Allez ! Je l'avais promis: je vous propose aujourd'hui un top des films qui m'ont procuré le plus d'émotion l'an passé, parmi ceux que j'ai vus à la télé ou en DVD (en y ajoutant un onzième en "mention spéciale"). Comme celui de lundi, ce classement est bien entendu 100% subjectif. De ce fait, il est évidemment tout aussi ouvert à vos commentaires...
1. Le jardin des Finzi Contini
Ce que je disais avant-hier à propos de Fellini est tout aussi valable pour De Sica: son immense talent n'est sans doute plus une révélation pour moi, mais je suis heureux d'avoir découvert ce très grand film. C'est l'un des plus solides de ceux qui évoquent la Shoah. Un sommet !
2. Abouna
Le cinéma africain présent sur l'un de mes podiums: une première depuis 2016. Oui, j'ai tout aimé de ce film magistral, à commencer par l'intensité des deux jeunes acteurs. Sans concession, le scénario renonce à toute idée de happy end factice. Et n'en est que plus fort...
3. Madadayo
Le dernier film d'Akira Kurosawa est une merveille que tout esthète amoureux du cinéma asiatique devrait apprécier. Le vieux maître japonais achève sa formidable carrière sur un vrai-faux autoportrait bouleversant. Un chef d'oeuvre pudique jusqu'au superbe dernier plan.
4. Rosa la rose, fille publique
Là encore, honneur aux "vieux de la vieille": s'il est vrai que Vecchiali n'avait encore que 54 ans à la sortie de cet opus, l'extrême beauté des mélodrames qu'il invente peut durablement marquer la rétine. Comment ne pas tomber amoureux de Marianne Basler ? Je l'ignore...
5. Mission
De ce film, je n'ai longtemps connu que le très célèbre air de hautbois composé par Ennio Morricone. Cet indéniable délice pour les oreilles sublime encore ce qui est également un absolu régal pour les yeux. Une référence - et quelle que soit la place de la religion dans nos vies.
1. Le jardin des Finzi Contini
Ce que je disais avant-hier à propos de Fellini est tout aussi valable pour De Sica: son immense talent n'est sans doute plus une révélation pour moi, mais je suis heureux d'avoir découvert ce très grand film. C'est l'un des plus solides de ceux qui évoquent la Shoah. Un sommet !
2. Abouna
Le cinéma africain présent sur l'un de mes podiums: une première depuis 2016. Oui, j'ai tout aimé de ce film magistral, à commencer par l'intensité des deux jeunes acteurs. Sans concession, le scénario renonce à toute idée de happy end factice. Et n'en est que plus fort...
3. Madadayo
Le dernier film d'Akira Kurosawa est une merveille que tout esthète amoureux du cinéma asiatique devrait apprécier. Le vieux maître japonais achève sa formidable carrière sur un vrai-faux autoportrait bouleversant. Un chef d'oeuvre pudique jusqu'au superbe dernier plan.
4. Rosa la rose, fille publique
Là encore, honneur aux "vieux de la vieille": s'il est vrai que Vecchiali n'avait encore que 54 ans à la sortie de cet opus, l'extrême beauté des mélodrames qu'il invente peut durablement marquer la rétine. Comment ne pas tomber amoureux de Marianne Basler ? Je l'ignore...
5. Mission
De ce film, je n'ai longtemps connu que le très célèbre air de hautbois composé par Ennio Morricone. Cet indéniable délice pour les oreilles sublime encore ce qui est également un absolu régal pour les yeux. Une référence - et quelle que soit la place de la religion dans nos vies.
6. La randonnée
Une curiosité tout droit venue d'Australie dont le récit se dévoile progressivement et émerveille au plus haut point. Il est ici question d'une rencontre entre deux peuples en général séparés l'un de l'autre. Peuvent-ils s'accorder ? La réponse après un long voyage dans le bush.
7. Voyage au bout de l'enfer
Le Vietnam comme vous ne le verrez même pas dans les livres d'histoire ! Cimino ose réinventer la plus horrible des guerres récentes menées par l'armée américaine, mais dresse avant tout le portrait intime d'une génération sacrifiée. Et ses acteurs ? Tous magnifiques !
