Pourquoi ? Parce que, sans être une salle d'art et essai, le Mercury est aussi l'un des rares - sinon le seul - cinéma du centre de Nice à proposer des rediffusions, des séances de rattrapage de films vite disparus des grandes chaînes commerciales ou déjà exploités jusqu'à la corde. Et c'est bel et bien au Mercury, dimanche dernier, que j'ai enfin pu voir La môme. Evidemment, le fait que Marion Cotillard ait collectionné les récompenses pour sa prestation n'y est sans doute pas étranger. N'empêche que s'il avait fallu que j'attende que Pathé se décide... je crois que j'attendrai encore. J'en suis même certain.
Et alors, me direz-vous ? Suis-je content d'avoir pu rattraper Edith Piaf sur le fil de son succès ? La réponse est oui. La môme, c'est du bon cinéma populaire français. Des sentiments mais pas de trémolo, des dialogues profonds mais aussi une mise en scène dynamique, des personnages bien campés et des acteurs inspirés. Je ne vous ferai pas l'affront de vous expliquer qui est Edith Piaf, sachez tout de même que, pour ma part, j'ai reconnu bon nombre de ses classiques, certes, mais aussi découvert pas mal d'aspects de sa vie. Je vous en laisse la surprise. Quant aux nombreux prix qui ont célébré le talent de mademoiselle Cotillard, je peux maintenant vous donner mon point de vue: elle les a amplement mérités. Plus que d'autres actrices, je ne sais pas, mais je n'aime pas ce genre de comparaison. Une récompense est un soi subjectif: subjectivement, je pense que Marion campe parfaitement Edith. Et je mesure combien il a dû être difficile, voire éprouvant, pour cette jolie jeune femme de se transformer de cette façon. Voilà déjà une bonne raison pour vous inciter, si vous avez l'occasion et si ce n'est déjà fait, à voir ce très bon film "bien de chez nous". Et déjà dispo en DVD.
mardi 18 mars 2008
Edith et le Mercury
De mémoire, le Mercury est certainement l'un des cinémas les plus inconfortables de Nice. La plus grande de ses trois salles est quand même plutôt petite et surtout, il n'y a guère d'espace entre les rangées de fauteuils, ce qui fait qu'un grand gaillard comme moi se retrouve vite en chien de fusil, à la recherche impossible d'un semblant de confort. Paradoxalement, une autre salle plus petite peut, de ce point de vue, paraître plus accueillante, car il est possible d'y allonger ses jambes. Ce n'est pas encore le top du top, mais c'est déjà bien mieux. Bref, je ne vais pas souvent au Mercury, mais je continue à le faire malgré tout, parce que ça vaut le coup !
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