C'est très curieux: le titre de ma chronique d'aujourd'hui m'est venu en pensant à un film de Paul Vecchiali... que je n'ai pas (encore ?) vu. Je réalise aussi que Femmes, femmes date de l'année où je suis né. Coïncidence troublante, à l'heure de revenir sur l'ouverture du Festival de Cannes. Que j'ai, ma foi, très envie d'observer au prisme féminin !
Je l'ai déjà mentionné: le jury de la Sélection officielle pour la Palme d'or est cette année présidé par une femme - Greta Gerwig. L'Américaine a fait un carton en 2023 en réalisant Barbie, un film recréant l'univers rose bonbon de la célèbre poupée, a priori éloigné des standards cannois. Je ne juge pas: je ne l'ai toujours pas vu. Mais j'apprécie Greta Gerwig et espère qu'elle s'avérera audacieuse...
Une question que je me pose: après Justine Triet l'année dernière pour Anatomie d'une chute, une autre femme a-t-elle des chances d'accrocher la Palme d'or au terme de cette édition 2024 ? Mystère ! Ce serait alors la troisième depuis 2021 et Julia Ducournau (Titane). Toute première lauréate en 1993, Jane Campion (La leçon de piano) n'a jamais été réticente à l'idée de partager sa gloire, il me semble...
Et si on s'intéressait d'emblée à Agathe Riedinger ? Cette ex-diplômée de l'École nationale supérieure des Arts décoratifs a la chance d'entrer en compétition officielle avec son tout premier film, Diamant brut. D'après ce que j'ai lu, il s'agirait de l'histoire d'une adolescente ambitieuse, prête à intégrer le casting d'une émission de téléréalité. Pas ma came a priori, mais Cannes offre parfois de belles surprises...
Pour finir, un p'tit aveu: je ne me suis pas penché sur la personnalité d'Iris Knobloch, arrivée l'année dernière à la présidence du Festival. L'Allemande imprime-t-elle sa marque ? Et comment ? Je l'ignore. Thierry Frémaux, lui, est toujours là, en tant que délégué général. Apparemment, elle et lui s'entendent bien: pour moi, c'est l'essentiel. Et aucun doute: à Cannes, ce sont d'abord les films qui m'intéressent !
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Comment vais-je conclure cette chronique ?
Simplement: en vous invitant au débat dans la section commentaires.
Je l'ai déjà mentionné: le jury de la Sélection officielle pour la Palme d'or est cette année présidé par une femme - Greta Gerwig. L'Américaine a fait un carton en 2023 en réalisant Barbie, un film recréant l'univers rose bonbon de la célèbre poupée, a priori éloigné des standards cannois. Je ne juge pas: je ne l'ai toujours pas vu. Mais j'apprécie Greta Gerwig et espère qu'elle s'avérera audacieuse...
Une question que je me pose: après Justine Triet l'année dernière pour Anatomie d'une chute, une autre femme a-t-elle des chances d'accrocher la Palme d'or au terme de cette édition 2024 ? Mystère ! Ce serait alors la troisième depuis 2021 et Julia Ducournau (Titane). Toute première lauréate en 1993, Jane Campion (La leçon de piano) n'a jamais été réticente à l'idée de partager sa gloire, il me semble...
Et si on s'intéressait d'emblée à Agathe Riedinger ? Cette ex-diplômée de l'École nationale supérieure des Arts décoratifs a la chance d'entrer en compétition officielle avec son tout premier film, Diamant brut. D'après ce que j'ai lu, il s'agirait de l'histoire d'une adolescente ambitieuse, prête à intégrer le casting d'une émission de téléréalité. Pas ma came a priori, mais Cannes offre parfois de belles surprises...
Pour finir, un p'tit aveu: je ne me suis pas penché sur la personnalité d'Iris Knobloch, arrivée l'année dernière à la présidence du Festival. L'Allemande imprime-t-elle sa marque ? Et comment ? Je l'ignore. Thierry Frémaux, lui, est toujours là, en tant que délégué général. Apparemment, elle et lui s'entendent bien: pour moi, c'est l'essentiel. Et aucun doute: à Cannes, ce sont d'abord les films qui m'intéressent !
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Comment vais-je conclure cette chronique ?
Simplement: en vous invitant au débat dans la section commentaires.
4 commentaires:
Pour Iris Knobloch, ce qui imprime surtout la rétine pour l'instant c'est sa couleur. Elle est orange. Mais vraiment orange fluo. C'est sûr qu'elle est plus glamour que son éphémère prédécesseur mais ça pique les yeux.
Thierry est toujours le même. Simple et cool, toujours prêt à offrir son bras aux dames pour monter les 24 marches avec leurs improbables robes.
La belle présidente avait un décolleté vertigineux.
Lily Gladstone était magnifique.
Camille Cottin était sublime et son discours formidable.
Zaho de Sagazan a tout d'une grande : quelle prestation !
Meryl reste la reine du cinéma. Classe et glamour. Et toujours belle.
Excepté la prestation de Juliette Binoche (dont je valide la sublime robe) qui lit d'horribles feuilles blanches, pleure sur commande et s'arrête aussi brusquement de pleurer (ne laissant pas de place à l'émotion qu'elle a provoquée chez son interlocutrice), l'ouverture était très réussie.
Voilà pour ma vision féminine de l'affaire.
Et le film ? C'est du Dupieux pur jus. J'ai A.D.O.R.É.
Je n'ai pas vu la cérémonie, alors merci pour ce compte-rendu exhaustif !
C'est qui, l'éphémère prédécesseur d'Iris Knobloch ? J'ai raté un épisode...
Simple et cool, Frémaux ? Ce n'est pas tout à fait l'impression qu'il me fait.
J'ai raté toutes les filles et il va falloir que je me rattrape. Et que j'essaye de voir le Dupieux.
Ah c'est marrant d'évoquer l'ouverture sans l'avoir vue.
C'était un chouette moment. Très féminin. Et j'aimerais avoir d'autres impressions que la mienne concernant la prestation de Juliette Binoche.
Je parlais de Pierre Lescure qui n'a pas imprimé sa présence contrairement à Gilles Jacob.
Et pour avoir souvent croisé Thierry Frémaux lorsque j'allais au Festival Lumière à Lyon, je le trouve simple et cool oui. Très abordable (simple) et cool (il fait tous ses déplacements à vélo).
Je vais commencer par lire l'interview de Juliette Binoche parue dans Libé.
Pour ce qui est de Pierre Lescure, c'est vrai: je l'avais complétement effacé du tableau.
OK pour Thierry Frémaux. Je le trouve très lisse et prudent, cette année, dans ses déclarations #MeToo.
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