Une chronique de Martin
J'ai vainement cherché quelqu'un qui m'aurait paru pouvoir s'intéresser à Claude François. C'est finalement tout seul que j'ai répondu à l'invitation d'un bon contact professionnel - le service presse de la Société des Bains de mer, à Monaco - pour découvrir Cloclo, le biopic consacré au chanteur, sorti il y a désormais un peu moins d'un mois. J'avais trois ans à peine quand l'idole est décédée.

Claude François ou la vie d'un homme qui a toujours agi à sa façon. Ce qui m'a attiré vers le film, je crois que c'est d'abord la perspective d'apprécier le travail d'un jeune acteur que j'aime bien: le comédien belge Jérémie Renier. J'ai déjà dû souligner à quel point j'apprécie les caméléons, ces artistes capables d'endosser la peau d'un autre, tout en changeant régulièrement de registre. Avec Cloclo, je crois possible que le premier interprète parvienne enfin à se faire connaître du très grand public et récolte les fruits de son talent. Sincèrement, il le mériterait: je l'ai oublié en quelques minutes seulement et je n'ai plus vu à l'écran que Claude François. Chapeau !


Film français de Florent Emilio Siri (2012)
En sortant de la salle, j'ai entendu la maman d'un de mes confrères lui demander si le rôle pourrait valoir un César à Jérémie Renier. Réponse dans une petite année. Il est clair que le comédien a donné de sa personne et je redis tout le bien que je pense de la démarche. Côté réalisateur, en dépit de quelques effets faciles, je salue également le travail effectué, Florent Emilio Siri ne paraissant pas être un spécialiste du genre. Celui d'Olivier Dahan sur La môme soutient la comparaison. Pas celui de Joann Sfar pour Gainsbourg (vie héroïque), plus imaginatif et d'un certain point de vue poétique.
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Envie de lire une autre chronique ?
Je vous recommande celle de "Sur la route du cinéma".
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