Je commence avec une citation: "Il nous faut croire que le meilleur est possible. Il nous faut l'imaginer pour qu'il advienne". Son auteur s'appelle Ugo Bienvenu et il est l'auteur d'un beau film d'animation sorti en octobre dernier: Arco. Un film qui regarde l'avenir: l'histoire est en effet supposée se dérouler dans juste cinquante ans, en 2075 !
Iris, une fillette d'une dizaine d'années, voit un garçon de son âge tomber du ciel. Elle le soigne, aidée par Mikki, son robot domestique. Quand l'enfant reprend enfin connaissance, sa jeune bienfaitrice apprend qu'il vient du futur et qu'il a donc osé voyager dans le temps pour atterrir sur une planète où il espérait observer des dinosaures. Pour cela, il a bravé un interdit parental. Son seul souhait et objectif est donc de rentrer chez lui au plus vite, mais cela s'annonce difficile. Vous l'aurez compris: Arco - c'est aussi, bien sûr, le prénom du môme égaré - mise sur l'idée de la solidarité enfantine pour nous charmer. Une bonne nouvelle: oui, cela fonctionne plutôt bien, dans l'ensemble. J'ai vu des animés plus jolis, mais dès l'instant où le récit est entré dans le vif du sujet, je n'ai plus focalisé mon attention sur l'aspect graphique. Je me suis attaché aux personnages et les ai alors suivis dans leurs aventures avec un grand plaisir ! Émerveillé, c'est le mot...
C'est tellement vrai que je n'ai pas envie de détailler les techniques employées pour arriver à un tel résultat. Il me paraît plus judicieux d'en rester au tout premier degré émotionnel. On peut aussi parler d'Arco comme d'un film écologique, proche donc de la ligne artistique d'un Hayao Miyazaki. C'est une référence assumée d'Ugo Bienvenu. Parmi les oeuvres qui l'ont marqué "au fer rouge", le jeune réalisateur français en a en effet cité quelques-unes du vieux maître japonais. "Sous des allures légères, elles nous arment pour le réel", juge-t-il. J'apprécie beaucoup cette approche, d'autant qu'elle semble s'appuyer sur un relatif optimisme que je partage (au moins en partie, disons). Je me dis dès lors que le film s'adresse aux enfants ET aux adultes. Le voir et en rediscuter entre générations est une très bonne idée. Après tout, notre avenir commence dès aujourd'hui et il se construit. Mon grand-père le disait aussi: "Il n'est pas interdit de rêver un peu" !
Arco
Film français d'Ugo Bienvenu (2025)
Un ravissement, vraiment ! Je l'ai vu dans une salle remplie d'enfants venus avec leur famille, mais aussi d'adultes, seuls ou en groupe. Vous savez quoi ? Cela m'a fait du bien, vraiment, parmi les films complexes - et/ou dramatiques - que j'ai l'habitude de privilégier. Notons la participation de Natalie Portman en qualité de productrice. Et (re)voyons d'autres perles comme Nausicaä, Patéma ou Sauvages !
----------
Le long-métrage du jour ? Une promesse...
Certains se risquent même à en faire leur favori pour le César 2026 du meilleur film d'animation. Il a déjà remporté le Cristal du Festival d'Annecy et la Cigogne d'or du Festival européen du film fantastique de Strasbourg. Il est attendu dans les salles allemandes et espagnoles.
Iris, une fillette d'une dizaine d'années, voit un garçon de son âge tomber du ciel. Elle le soigne, aidée par Mikki, son robot domestique. Quand l'enfant reprend enfin connaissance, sa jeune bienfaitrice apprend qu'il vient du futur et qu'il a donc osé voyager dans le temps pour atterrir sur une planète où il espérait observer des dinosaures. Pour cela, il a bravé un interdit parental. Son seul souhait et objectif est donc de rentrer chez lui au plus vite, mais cela s'annonce difficile. Vous l'aurez compris: Arco - c'est aussi, bien sûr, le prénom du môme égaré - mise sur l'idée de la solidarité enfantine pour nous charmer. Une bonne nouvelle: oui, cela fonctionne plutôt bien, dans l'ensemble. J'ai vu des animés plus jolis, mais dès l'instant où le récit est entré dans le vif du sujet, je n'ai plus focalisé mon attention sur l'aspect graphique. Je me suis attaché aux personnages et les ai alors suivis dans leurs aventures avec un grand plaisir ! Émerveillé, c'est le mot...
C'est tellement vrai que je n'ai pas envie de détailler les techniques employées pour arriver à un tel résultat. Il me paraît plus judicieux d'en rester au tout premier degré émotionnel. On peut aussi parler d'Arco comme d'un film écologique, proche donc de la ligne artistique d'un Hayao Miyazaki. C'est une référence assumée d'Ugo Bienvenu. Parmi les oeuvres qui l'ont marqué "au fer rouge", le jeune réalisateur français en a en effet cité quelques-unes du vieux maître japonais. "Sous des allures légères, elles nous arment pour le réel", juge-t-il. J'apprécie beaucoup cette approche, d'autant qu'elle semble s'appuyer sur un relatif optimisme que je partage (au moins en partie, disons). Je me dis dès lors que le film s'adresse aux enfants ET aux adultes. Le voir et en rediscuter entre générations est une très bonne idée. Après tout, notre avenir commence dès aujourd'hui et il se construit. Mon grand-père le disait aussi: "Il n'est pas interdit de rêver un peu" !
Arco
Film français d'Ugo Bienvenu (2025)
Un ravissement, vraiment ! Je l'ai vu dans une salle remplie d'enfants venus avec leur famille, mais aussi d'adultes, seuls ou en groupe. Vous savez quoi ? Cela m'a fait du bien, vraiment, parmi les films complexes - et/ou dramatiques - que j'ai l'habitude de privilégier. Notons la participation de Natalie Portman en qualité de productrice. Et (re)voyons d'autres perles comme Nausicaä, Patéma ou Sauvages !
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Le long-métrage du jour ? Une promesse...
Certains se risquent même à en faire leur favori pour le César 2026 du meilleur film d'animation. Il a déjà remporté le Cristal du Festival d'Annecy et la Cigogne d'or du Festival européen du film fantastique de Strasbourg. Il est attendu dans les salles allemandes et espagnoles.


1 commentaire:
J'ai beaucoup aimé même si les couleurs criardes m'ont un peu gênée.
Tu parles d'espoir en l'avenir alors qu'au même moment dans la radio, "ils" disent qu'il faut se préparer à une guerre contre la Russie avant trois ans...
Quant aux César, je pense que Arco n'a pas beaucoup de concurrence cette année. Mais il n'est pas à la hauteur du prodigieux Flow.
Et en ce qui concerne les interdits parentaux, je disais pas plus tard que vendredi à ma Poupée tellement sage, que j'espérais qu'elle faisait parfois quelques petites "choses" interdites. Je ne devrais pas mais tant pis. C'est aussi ça l'adolescence, faire des choses interdites.
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