Je ne vous ai pas tout dit, vendredi: si j'ai choisi Kenji Mizoguchi comme guide de mon retour en terre nippone, c'est pour le plaisir évidemment, mais aussi parce que, le lendemain, j'ai suivi un "cours" sur ce cinéaste, grâce à une association (j'y reviendrai peut-être). J'avais envie d'avoir quelques idées supplémentaires pour en discuter.
Mais... ce n'est pas ce que je souhaitais aborder avec vous ce lundi. Vous avez vu la photo, n'est-ce pas ? Je voulais revenir sur le cinéma japonais classique pour relever que les noms de grands réalisateurs qui me viennent spontanément sont tous des hommes, Mizoguchi précédant Kurosawa et Ozu - Akira et Yasujiro de leurs prénoms. Parmi eux, au moins une femme pourrait s'imposer: Kinuyo Tanaka. Elle jouait le rôle de la mère dans L'intendant Sansho, à 45 ans. Notons que c'est aussi l'âge qu'est censé avoir atteint son personnage.
Vous prendrez sûrement mieux la mesure de l'extraordinaire carrière de cette grande dame en parcourant la très longue liste de ses films comme actrice, présentée sur sa non moins longue page Wikipédia. Mais l'image du jour, alors ? Elle correspond à la rétrospective intégrale de ses six films de réalisatrice, visibles en France en 2022. J'ai tout loupé - d'où le lien vers chez Pascale annoncé l'autre jour. J'espère bien avoir une prochaine occasion de rattraper mon retard ! En attendant, ce serait bien d'être plus attentif aux stars féminines...
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Une anecdote (rigolote ?) pour finir...
Quelques jours après avoir préparé cette chronique, j'ai eu la chance de dénicher un dictionnaire du cinéma asiatique chez un vendeur d'occasion. L'ouvrage date de 2008: il évoque Kinuyo Tanaka actrice. Des films qu'elle a réalisés, il cite le premier: Lettre d'amour (1953). Et, des autres, il dit: "On souhaiterait les voir, histoire de confirmer qu'une actrice si sublime ne peut être qu'un cinéaste aussi attachant".
NB: quatre films avec Kinuyo Tanaka sont présentés sur le blog...
Mais... ce n'est pas ce que je souhaitais aborder avec vous ce lundi. Vous avez vu la photo, n'est-ce pas ? Je voulais revenir sur le cinéma japonais classique pour relever que les noms de grands réalisateurs qui me viennent spontanément sont tous des hommes, Mizoguchi précédant Kurosawa et Ozu - Akira et Yasujiro de leurs prénoms. Parmi eux, au moins une femme pourrait s'imposer: Kinuyo Tanaka. Elle jouait le rôle de la mère dans L'intendant Sansho, à 45 ans. Notons que c'est aussi l'âge qu'est censé avoir atteint son personnage.
Vous prendrez sûrement mieux la mesure de l'extraordinaire carrière de cette grande dame en parcourant la très longue liste de ses films comme actrice, présentée sur sa non moins longue page Wikipédia. Mais l'image du jour, alors ? Elle correspond à la rétrospective intégrale de ses six films de réalisatrice, visibles en France en 2022. J'ai tout loupé - d'où le lien vers chez Pascale annoncé l'autre jour. J'espère bien avoir une prochaine occasion de rattraper mon retard ! En attendant, ce serait bien d'être plus attentif aux stars féminines...
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Une anecdote (rigolote ?) pour finir...
Quelques jours après avoir préparé cette chronique, j'ai eu la chance de dénicher un dictionnaire du cinéma asiatique chez un vendeur d'occasion. L'ouvrage date de 2008: il évoque Kinuyo Tanaka actrice. Des films qu'elle a réalisés, il cite le premier: Lettre d'amour (1953). Et, des autres, il dit: "On souhaiterait les voir, histoire de confirmer qu'une actrice si sublime ne peut être qu'un cinéaste aussi attachant".
NB: quatre films avec Kinuyo Tanaka sont présentés sur le blog...
- Les soeurs Munakata de Yasujiro Ozu (1950),
- La vie d'O'Haru, femme galante de Kenji Mizoguchi (1952),
- Les contes de la lune vague... de Kenji Mizoguchi encore (1953),
- et donc... L'intendant Sansho de Kenji Mizoguchi toujours (1954).
- La vie d'O'Haru, femme galante de Kenji Mizoguchi (1952),
- Les contes de la lune vague... de Kenji Mizoguchi encore (1953),
- et donc... L'intendant Sansho de Kenji Mizoguchi toujours (1954).
4 commentaires:
En effet je me demandais pourquoi... :-)
Et bien je suis plus à jour sur Tanaka que toi.
Je me souviens que La princesse errante m'avait fait forte impression. C'était mon préféré. Mais Lettre d'amour était incroyable.
La remarque du livre est exceptionnelle. C'est vrai qu'une jolie fille doit faire des films mignons.
Spéciale dédicace, Madame ! Effectivement, cette fois, tu as de l'avance sur moi !
J'étais persuadé que la remarque du livre te plairait. Il faut dire que nous étions en l'an 9 avant #MeToo.
Merci :-)
C'est vrai que j'avais aimé cette rétrospective.
Il y a des gens (des mecs ?), s'ils la fermaient, ça nous ferait des vacances.
J'espère trouver le moyen de découvrir ces films autrement... et avec retard, donc.
Je balance: l'auteur de la petite phrase - je savais qu'elle te plairait ! - s'appelle Christian Viviani.
Né en 1948, il est maître de conférences en cinéma et membre du comité de rédaction de Positif.
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