu caricaturaux parfois. Peut-être ressortirai-je mon DVD de Darling, qui parle d'une femme battue. Autres idées: Jusqu'à la garde et/ou L'amour et les forêts...
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Et pour conclure...
Vous pourrez voir que Pascale et moi sommes presque du même avis.
Laura, la trentaine, vit seule avec sa fille Lou depuis qu'elle a rompu avec le père, Joachim. Sa situation financière est vraiment difficile. Son ex ne la soutient absolument pas... et son ancienne belle-mère compatit vaguement, en ouvrant son porte-monnaie dans un soupir. Joachim, lui, fréquente désormais Shirine, et vit à ses crochets. Comme avec Laura auparavant, il témoigne d'un comportement jaloux, possessif et franchement instable. Aux jours qui viennent relève d'abord de l'étude de moeurs, actuelle... et plutôt bien ficelée !
Seul problème: quand le scénario rapproche les deux jeunes femmes dans une même peur liée à l'homme, le film prend des airs de thriller et oublie qu'il nous parlait d'emprise, au point de trouver des excuses au personnage masculin (manipulateur, oui, mais malade avant tout). Je vous avoue que j'ai eu un peu de mal à croire à cette histoire. Dommage, car ses interprètes sont bons, à commencer par les têtes d'affiche, Zita Hanrot et le désormais incontournable Bastien Bouillon. Le même éloge doit être fait à Alexia Chardard, que la promotion officielle du long-métrage néglige un peu trop, à mon humble avis. Mentions spéciales enfin pour saluer le petit rôle de Marianne Basler et l'incroyable prestation d'une formidable petite fille, Maya Hirsbein. Il y a de jolis moments dans ce film, y compris dans la représentation d'un amour naissant (et merci, notamment, à Aurélien Gabrielli !). Qu'il se passe à Nice n'apporte pas grand-chose, malheureusement. Aux jours qui viennent restera donc pour moi une petite déception. Cela dit, je souhaite le meilleur à sa jeune réalisatrice pour l'avenir...
Aux jours qui viennent
Film français de Nathalie Najem (2025)
Trois étoiles, c'est peu. Il est entendu que le sujet du long-métrage reste vraiment important (et donc pleinement légitime au cinéma). Mon vrai regret tient surtout au fait qu'une certaine invraisemblance entoure le parcours des protagonistes, un peu caricaturaux parfois. Peut-être ressortirai-je mon DVD de Darling, qui parle d'une femme battue. Autres idées: Jusqu'à la garde et/ou L'amour et les forêts...
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Et pour conclure...
Vous pourrez voir que Pascale et moi sommes presque du même avis.
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