lundi 14 janvier 2008

Un tsunami antipodique

Ah oui, quand même ! Je réalise à l'instant que le film que j'ai choisi de chroniquer ce soir a 30 ans ! Remarquez, faut le dire, ça se voit. Sous ses lunettes rondes à la Harry Potter, vous aurez peut-être reconnu Richard Chamberlain. Sinon, tant pis, vous êtes trop jeunes ou bien pas assez intéressés par cet acteur que, moi-même, je connais assez mal, finalement. Et pour être tout à fait honnête avec vous, ce n'est certainement pas sa présence au casting qui m'a donné envie de voir La dernière vague.


L'un des aspects les plus intéressants du film, pour moi, c'est son origine australienne. Et d'ailleurs, ça aussi, ça se voit, puisque l'histoire s'intéresse de près à la culture aborigène. Comment donc ? Eh bien au travers d'une enquête policière, d'une sombre histoire de crime apparemment commis par un groupe aborigène de Sydney. On croit alors partir pour deux bonnes heures de polar, mais non. Très vite, et je crois que c'est l'intention première de Peter Weir, le long métrage prend des allures oniriques. Ce qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui m'a paru à moi vraiment intéressant. Comme une nouvelle ouverture sur autre chose, un ailleurs encore inconnu de moi. Dépaysant à plus d'un titre !

Et puis ensuite, ce qui est rigolo, quand on regarde un film sans préjugé et sans réelle connaissance de la filmographie de son réalisateur, c'est qu'on a parfois d'étonnantes surprises en y découvrant d'autres films qu'on a vus et aimés. En ce qui concerne Peter Weir, moi, j'ai Le cercle des poètes disparus, Green Card ou encore Master and Commander. Witness et Mosquito Coast, aussi. En verrais-je désormais un septième ? Pour dire les choses comme elles sont, ça n'est pas sûr, car je n'en ai pas dans ma collection. D'ailleurs, vous verrez, le(s) prochain(s) film(s) que je chroniquerai ici, ce sera vraiment différent. D'autres "voyages" encore...

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