8. Cessez-le-feu
1918. La paix retrouvée n'est pas une bénédiction pour tout le monde. C'est ce que nous explique ce beau film, porté par une distribution remarquable (Romain Duris, Céline Sallette et Grégory Gadebois). Impossible de le nier: sur la Grande Guerre, c'est une belle référence !
9. L'extraordinaire voyage de Marona
France, États-Unis et Japon: trois pays dominent la production animée présentée sur ce modeste blog. J'ai toutefois eu un vrai coup de coeur pour cet opus roumain, destiné aux enfants ET aux adultes. S'intéresser à la vie d'une chienne peut sembler inutile... et pourtant !
10. Les lumières du faubourg
Kaurismäki est depuis longtemps l'un des cinéastes de mon Panthéon personnel et m'a une nouvelle fois séduit avec ce beau film triste. Entre fiction et réalité, poésie et pragmatisme, une perle du Nord ! Ce cinéma est unique, je pense. Et à sa façon, il réchauffe le coeur...
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Et à présent, comme mentionné au départ...
J'accorde une mention spéciale à Soy Cuba: ce grand film soviétique aurait sans nul doute eu sa place parmi les dix premiers, mais le fait est que je n'en ai vu que la moitié, diffusion en ciné-concert oblige. Ouf ! Je n'ai pas perdu une miette des films récents que j'ai visionnés en salles: j'en tirerai un dernier top 10. À découvrir ce vendredi midi !
8 commentaires:
"Voyage au bout de l'enfer" me paraît le film le plus marquant, parmi ceux de cette liste que j'ai vus.
Je peux tout à fait comprendre votre sentiment.
Pouvez-vous me préciser quels sont les autres que vous avez vus ? Merci d'avance.
"Voyage au bout de l'enfer" est pour moi un peu à part dans cette liste, au point qu'il a failli ne pas en faire partie. Je m'explique. Il se trouve que je l'avais déjà vu, il y a... au moins une quinzaine d'années. Je n'avais pas tout oublié, mais je me souvenais surtout de la trame - et de ce qui arrive à Nick (Christopher Walken). C'est pourquoi je l'ai gardé dans mon top, mais je crois que c'est aussi ce qui explique que d'autres - totalement inédits à mes yeux - lui sont passés devant.
Mon jugement sur l'importance que j'accorde au film de Cimino n'est bien sûr pas une critique de votre liste, qui constitue une appréciation intéressante. D'autant plus que je n'ai vu que la moitié des films mentionnés, à savoir "Le jardin des Finzi-Contini" (que je placerais juste après "Voyage..."), "Rosa...", "Mission" et "Les lumières du faubourg". Par ailleurs, j'aimerais bien voir "Madadayo".
Je n'ai vu que les 1, 5, 7 et 8. Les 5 et 7 sont de GRANDS souvenirs que je peux voir et revoir.
Et du coup je me demande si j'arrive à être bouleversée par des films vus à la télé. Sans doute moins que sur grand écran. C'est peut-être ce qui explique (la petit écran) que souvent je sois déçue par un film que j'avais aimé.
En tout cas, c'est sûr je suis moins curieuse que toi concernant des films à la télé. A moins que tu les ai vus dans ton ciné club comme le demi Soy Cuba.
@Valfabert:
Merci pour votre précision et, au besoin, je vous rassure: je n'ai vu aucune critique dans votre première remarque. De toute manière, tant que cela reste dans une logique de dialogue constructif, je suis preneur !
"Madadayo" est un film rare et j'espère que vous aurez l'occasion de le voir. C'est superbe !
@Pascale:
Nous sommes d'accord sur le 5 et le 7. J'espère pouvoir les revoir sur grand écran.
Parmi tous ces films, j'ai effectivement vu la plupart à la télé, à l'exception de "Rosa la rose", attrapée au vol d'une reprise sur grand écran. Et, pour être précis, je n'ai pas vu ma moitié "Soy Cuba" en ciné-club, mais en ciné-concert, avec donc de la musique en live - et j'en profite pour redire que c'était franchement très bien, malgré les coupures.
Rosa ! Décidément Vecchiali. Marianne Basler à nouveau à l'affiche du dernier (bientôt avant-dernier !) film du réalisateur, Un soupçon d'amour, sorti en 2020.
Hé oui, Vecchiali ! Ce vieux monsieur a souvent eu des muses et Marianne Basler en est une importante, je crois.
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