lundi 21 janvier 2008

Pas vraiment éplorée...

Anne-Marie a la quarantaine, un caniche géant un peu ridicule et un mari carrément odieux. Heureusement pour elle, Anne-Marie a aussi un amant, marin mal rasé et aux yeux bleus rêvant de Chine. Reste désormais à trouver le courage de rompre pour partir à l’aventure. Osera ? Osera pas ? C’est la question que pose le deuxième film d'Isabelle Mergault, Enfin veuve, que j'ai vu hier soir au cinéma.

Comme vous l’aurez compris, le mari d’Anne-Marie fait long feu. Apparition assez rapide et, une ou deux grivoiseries plus tard, disparition d’un coup de baguette magique. Accident de la route, ce qui arrange bien les affaires de sa pauvre femme. Enfin, seulement un moment, car, enterrement oblige et deuil supposé, voilà bientôt toute la famille qui rapplique, beau-père sénile, belle-sœur acariâtre ou fiston – trop – compatissant. Au placard, les espoirs d’exil…

Michèle Laroque et Jacques Gamblin prêtent très bien leurs traits aux deux personnages principaux de cette comédie légère. On sourit souvent et c’est une manière très digne de terminer la semaine. Enfin veuve n’est sûrement pas l'oeuvre du siècle, mais se laisse regarder. On sait très bien d’emblée comment tout cela va finir, bien sûr. Il n'empêche qu'on peut y prendre un peu de plaisir...

1 commentaire:

Stéphane a dit…

Alors là ca sera sans moi, rien que la bande annonce à tendance à me stresser, pourtant le premier film d' Isabelle Mergot était très appréciable, dommage qu' elle ne confirme "aparement" pas ....