mercredi 30 septembre 2020

Interstellaire

Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai eu envie de revoir Stargate. Sorti en France quand j'étais jeune étudiant, ce blockbuster décent mélange allègrement un sujet de science-fiction et une imagerie inspirée de l'Égypte ancienne. L'histoire, elle, reste conventionnelle pour un film de ce genre, mais retrouver cet univers m'a fait plaisir...

Daniel Jackson est égyptologue, mais ses théories sur les civilisations antiques ne suscitent guère que les moqueries de ses confrères. L'armée américaine, elle, se dit qu'il pourrait bien lui être très utile pour déchiffrer les symboles d'une dalle retrouvée à Gizeh en 1928. Bingo ! L'homme parvient à remettre en route une "porte des étoiles" auparavant dénichée sous cette même dalle. Un robot-sonde envoyé en éclaireur disparaît et, presque aussitôt, le signal que sa balise envoie indique qu'il se trouve à des millions d'années-lumière de là ! Pour comprendre ce phénomène, notre ami scientifique s'impose vite comme l'un des membres du détachement militaire alors missionné pour aller voir ce qui se passe. Et il se retrouve à son tour projeté dans un autre monde, placé sous la coupe d'une espèce de pharaon...

J'ai tout dit ? Oui et non, mais c'est vrai qu'à partir de là, le spectacle proposé est... disons, assez convenu. C'est sans hésitation aucune que je range le film parmi les vide-neurones que je regarde parfois entre deux oeuvres plus abouties, pour me rafraîchir le cerveau. Néanmoins, je trouve que Stargate ne démérite pas: son esthétique conserve une certaine efficacité, 26 ans plus tard, et l'usage modéré des effets spéciaux (comparé aux standards définis aujourd'hui) laisse de la place à une petite allure vintage, agréable à mes yeux. Avec ses costumes et sa langue, le monde imaginaire est crédible. Bref, vous l'aurez compris: je suis plutôt content de l'avoir revu. Dire que la nostalgie n'y est pour rien serait sans doute mentir un peu. Chacun jugera: je ne prétends pas que cela puisse plaire à tou(te)s...

Stargate - La porte des étoiles
Film américain de Roland Emmerich (1994)

Malgré la fâcheuse réputation du réalisateur, j'ai passé un moment sympa devant ce popcorn movie très basique, mais sans complexe. Mon manque d'attrait pour la science-fiction me rend moins exigeant que d'autres avec ce genre de "produit de consommation courante". Blade runner est bien évidemment au-dessus, ainsi que Interstellar. Parmi les étoiles, vous pouvez essayer Dune, Oblivion ou Ad Astra...

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Envie de rester encore loin de la Terre ?

Je vous invite donc à voyager au coeur des galaxies chez Ideyvonne.

10 commentaires:

Pascale a dit…

Je l'ai vu et n'en AUCUN souvenir sauf celui de l'avoir vu.

Martin a dit…

C'est un commentaire à forte valeur ajoutée !
Après, s'il ne te laisse aucun souvenir, je me dis que ça n'avait pas dû t'emballer.

cc rider a dit…

Prestation notable de Kurt Russel qui l'année précedente dans "Tombstone" de Cosmatos nous avait proposé un Wyatt Earp tout à fait crédible, dans la longue liste des acteurs ayant incarné à l'écran le célébre marshall...

ideyvonne a dit…

Je suis tout à fait d'accord lorsque tu parles de l'esthétique du film. Personnellement, c'est aussi ce qui me fait replonger dedans à chaque fois qu'il passe sur le petit écran. ;)

Pascale a dit…

Je pensais que c'était important que ça se sache.

Martin a dit…

@CC Rider:

Effectivement: en militaire à coupe en brosse, Kurt Russell (avec deux L) est plutôt bien ici.

Martin a dit…

@Ideyvonne:

Franchement, plus d'un quart de siècle plus tard, cette esthétique fonctionne encore bien.

Martin a dit…

@Pascale:

Si cela te tenait tellement à coeur, alors tu as bien fait d'insister, en effet.

ta d loi du cine a dit…

Je crois que j'ai du voir (et revoir) le film APRES avoir découvert la série-culte qui en a été tirée par des Canadiens: 214 épisodes tout d'même pour Stargate SG1, sans même parler des séries dérivées...

Martin a dit…

Moi, c'est l'inverse: si j'ai vu deux épisodes de la série, c'est le maximum.