On prend les mêmes et on recommence. Il n'y a pas besoin d'aller chercher bien loin pour trouver le film-modèle de Very bad trip 2. Cette suite copie-colle le premier film et n'a pour toute originalité qu'une action délocalisée en Thaïlande. Le reste du programme reprend l'intrigue du premier volet: un groupe de potes enterre la vie de garçon de l'un d'entre eux, avant un réveil "gueule de bois XXL"...
Suspense: le mariage prévu aura-t-il lieu ? Stu, qui a eu l'idée lumineuse d'épouser une Asiatique, saura-t-il convaincre beau-papa qu'il est un mec bien, malgré ses copains peu recommandables ? Franchement, effet de surprise oblige, il y a quelques situations improbables qui m'avaient fait marrer dans le premier opus. Maintenant, le menu dégusté à Las Vegas paraît fadasse à Bangkok. L'invraisemblance de la chose n'est pas un problème en soi. Simplement, aussitôt que Very bad trip 2 démarre, on sait d'avance comment il va avancer et comment il va finir. On vous conseillera encore de ne pas zapper le générique final. Pour ce que ça change...
Je me répète: Very bad trip 2 sent fort la suite mise en boîte aussitôt après le premier film, afin de ramasser un autre gros paquet de fric. Une stratégie payante, d'ailleurs: cet épisode a ainsi rapporté 581 millions de dollars, contre 469 pour le précédent. Sur le sol français, 2,5 millions de spectateurs l'ont vu en salles, le prologue n'ayant fait vendre "que" 2 millions de tickets. Ces chiffres flatteurs n'ont pas empêché le film d'être nommé deux fois aux Razzie Awards. Échappant finalement à la honte de ces anti-Oscars, la petite bande s'est alors offert un troisième volet - sur lequel je ferai probablement l'impasse. Rien d'indispensable dans ce cinéma ras-des-pâquerettes.
Very bad trip 2
Film américain de Todd Phillips (2011)
Une étoile pour le voyage thaïlandais, une demie supplémentaire histoire de saluer la constance des protagonistes: tout le monde assume, au moins. Les amateurs d'un humour tout en finesse resteront sagement à l'écart, d'accord ? Pour s'octroyer un petit plaisir coupable, autant voir Very bad trip, premier du nom. Vous pouvez préférer Very bad things, qui les a tous deux inspiré. Pas vérifié...
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Et chez les autres, ça donne quoi ?
David de "L'impossible blog ciné" a dû supporter une séance cinéma plombée à cause d'un emmerdeur. Je n'ai pas trouvé de critique vraiment élogieuse. Pascale ("Sur la route du cinéma") a supporté...
Suspense: le mariage prévu aura-t-il lieu ? Stu, qui a eu l'idée lumineuse d'épouser une Asiatique, saura-t-il convaincre beau-papa qu'il est un mec bien, malgré ses copains peu recommandables ? Franchement, effet de surprise oblige, il y a quelques situations improbables qui m'avaient fait marrer dans le premier opus. Maintenant, le menu dégusté à Las Vegas paraît fadasse à Bangkok. L'invraisemblance de la chose n'est pas un problème en soi. Simplement, aussitôt que Very bad trip 2 démarre, on sait d'avance comment il va avancer et comment il va finir. On vous conseillera encore de ne pas zapper le générique final. Pour ce que ça change...
Je me répète: Very bad trip 2 sent fort la suite mise en boîte aussitôt après le premier film, afin de ramasser un autre gros paquet de fric. Une stratégie payante, d'ailleurs: cet épisode a ainsi rapporté 581 millions de dollars, contre 469 pour le précédent. Sur le sol français, 2,5 millions de spectateurs l'ont vu en salles, le prologue n'ayant fait vendre "que" 2 millions de tickets. Ces chiffres flatteurs n'ont pas empêché le film d'être nommé deux fois aux Razzie Awards. Échappant finalement à la honte de ces anti-Oscars, la petite bande s'est alors offert un troisième volet - sur lequel je ferai probablement l'impasse. Rien d'indispensable dans ce cinéma ras-des-pâquerettes.
Very bad trip 2
Film américain de Todd Phillips (2011)
Une étoile pour le voyage thaïlandais, une demie supplémentaire histoire de saluer la constance des protagonistes: tout le monde assume, au moins. Les amateurs d'un humour tout en finesse resteront sagement à l'écart, d'accord ? Pour s'octroyer un petit plaisir coupable, autant voir Very bad trip, premier du nom. Vous pouvez préférer Very bad things, qui les a tous deux inspiré. Pas vérifié...
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Et chez les autres, ça donne quoi ?
David de "L'impossible blog ciné" a dû supporter une séance cinéma plombée à cause d'un emmerdeur. Je n'ai pas trouvé de critique vraiment élogieuse. Pascale ("Sur la route du cinéma") a supporté...
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