Autant le préciser tout de suite: avant d'aller voir Ghost in the shell au cinéma il y a un petit mois, je n'avais ni lu le manga, ni vu aucune des adaptations animées. Et donc ? J'ai bien apprécié cette séance. Sûrement pas incontournable, le film en met plein les yeux et ravira les amateurs de grand spectacle. Mais peut-être pas tous les autres...
Pour entrer dans un film comme celui-là, il faut d'abord, je crois, admettre quelques-uns des enjeux de l'univers futuriste qu'il propose de visiter. Or, rien de bien nouveau ici, si ce n'est que la vie humaine présente des formes originales, depuis que la recherche scientifique permet d'en améliorer les fonctions et capacités. Un cerveau lambda peut ainsi être "installé" sur un corps autre, sans difficulté ni risque. Vous suivez ? Le scénario n'est pas vraiment compliqué et s'oriente assez vite sur une forme de polar, les esprits humains étant menacés d'un piratage terroriste à grande échelle. La belle Scarlett Johansson entre alors en scène pour éviter le chaos, si toutefois c'est possible...
Ghost in the shell vient une nouvelle fois démontrer que l'actrice n'aime pas rester figée dans un seul de ses registres. Les films d'auteur lui vont bien mais, teinte en noir corbeau, elle s'amuse aussi dans ce blockbuster pur jus, un écrin de plus pour sa plastique irréprochable. Surprise: à ses côtés, on retrouve une distribution internationale, avec le Danois Pilou Asbaek dont je vous ai parlé hier, mais aussi un étonnant duo Juliette Binoche / Takeshi Kitano. Précision: l'oeuvre originelle ne serait que partiellement respectée. Maintenant, pour parler franchement, ce sont avant tout les décors qui m'ont permis de m'évader un peu de mon quotidien. Les équipes techniques ont fait du très bon job, que j'ai apprécié en version 2D. Un p'tit plaisir, même pas coupable, entre deux films plus consistants.
Ghost in the shell
Film américain de Rupert Sanders (2017)
D'aucuns regretteront sans doute que le manga n'ait pas été adapté par un cinéaste japonais ou que le rôle principal n'ait pas été attribué à une actrice nippone. Bon... cela m'a effleuré, mais pas dérangé. Après, c'est vrai que ça ne vaut pas Blade runner ou, pour reparler d'un film avec Scarlett Johansson, pas davantage Under the skin. Prenez le tout pour un pop corn movie: je veux croire que ça passera !
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Pour être complet, un ajout Movie Challenge...
L'aviez-vous anticipé ? Je complète l'objectif n°6: "Un remake".
Et pour finir, deux liens à consulter également...
Je vous invite à lire les analyses de Sentinelle et Princécranoir.
Pour entrer dans un film comme celui-là, il faut d'abord, je crois, admettre quelques-uns des enjeux de l'univers futuriste qu'il propose de visiter. Or, rien de bien nouveau ici, si ce n'est que la vie humaine présente des formes originales, depuis que la recherche scientifique permet d'en améliorer les fonctions et capacités. Un cerveau lambda peut ainsi être "installé" sur un corps autre, sans difficulté ni risque. Vous suivez ? Le scénario n'est pas vraiment compliqué et s'oriente assez vite sur une forme de polar, les esprits humains étant menacés d'un piratage terroriste à grande échelle. La belle Scarlett Johansson entre alors en scène pour éviter le chaos, si toutefois c'est possible...
Ghost in the shell vient une nouvelle fois démontrer que l'actrice n'aime pas rester figée dans un seul de ses registres. Les films d'auteur lui vont bien mais, teinte en noir corbeau, elle s'amuse aussi dans ce blockbuster pur jus, un écrin de plus pour sa plastique irréprochable. Surprise: à ses côtés, on retrouve une distribution internationale, avec le Danois Pilou Asbaek dont je vous ai parlé hier, mais aussi un étonnant duo Juliette Binoche / Takeshi Kitano. Précision: l'oeuvre originelle ne serait que partiellement respectée. Maintenant, pour parler franchement, ce sont avant tout les décors qui m'ont permis de m'évader un peu de mon quotidien. Les équipes techniques ont fait du très bon job, que j'ai apprécié en version 2D. Un p'tit plaisir, même pas coupable, entre deux films plus consistants.
Ghost in the shell
Film américain de Rupert Sanders (2017)
D'aucuns regretteront sans doute que le manga n'ait pas été adapté par un cinéaste japonais ou que le rôle principal n'ait pas été attribué à une actrice nippone. Bon... cela m'a effleuré, mais pas dérangé. Après, c'est vrai que ça ne vaut pas Blade runner ou, pour reparler d'un film avec Scarlett Johansson, pas davantage Under the skin. Prenez le tout pour un pop corn movie: je veux croire que ça passera !
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Pour être complet, un ajout Movie Challenge...
L'aviez-vous anticipé ? Je complète l'objectif n°6: "Un remake".
Et pour finir, deux liens à consulter également...
Je vous invite à lire les analyses de Sentinelle et Princécranoir.
6 commentaires:
Ce film est un très bon film de divertissement, et même s'il effleure quelques thématiques, et bien... il ne fait que les effleurer. Mais parfois, cela suffit à mon bonheur :)
Ah mince, je me suis demandée dans quel autre film j'avais vu le coéquipier de la belle et ce n'est que maintenant que je fais le lien avec Hijacking. Les changements de look des comédiens me perturbent ;-)
Je ne fais ni partie des amateurs ni des autres... mais tu es le premier à me donner VAGUEMENT envie de le voir... alors si la disette cannoise se fait trop intense, s'il pleut, s'il est encore à l'affiche et si ma tante en avait...
@Sentinelle:
Voilà, c'est ça, le côté effleuré peut suffire à mon bonheur aussi. Comme dans le cas présent.
Hé hé… je n'ai pas fait exprès d'enchaîner les deux films, mais le "retour" de Pilou Asbaek m'a amusé.
C'est clair qu'il change de look, entre marin un peu crasseux et justicier à moitié cyborg...
@Pascale:
Le plaidoyer de notre amie Sentinelle n'était pas mal non plus, je trouve.
S ton intérêt reste vague, peut-être que tu ferais mieux d'éviter le film (sans regret).
D'ailleurs, si tu étais vraiment déçue après l'avoir vu, je m'en voudrais vraiment beaucoup pour ta tante.
Tu as raison ma tante ne mérite pas ça... si j'avais une tante... Et après vérification il n'est plus à l'affiche dans ma contrée. Ouf.
J'ai comme l'impression que, ta tante et toi, vous vous en sortiez bien, sur ce coup-là.
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