vendredi 12 mai 2017

Zéro neurone

Comment choisissez-vous les films que vous regardez ou aller voir ? J'ai déjà dû vous poser la question. J'ai, pour ma part, cette chance de pouvoir souvent décider, seul ou avec d'autres qui se rallient régulièrement à mes envies et idées. Fast and furious 8 constitue une exception, en ce sens: j'y suis allé pour faire plaisir à un cousin...

Les plus fidèles d'entre vous le savent: je vois peu de blockbusters. Ici, en plus des pectoraux des acteurs et de la "mignonnitude" indéniable de certaines actrices, il est en plus question de bolides automobiles, ce qui, en temps normal, me ferait certainement fuir aussitôt et sans retour avant longtemps. Inutile de dire que je n'ai vu aucun des sept (!) épisodes précédents de cette franchise XXL, lancée en 2001 et qui roule encore, même après la mort d'un de ses acteurs principaux... dans un accident de voiture. Bon... un mot du scénario proposé dans ce Fast and furious 8: une très mauvaise fille menace le monde d'apocalypse nucléaire, sur fond de terrorisme high-tech. Comme c'est original, hein ? Je peux admettre que c'est bien fichu. L'opposé de Charlize Theron dans le rôle: on l'a connue plus glamour...

Bref... entre longues poursuites, cascades géantes d'engins motorisés et bagarres à mains nues, le film ne prend pas le temps de souffler. C'est la loi du genre, me direz-vous, et vous aurez raison. J'ajouterai juste que, quitte à viser la surenchère, autant y aller franchement ! Jamais loin du nanar, l'humour vaseux en moins, Fast and furious 8 tient la route parce qu'il a quelque chose de foncièrement honnête. Bien évidemment, je dois mettre de gros guillemets sur ce que je dis pour sa défense: même s'il n'a rien de prétentieux, même s'il annonce clairement la couleur et ne se hausse jamais du col, le long-métrage ne vaut pas tripette. Le malin "plaisir" que j'y ai pris était décérébré. Les rares scènes de dialogue sont très convenues et d'une indigence rare - avec une conclusion-réconciliation, qui annonce déjà l'épisode suivant. Bref, j'ai regardé ça d'un oeil distrait, comme je l'aurais fait d'un feu d'artifices géant. Et le côté bourrin fonctionne (à peu près)...

Fast and furious 8
Film américain de F. Gary Gray (2017)

Il faudrait que je revoie Volte-face, que je citais jadis en référence du film "zéro neurone" (parce que son scénario était assez sympa). Pour ce qui est du film d'aujourd'hui, je le situerai plutôt à mi-chemin entre Taken et Expandables - et non, ce n'est pas un compliment ! Inutile de dire que je ne ferai pas de ce type de productions mon pain quotidien. Mais je ne peux exclure d'en voir d'autres avec des potes...

6 commentaires:

Pascale a dit…

ça veut dire quoi : l'opposé de Charlize Theron ?
Elle joue dans ce film ???

J'ai vu le Premier dans un autre siècle : PLUS JAMAIS !!!
Il faudrait me payer.

Et je déteste Vin Diesel depuis que j'ai appris qu'il avait pourri Mathieu Kassovitz et son film Babylon AD tellement il s'est montré détestable et ingérable pendant le tournage.
On me souffle dans l'oreillette que je ne fois pas perdre grand chose !

Pascale a dit…

Que je ne DOIS...

Martin a dit…

Oui, c'est Charlize Theron, la méchante du film !
Je devine que tu ne l'as pas reconnue sur la photo, donc ? Elle n'est pas bien fichue...

Je pense effectivement que tu peux te passer de voir ça.
Pas eu écho des tensions de tournage entre Kasso et Diesel, mais bon... ces choses arrivent.

Martin a dit…

Ah ! Et je vois que le Coréen fait encore des siennes !

GirlyMamie a dit…

Zero neurone... ben on s'en doutait, hein ? :D

Martin a dit…

Euh... oui, je m'en doutais bien. La surenchère rend les choses presque fascinantes.