Je connais bien mal le théâtre et le fait est que j'ignorais encore tout d'Eduardo De Filippo (1900-1984) il y a peu. J'ai vu une adaptation cinéma de l'une de ses pièces, écrite en 1948: La grande magie. Noémie Lvovsky, sa réalisatrice, parle ouvertement d'une adaptation "très libre". Elle y a par exemple ajouté du chant et de la danse. Soit !
Le film se passe vers l'année 1920 (la pièce, elle, ne le précise pas). Dans un hôtel du bord de mer, la troupe d'un vieux prestidigitateur doit divertir la clientèle. Quand une jeune femme - mal ? - mariée avec un notable participe à un numéro de disparition, elle disparaît pour de bon. Cela contrarie l'époux, mais tout autant l'artiste, chargé d'aussitôt faire réapparaître la belle, qui s'est en réalité enfuie. Qu'ajouter à cela ? Que les actrices et acteurs composent une troupe intéressante, avec Judith Chemla, Denis Podalydès, Sergi López, François Morel, Rebecca Marder et Damien Bonnard. Le vrai problème pour moi étant que le scénario part alors un peu dans tous les sens. Comme s'il fallait à tout prix garder contact avec la réalité tangible avant d'accéder enfin à un imaginaire détaché de tout réalisme. J'ignore comment la pièce s'en sort, mais cette mouture pour écrans m'a déçu. Même si, OK, La grande magie n'est pas un mauvais film...
La grande magie
Film français de Noémie Lvovsky (2023)
Mouais, mouais, mouais... je ne suis pas sûr qu'il soit si judicieux d'adapter - ou de revisiter - toutes les pièces pour le cinéma actuel. Ici, cela m'aura au moins permis de découvrir Eduardo De Filippo ! Dans Comédie érotique d'une nuit d'été, je crois que Woody Allen s'en sortait mieux (avec ses références à lui, évidemment). 25 ans avant #MeToo, les femmes au cinéma étaient pourtant moins libres...
Le film se passe vers l'année 1920 (la pièce, elle, ne le précise pas). Dans un hôtel du bord de mer, la troupe d'un vieux prestidigitateur doit divertir la clientèle. Quand une jeune femme - mal ? - mariée avec un notable participe à un numéro de disparition, elle disparaît pour de bon. Cela contrarie l'époux, mais tout autant l'artiste, chargé d'aussitôt faire réapparaître la belle, qui s'est en réalité enfuie. Qu'ajouter à cela ? Que les actrices et acteurs composent une troupe intéressante, avec Judith Chemla, Denis Podalydès, Sergi López, François Morel, Rebecca Marder et Damien Bonnard. Le vrai problème pour moi étant que le scénario part alors un peu dans tous les sens. Comme s'il fallait à tout prix garder contact avec la réalité tangible avant d'accéder enfin à un imaginaire détaché de tout réalisme. J'ignore comment la pièce s'en sort, mais cette mouture pour écrans m'a déçu. Même si, OK, La grande magie n'est pas un mauvais film...
La grande magie
Film français de Noémie Lvovsky (2023)
Mouais, mouais, mouais... je ne suis pas sûr qu'il soit si judicieux d'adapter - ou de revisiter - toutes les pièces pour le cinéma actuel. Ici, cela m'aura au moins permis de découvrir Eduardo De Filippo ! Dans Comédie érotique d'une nuit d'été, je crois que Woody Allen s'en sortait mieux (avec ses références à lui, évidemment). 25 ans avant #MeToo, les femmes au cinéma étaient pourtant moins libres...
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Et puisque je parle de femmes...
Je vous conseille à présent de lire également la chronique de Pascale. Elle évoque notamment l'intérêt de Noémie Lvovsky pour le texte d'Eduardo De Filippo. Sans se priver bien sûr de nous donner son avis.
Et puisque je parle de femmes...
Je vous conseille à présent de lire également la chronique de Pascale. Elle évoque notamment l'intérêt de Noémie Lvovsky pour le texte d'Eduardo De Filippo. Sans se priver bien sûr de nous donner son avis.
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