Est-ce que c'est la rançon de la gloire ? Après avoir dénaturé l'image traditionnelle du western américain, l'Italien Sergio Leone s'exposait lui aussi à ce que ses films soient revisités. Je dois bien admettre que la démarche m'est plutôt sympathique. C'est donc sans hésiter longtemps que j'ai porté un regard sur... Le bon, la brute, le cinglé !
Changement de décor: nous sommes ici dans la Corée des années 30. Trois hommes cherchent une même carte, censée les conduire droit jusqu'à un trésor. Le film démarre, à bride abattue, par une attaque de train à vapeur que n'auraient pas renié les maîtres du genre. Ensuite, l'un des brigands étant parti avec ce que les deux autres convoitent également, une interminable séance de course-poursuite commence, rendue confuse parfois par le fait que les protagonistes portent des noms... plus compliqués que Blondin, Sentenza et Tuco. Deux heures durant, Le bon, la brute, le cinglé envoie les chevaux, certes, mais tient plus du film "bourrin" que de la parodie véritable...
Bref, j'y suis entré avec une relative jubilation et j'en suis sorti déçu. J'attendais mieux et, même si la scène la plus spectaculaire m'a tenu en haleine une bonne grosse vingtaine de minutes, je ne trouve pas que le film soit à la hauteur de son modèle. Je le crois certes sincère dans sa démarche jusqu’au-boutiste, mais voilà: je n'ai pas accroché. On dit que de grandes stars coréennes ont accepté de se rassembler pour jouer dans Le bon, la brute, le cinglé, présenté également comme la production cinéma la plus coûteuse au Pays du matin calme. Peut-être que je prends tout cela beaucoup trop au sérieux, en fait. Après tout, cette histoire a attiré un peu plus de 102.000 spectateurs dans les salles françaises, ce qui en fait le dixième plus gros succès d'un long-métrage coréen dans notre pays. Les goûts et les couleurs...
Le bon, la brute, le cinglé
Film sud-coréen de Kim Jee-woon (2008)
Souvent amateur de ce genre de productions "exotiques", je reste d'un avis mitigé aujourd'hui. La barre était trop haute, peut-être. Quitte à choisir un film qui pétarade, j'aimerais revoir Mi$e à prix. Maintenant, si c'est en Corée que vous voulez dénicher une production originale, je conseille plutôt Mademoiselle (ou Hard day, à la limite). Une chose est certaine: ce cinéma venu d'Asie est plein de surprises !
----------
Pour finir, une chronique en contrepoint...
Le fait est que l'amie Pascale a beaucoup plus apprécié le spectacle.
Changement de décor: nous sommes ici dans la Corée des années 30. Trois hommes cherchent une même carte, censée les conduire droit jusqu'à un trésor. Le film démarre, à bride abattue, par une attaque de train à vapeur que n'auraient pas renié les maîtres du genre. Ensuite, l'un des brigands étant parti avec ce que les deux autres convoitent également, une interminable séance de course-poursuite commence, rendue confuse parfois par le fait que les protagonistes portent des noms... plus compliqués que Blondin, Sentenza et Tuco. Deux heures durant, Le bon, la brute, le cinglé envoie les chevaux, certes, mais tient plus du film "bourrin" que de la parodie véritable...
Bref, j'y suis entré avec une relative jubilation et j'en suis sorti déçu. J'attendais mieux et, même si la scène la plus spectaculaire m'a tenu en haleine une bonne grosse vingtaine de minutes, je ne trouve pas que le film soit à la hauteur de son modèle. Je le crois certes sincère dans sa démarche jusqu’au-boutiste, mais voilà: je n'ai pas accroché. On dit que de grandes stars coréennes ont accepté de se rassembler pour jouer dans Le bon, la brute, le cinglé, présenté également comme la production cinéma la plus coûteuse au Pays du matin calme. Peut-être que je prends tout cela beaucoup trop au sérieux, en fait. Après tout, cette histoire a attiré un peu plus de 102.000 spectateurs dans les salles françaises, ce qui en fait le dixième plus gros succès d'un long-métrage coréen dans notre pays. Les goûts et les couleurs...
Le bon, la brute, le cinglé
Film sud-coréen de Kim Jee-woon (2008)
Souvent amateur de ce genre de productions "exotiques", je reste d'un avis mitigé aujourd'hui. La barre était trop haute, peut-être. Quitte à choisir un film qui pétarade, j'aimerais revoir Mi$e à prix. Maintenant, si c'est en Corée que vous voulez dénicher une production originale, je conseille plutôt Mademoiselle (ou Hard day, à la limite). Une chose est certaine: ce cinéma venu d'Asie est plein de surprises !
----------
Pour finir, une chronique en contrepoint...
Le fait est que l'amie Pascale a beaucoup plus apprécié le spectacle.
4 commentaires:
Ah oui j'avais aime.
La brute est un acteur exceptionnel.
Essaie de trouver A bittersweetlife.
C'est bien que tu dises que tu as aimé. Merci.
La preuve qu'on peut adorer Leone et prendre plaisir devant cette parodie.
Je note ta suggestion "A bittersweet life". Je visualise parfaitement l'affiche !
Leone "revisité", ce n'est que justice puisque lui-même a inventé le western italien en plagiant en douce mais dans les grandes largeurs Yoyimbo de Kurosawa (au point d'être condamné pour plagiat tout de même). Pour s'en convaincre, voir à la suite Yoyimbo et Pour une poignée de dollars, c'est assez édifiant.
Je ne sais pas si je parlerais de justice, mais je comprends l'idée.
Tu as raison: il faut que je me décide à revoir "Pour une poignée de dollars" et à regarder "Yojimbo" !
Enregistrer un commentaire