J'aime Joaquin Phoenix. Beaucoup. Son jeu, son charisme, ses choix de carrière et même sa gueule. J'ai vu sept de ses huit derniers films. C'est une évidence: pour moi, le garçon est bankable, comme on dit de ces artistes dont le seul nom peut suffire à titiller notre curiosité. Bref, que j'aille voir A beautiful day, c'était bel et bien... prévisible !
L'affiche française du film, très laide, ne m'a nullement découragé. J'ai même écarté de mon esprit les quelques critiques négatives parcourues avant ma séance cinéma. Las ! Je me dois désormais d'aller dans leur sens: A beautiful day m'a paru très quelconque. Honnêtement, je me suis presque enquiquiné, ce qui est plutôt fort de café pour une histoire bouclée en une petite heure et demie. Connaissez-vous le point de départ ? Un dénommé Joe, passé jadis dans les rangs de l'armée américaine et du FBI, gagne sa (triste) vie comme tueur à gages. Sa spécialité: le coup de marteau bien placé. Dernier contrat en date: retrouver la petite fille d'un sénateur américain visiblement tombée entre les mains d'un réseau pédophile. Tu parles d'une belle journée ! Même ce damné titre est mensonger...
Parti sur des bases ordinaires, mais correctement posées, le récit tourne rapidement à l'exercice de style. En résumé, les personnages semblent n'avoir alors aucune espèce d'importance pour la caméra. Quelques belles images nous sont proposées, mais ça s'arrête là. Aucune tension, peu de progression et quelques séquences ridicules qui sont vite venues à bout de ma patience. Ah, quelle frustration ! En amateur du cinéma de genre, je me dis qu'il y avait mieux à faire avec les pièces du puzzle A beautiful day - ou avec celles du roman originel, You were never really here, titre d'ailleurs repris par la VO. Du Palais des festivals de Cannes, en mai dernier, Joaquin Phoenix est reparti avec un Prix d'interprétation, pas tout à fait illégitime. L'un des grands mystères, c'est que le film, lui, ait pu obtenir le Prix du scénario ! La Croisette a ses raisons que la raison ne connaît pas. Inutile d'en rajouter ou d'en faire un drame: je suis déçu, point barre.
A beautiful day
Film américano-britannique de Lynne Ramsay (2017)
Un journaliste du Times fait du film "le Taxi driver du 21ème siècle". Incroyable ! Je peux vous le certifier: New York, le vengeur anonyme et déclassé, la petite fille innocente... tout cela reste insuffisant ! D'autres ont comparé le film avec Drive. Mouais... pas convaincu. Même Luc Besson, en son temps, avait su m'embarquer avec Léon ! Je ne suis pas pressé d'accorder une seconde chance au film du jour...
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Et je n'ai pas trouvé de comparse pour le défendre...
Vous pouvez toutefois lire les avis de Pascale, Tina et Princécranoir.
L'affiche française du film, très laide, ne m'a nullement découragé. J'ai même écarté de mon esprit les quelques critiques négatives parcourues avant ma séance cinéma. Las ! Je me dois désormais d'aller dans leur sens: A beautiful day m'a paru très quelconque. Honnêtement, je me suis presque enquiquiné, ce qui est plutôt fort de café pour une histoire bouclée en une petite heure et demie. Connaissez-vous le point de départ ? Un dénommé Joe, passé jadis dans les rangs de l'armée américaine et du FBI, gagne sa (triste) vie comme tueur à gages. Sa spécialité: le coup de marteau bien placé. Dernier contrat en date: retrouver la petite fille d'un sénateur américain visiblement tombée entre les mains d'un réseau pédophile. Tu parles d'une belle journée ! Même ce damné titre est mensonger...
Parti sur des bases ordinaires, mais correctement posées, le récit tourne rapidement à l'exercice de style. En résumé, les personnages semblent n'avoir alors aucune espèce d'importance pour la caméra. Quelques belles images nous sont proposées, mais ça s'arrête là. Aucune tension, peu de progression et quelques séquences ridicules qui sont vite venues à bout de ma patience. Ah, quelle frustration ! En amateur du cinéma de genre, je me dis qu'il y avait mieux à faire avec les pièces du puzzle A beautiful day - ou avec celles du roman originel, You were never really here, titre d'ailleurs repris par la VO. Du Palais des festivals de Cannes, en mai dernier, Joaquin Phoenix est reparti avec un Prix d'interprétation, pas tout à fait illégitime. L'un des grands mystères, c'est que le film, lui, ait pu obtenir le Prix du scénario ! La Croisette a ses raisons que la raison ne connaît pas. Inutile d'en rajouter ou d'en faire un drame: je suis déçu, point barre.
A beautiful day
Film américano-britannique de Lynne Ramsay (2017)
Un journaliste du Times fait du film "le Taxi driver du 21ème siècle". Incroyable ! Je peux vous le certifier: New York, le vengeur anonyme et déclassé, la petite fille innocente... tout cela reste insuffisant ! D'autres ont comparé le film avec Drive. Mouais... pas convaincu. Même Luc Besson, en son temps, avait su m'embarquer avec Léon ! Je ne suis pas pressé d'accorder une seconde chance au film du jour...
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Et je n'ai pas trouvé de comparse pour le défendre...
Vous pouvez toutefois lire les avis de Pascale, Tina et Princécranoir.
6 commentaires:
Ben oui, sans Joachim c'eut été encore bien pire.
Et je chercher les jolies images dont beaucoup parlent.
Et le prix du scenario est un incongruité !
Next.
Pas envie. Ca m'arrive de temps en temps et tu ne dis rien qui puisse me faire changer d'avis. Et puis je ne supporte pas qu'on distribue un film sous un titre en anglais fallacieux. Vu hier un très beau film, Brooklyn Yiddish. A bientôt Martin et bonne séance pour The long excuse.
@Pascale:
Joaquin, pas Joachim ! Pour le reste, je vois que nous sommes d'accord.
@Eeguab:
Je n'insisterai pas, tant le film me paraît dispensable. Tu peux passer à autre chose.
D'ailleurs, il semble que tu l'aies déjà fait ! Merci pour tes encouragements pour ma séance à venir.
Quelle immense déception...
Ouais. Je suis bien d'accord.
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